Charles Dickens - Les temps difficiles (Édition intégrale)

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Roman social, " Les temps difficiles " a pour cadre la ville fictive de Coketown – image de Manchester, le grand centre textile, et de Preston où Charles Dickens a séjourné durant la grève de janvier 1854 – et montre les difficultés d'adaptation des deux classes sociales , la bourgeoisie d'affaires et les ouvriers , à la nouvelle économie issue de la révolution industrielle. L'auteur y dépeint avec un réalisme dénonciateur une classe ouvrière asservie, misérable et moutonnière, abrutie par le travail répétitif, livrée aux démagogues professionnels, que domine une bourgeoisie pragmatique et utilitariste, avide de profits et de pouvoir, persuadée de la nature quasi divine de ses droits et forte de la bonne conscience qu'elle puise dans les lois de l'économie de marché, mais dont il analyse les alibis et présente les travers avec une ironie mordante.

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– Je ne saurais, répliqua Mme Sparsit secouant la tête, je ne saurais le nier, monsieur. »

M. Bounderby fut obligé de quitter la table, et de se poser devant le feu, afin de la mieux considérer, tant il était ravi du relief qu’elle lui donnait.

« Et vous fréquentiez la société la plus huppée ? Une société diantrement élevée, ajouta-t-il en se chauffant les mollets.

– C’est vrai, monsieur ! répliqua Mme Sparsit avec une affectation d’humilité exactement contraire à celle de M. Bounderby, ce qui écartait tout danger d’un conflit.

– Vous comptiez parmi les gens de la plus haute volée, et tout le reste, dit M. Bounderby.

– Oui, monsieur, répliqua Mme Sparsit avec un certain air de veuvage social. Cela est d’une vérité incontestable. »

M. Bounderby, ployant les genoux, embrassa littéralement ses propres jambes en signe de satisfaction et se mit à rire tout haut. Mais on annonça M. et Mlle Gradgrind : il reçut le premier avec une poignée de main et la seconde avec un baiser.

« Pourrait-on faire venir Jupe ici, Bounderby ? demanda M. Gradgrind.

– Certainement. »

Jupe arriva. En entrant, elle fit une révérence à M. Bounderby et à son ami Tom Gradgrind et à Louise également ; mais, dans son trouble, elle eut le malheur d’oublier Mme Sparsit. Le tempétueux Bounderby, ayant remarqué cette omission, jugea à propos de faire les observations suivantes :

« Ah çà, je vous dirai une chose, ma fille. Cette dame, que vous voyez près de la théière, se nomme Mme Sparsit. Cette dame occupe ici la place de maîtresse de maison. Conséquemment, s’il vous arrive encore une fois d’entrer dans une chambre quelconque de cette maison, vous n’y ferez qu’un séjour très-court, si vous ne vous conduisez pas envers madame avec tout le respect dont vous êtes susceptible. Vous saurez que je me moque comme de l’an quarante de la façon dont vous pouvez agir à mon égard ; car je n’ai pas la prétention d’être quelque chose. Loin d’avoir des parents haut placés, je n’ai pas de parents du tout, et je sors de l’écume de la société. Mais je tiens essentiellement à ce que vous agissiez comme il faut envers cette dame ; vous la traiterez avec déférence et respect, ou bien vous ne serez pas reçue chez moi.

– J’aime à croire, Bounderby, dit M. Gradgrind d’un ton conciliant, que Jupe n’est coupable que d’une simple inadvertance.

– Mon ami Tom Gradgrind croit être sûr, madame Sparsit, dit Bounderby, que cette petite n’est coupable que d’une simple inadvertance. Ça me paraît fort probable. Mais vous savez très-bien, madame, que je ne permets pas qu’on vous manque de respect, même par inadvertance.

– Vous êtes bien bon, monsieur, répliqua Mme Sparsit secouant sa tête avec sa pompeuse humilité. Ce n’est pas la peine d’en parler. »

Sissy, qui, pendant ce colloque, s’était faiblement excusée avec des yeux pleins de larmes, fut adjugée à M. Gradgrind par un geste du maître de la maison. Elle se tint immobile, le regard fixé sur son protecteur, et Louise, de son côté, demeura auprès de son père, l’air froid et les yeux baissés, tandis que celui-ci reprenait :

« Jupe, je me suis décidé à vous emmener chez moi et à vous employer, lorsque vous ne serez pas occupée à l’école, auprès de Mme Gradgrind, qui ne jouit pas d’une bonne santé. J’ai expliqué à Mlle Louise (voilà Mlle Louise) la terminaison malheureuse, mais naturelle, de votre récente carrière ; et il est expressément entendu que vous devez oublier tout votre passé et n’y plus faire aucune allusion. C’est à dater d’aujourd’hui seulement que commence votre histoire. Vous êtes restée ignorante, je le sais. »

– Oui, monsieur, très-ignorante, répondit-elle avec une révérence.

– J’aurai la satisfaction de vous faire donner une éducation positive ; et pour tous ceux avec qui le hasard vous mettra en rapport, vous serez une preuve vivante des avantages du système qui doit y présider. Vous allez être relevée et restaurée. Vous aviez coutume, sans doute, de faire la lecture à votre père et aux gens parmi lesquels je vous ai trouvée ? demanda M. Gradgrind, qui lui avait fait signe de se rapprocher et avait baissé la voix avant de formuler cette question.

– Je ne lisais que pour papa et pour Patte-alerte, monsieur. Pardon, je voulais dire pour papa, mais Patte-alerte était toujours là.

– Laissons là Patte-alerte, Jupe, dit M. Gradgrind dont les sourcils s’étaient déjà refrognés. Ce n’est pas la question. Vous aviez donc coutume de faire la lecture à votre père ?

– Oh ! oui, monsieur, mille et mille fois. C’étaient les plus heureux jours… oh ! monsieur, les plus heureux de tous les jours que nous avons passés ensemble ! »

Ce ne fut qu’en ce moment, lorsque sa douleur éclata, que Louise la regarda.

« Et quels ouvrages, demanda M. Gradgrind parlant encore plus bas, lisiez-vous à votre père, Jupe ?

– Des contes de fées, monsieur, et l’histoire du Nain, du Bossu et des Génies, sanglota-t-elle, et du…

– Chut ! dit M. Gradgrind, cela suffit. Ne soufflez plus mot de ces sottises dangereuses. Bounderby, voici un beau sujet pour une éducation réglée, et je suivrai l’opération avec le plus vif intérêt.

– Soit, répondit Bounderby, je vous ai déjà donné mon avis ; je n’aurais pas fait comme vous. Mais fort bien, fort bien. Puisque vous le voulez, très -bien ! »

Ce fut ainsi que M. Gradgrind et sa fille emmenèrent Cécile Jupe à Pierre-Loge, et tout le long de la route, Louise ne prononça pas une seule parole, ni bonne ni mauvaise. M. Bounderby, de son côté, s’en fut à ses occupations journalières. Quant à Mme Sparsit, elle se recueillit à l’ombre de ses formidables sourcils, et resta toute la nuit à méditer dans la profonde obscurité de cette retraite.

12500 francs.

CHAPITRE VIII.

Il ne faut jamais s’étonner.

Donnons de nouveau la tonique, avant de continuer notre air.

Lorsqu’elle avait une demi-douzaine d’années de moins, Louise avait été surprise commençant un jour une conversation avec son frère par ces mots : « Tom, je m’étonne que… » Et sur ce, M. Gradgrind, qui était la personne qui avait surpris ce début de conversation, s’était montré et avait dit : « Louise, il ne faut jamais s’étonner ! »

Cette phrase renfermait le ressort de l’art mécanique et mystérieux de cultiver la raison sans s’abaisser à prendre souci des sentiments ou des affections. Au moyen de l’addition, de la soustraction, de la multiplication et de la division, arrangez tout d’une façon quelconque et ne vous étonnez jamais.

« Amenez-moi, dit Mac Choakumchild, cet enfant qui sait à peine marcher, et je vous garantis qu’il ne s’étonnera jamais. »

Or, outre un grand nombre d’enfants qui savaient à peine marcher, il se trouvait y avoir dans Cokeville toute une population d’enfants qui marchaient vers le monde infini depuis bien longtemps déjà, depuis vingt, trente, quarante, cinquante ans et plus. Ces enfants monstres étant des êtres qui ne pouvaient promener leurs grands corps au milieu d’aucune société humaine sans causer beaucoup d’alarme, les dix-huit sectes religieuses ne discontinuaient pas de s’égratigner réciproquement le visage et de s’arracher mutuellement les cheveux, sous prétexte de s’entendre sur la meilleure méthode à suivre pour arriver à les améliorer. Peine perdue ! N’est-ce pas une chose étonnante, lorsqu’on songe combien les moyens qu’on employait étaient heureusement adaptés au but que l’on se proposait ? Cependant, bien qu’ils différassent d’opinion sur tous les autres points concevables ou inconcevables (surtout sur les points inconcevables), elles se montraient à peu près d’accord pour défendre à ces malheureux enfants de jamais s’étonner. Secte numéro un leur disait qu’ils devaient tout croire sur parole. Secte numéro deux disait qu’ils devaient tout juger d’après les formules de l’économie politique. Secte numéro trois écrivait pour eux de petites brochures aussi lourdes que du plomb, démontrant comme quoi le grand enfant bien sage arrivait invariablement à la caisse d’épargne, tandis que le grand enfant qui se conduisait mal arrivait invariablement à la déportation. Secte numéro quatre, faisant de lugubres efforts pour être amusante (rien que d’en parler les larmes vous en viennent aux yeux), essayait de cacher sous une prose enjouée des trappes scientifiques où il était du devoir de ces grands enfants de se laisser choir. Mais, par exemple, il y avait une chose sur laquelle toutes les sectes étaient d’accord, c’est qu’il ne faut jamais s’étonner.

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