Charles Dickens - Les temps difficiles (Édition intégrale)

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Les temps difficiles (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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Roman social, " Les temps difficiles " a pour cadre la ville fictive de Coketown – image de Manchester, le grand centre textile, et de Preston où Charles Dickens a séjourné durant la grève de janvier 1854 – et montre les difficultés d'adaptation des deux classes sociales , la bourgeoisie d'affaires et les ouvriers , à la nouvelle économie issue de la révolution industrielle. L'auteur y dépeint avec un réalisme dénonciateur une classe ouvrière asservie, misérable et moutonnière, abrutie par le travail répétitif, livrée aux démagogues professionnels, que domine une bourgeoisie pragmatique et utilitariste, avide de profits et de pouvoir, persuadée de la nature quasi divine de ses droits et forte de la bonne conscience qu'elle puise dans les lois de l'économie de marché, mais dont il analyse les alibis et présente les travers avec une ironie mordante.

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– C’est possible, dit M. Gradgrind.

– Allons, choizizzez votre liqueur, mozieur ! Que puis-je vous offrir ? Zera-ze du xérès ? Choizizzez votre liqueur, mozieur ! dit M. Sleary avec une aisance hospitalière.

– Merci, je ne prendrai rien, répliqua M. Gradgrind.

– Ne dites pas merzi, mozieur. Votre ami ne refuzera pas. Si vous n’avez pas encore pris votre nourriture, acceptez un verre d’abzinthe. »

À ce moment, sa fille Joséphine, jeune et jolie blonde, qui, à deux ans, avait été attachée sur un cheval, et, à douze, avait fait un testament qu’elle portait toujours sur elle et où elle déclarait que, si on voulait respecter le dernier vœu d’une mourante, on la ferait conduire à sa tombe par les deux poneys gris-pommelé, s’écria :

« Chut, père ! La voilà qui revient ! »

Puis arriva Sissy Jupe, qui s’élança dans la chambre comme elle en était sortie. Et, lorsqu’elle les vit tous rassemblés, qu’elle lut dans leurs yeux, à ne pas s’y méprendre, que son père n’était pas avec eux, elle poussa un cri lamentable et chercha un refuge dans les bras d’une dame d’un talent remarquable sur la corde roide, laquelle (elle était enceinte) s’agenouilla par terre afin de dorloter sa petite camarade et de pleurer avec elle.

« Z’est une honte ! Z’est une infamie, zur mon âme ! s’écria Sleary.

– Oh ! mon père, mon bon père, où donc es-tu allé ? Tu es parti croyant me faire du bien, je le sais ! Tu es parti dans mon intérêt, j’en suis sûre ! Comme tu seras malheureux et abandonné, sans moi, pauvre, pauvre père, jusqu’à ce que tu te décides à revenir ! »

C’était si touchant de l’entendre répéter une foule de choses de ce genre, le visage levé au ciel et les bras étendus comme si elle cherchait à retenir l’ombre du fugitif et à l’embrasser, c’était si touchant, que personne ne prononça un mot jusqu’au moment où M. Bounderby, impatienté, prit l’affaire en main.

« Ah çà, bonnes gens ! dit-il, nous gaspillons le temps d’une façon déplorable ! Il faut que cette enfant sache bien ce qui en est. Qu’elle l’apprenne de moi, si vous voulez, qui ai été planté là par mes propres parents. Dites donc, petite… je ne sais pas son nom ! Votre père s’est enfui ; il vous a abandonnée ; et vous ne devez plus espérer le revoir tant que vous vivrez. »

Ils se souciaient si peu du Fait dépouillé d’artifice, ces braves gens, et ils étaient tellement démoralisés à cet égard, qu’au lieu d’admirer le bon sens de l’orateur, ils jugèrent à propos de s’en indigner. Les hommes murmurèrent : « À la porte ! » et les femmes : « Brute ! » et M. Sleary crut devoir se dépêcher de donner à M. Bounderby, en aparté, l’avis suivant :

« Dites donc, mozieur ; à parler franchement, mon opinion est que vous ferez bien de brizer là, zans tarder. Ze ne zont pas de méchantes gens que mes penzionnaires, mais ils zont habitués à être un peu vifs dans leurs mouvements, et zi vous ne zuivez pas mon conzeil, diable m’emporte zi je pourrais les empêcher de vous flanquer par la fenêtre ! »

Cette insinuation amicale ayant calmé l’ardeur de M. Bounderby, M. Gradgrind put enfin placer son exposé éminemment pratique du fait en question.

« Peu importe, dit-il, qu’on doive s’attendre à voir revenir un jour ou l’autre la personne dont il s’agit, ou que le contraire soit plus probable. Il est parti, et pour le moment il n’y a guère d’espoir de le voir reparaître. Tout le monde, je crois, est d’accord sur ces points ?

– Accordé, mozieu. Ne zortez pas de là ! dit Sleary.

– Je poursuis. Moi qui étais venu pour annoncer au père de cette pauvre fille, Jupe, qu’on ne pouvait plus la recevoir à l’école, à cause de diverses considérations pratiques (que je n’ai pas besoin d’analyser) qui s’opposent à l’admission de tout élève dont les parents ont embrassé telle ou telle profession, je suis prêt, vu le changement de circonstances qu’on m’annonce, à faire une offre à cette enfant. Je consens à me charger de vous, Jupe, à vous élever et à subvenir à vos besoins. La seule condition (outre votre bonne conduite, s’entend) que je vous impose en échange, c’est de décider, à l’instant, si vous voulez m’accompagner ou rester ici. Si vous m’accompagnez, j’exigerai aussi qu’il soit bien entendu que vous n’aurez plus aucune relation avec vos amis ici présents. Ces conditions renferment un résumé succinct de la question.

– En même temps, reprit Sleary, il faut que je dize auzzi un mot, afin que les deux côtés de la bannière zoient également vizibles. Zi vous voulez, Zézile, devenir mon apprentie, vous connaizzez la nature du travail et vous connaizzez vos camarades. Emma Gordon, zur le zein de laquelle vous repozez en ze moment, zera une mère pour vous, et Zoz’phine, une zœur. Je ne prétends pas appartenir moi-même à la famille des anzes, et z’il vous arrivait de perdre l’équilibre, je ne dis pas que je vous épargnerais les gros mots ou que je ne zurerais pas après vous ; mais ze que je prétends, mozieur, z’est qu’il ne m’est pas encore arrivé, dans mes moments de bonne ou de mauvaize humeur, de maltraiter un de mes chevaux, tout en jurant un peu après eux, et je ne compte pas commenzer, à mon âge, à maltraiter, une écuyère. Je n’ai jamais brillé comme orateur, mozieur, et j’ai dit ce que j’avais à dire. »

La dernière partie de ce discours s’adressait à M. Gradgrind, qui l’écouta en inclinant la tête d’un air plein de gravité, puis répliqua :

« La seule observation que j’aie à vous faire, Jupe, afin d’influencer votre décision, c’est qu’une bonne éducation pratique est une chose très-désirable et dont votre père lui-même (à ce qu’on me dit) semble avoir, en ce qui vous concerne, senti et compris l’importance. »

Ces dernières paroles firent sur elle une impression visible. Elle cessa ses violents sanglots, se détacha un peu d’Emma Gordon et regarda en face M. Gradgrind. Tous ses camarades furent frappés du soudain changement qui venait de s’opérer en elle, et poussèrent ensemble une espèce de soupir qui voulait dire :

« Elle ira !

– Réfléchissez bien avant de prendre un parti, Jupe, dit par forme d’avertissement préalable M. Gradgrind ; je ne vous dis que cela. Réfléchissez bien avant de prendre un parti.

– Lorsque père reviendra, cria l’enfant qui fondit de nouveau en larmes après un instant de silence, comment pourra-t-il jamais me retrouver, si je m’en vais ?

– Vous pouvez être bien tranquille, dit M. Gradgrind avec le plus grand calme (il calculait toute l’affaire comme il eût fait une addition) ; vous pouvez être bien tranquille, Jupe, quant à cela. En pareil cas, votre père, je présume, devra commencer par retrouver monsieur…

– Zleary. Z’est mon nom et je n’en rougis pas. Connu d’un bout à l’autre de l’Angleterre pour n’avoir jamais laizzé un zou de dette derrière lui.

– Devra commencer par retrouver M. Sleary qui lui indiquera alors le nom de la personne chez qui vous êtes. Je n’aurais pas le droit de vous retenir contre la volonté de votre père, et M. Jupe n’aura pas beaucoup de peine à découvrir, à un moment donné, l’adresse de M. Thomas Gradgrind de Cokeville. Je suis assez connu.

– Azzez connu, répéta M. Sleary avec un geste d’assentiment et en faisant rouler son œil errant. Vous êtes un de zeux qui empêchez un fameux tas d’argent de tomber dans ma caizze… Mais il ne z’agit pas de za pour le moment. »

Il y eut un nouveau silence, puis Sissy s’écria en pleurant, le visage caché dans ses mains :

« Oh ! donnez-moi mes affaires, donnez-moi bien vite mes affaires, et laissez-moi partir avant que mon cœur se brise ! »

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