Charles Dickens - Les Grandes Espérances (Édition intégrale)

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Les Grandes Espérances (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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Dans un petit village anglais du Kent, le jeune orphelin Pip mène une existence humble auprès de sa sœur acariâtre et de son mari, le bienveillant forgeron Joe Gargery. Un soir, dans le cimetière où l'enfant est venu s'incliner devant la tombe de ses parents, se produit un événement qui changera plus tard le cours de son existence : il est surpris par un vieux forçat fraîchement échappé de prison qui le contraint violemment à aller chercher des outils dans la forge pour scier ses entraves et l'aider dans sa fuite. Malgré l'adversité de son existence, Pip mène une vie insouciante jusqu'au jour où il est pris comme garçon de compagnie par l'antique Miss Havisham qui vit retirée du monde dans un vaste manoir délabré, cerné d'herbes folles, Satis House.
Les Grandes Espérances est l'un des romans les plus universellement connus de Charles Dickens.

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Table des matières

LES GRANDES ESPÉRANCES Charles Dickens LES GRANDES ESPÉRANCES Édition intégrale

CHAPITRE I.

CHAPITRE II.

CHAPITRE III.

CHAPITRE IV.

CHAPITRE V.

CHAPITRE VI.

CHAPITRE VII.

CHAPITRE VIII.

CHAPITRE IX.

CHAPITRE X.

CHAPITRE XI.

CHAPITRE XII.

CHAPITRE XIII.

CHAPITRE XIV.

CHAPITRE XV.

CHAPITRE XVI.

CHAPITRE XVII.

CHAPITRE XVIII.

CHAPITRE XIX.

CHAPITRE XX.

CHAPITRE XXI.

CHAPITRE XXII.

CHAPITRE XXIII.

CHAPITRE XXIV.

CHAPITRE XXV.

CHAPITRE XXVI.

CHAPITRE XXVII.

CHAPITRE XXVIII.

CHAPITRE XXIX.

CHAPITRE I.

CHAPITRE II.

CHAPITRE III.

CHAPITRE IV.

CHAPITRE V.

CHAPITRE VI.

CHAPITRE VII.

CHAPITRE VIII.

CHAPITRE IX.

CHAPITRE X.

CHAPITRE XI.

CHAPITRE XII.

CHAPITRE XIII.

CHAPITRE XIV.

CHAPITRE XV.

CHAPITRE XVI.

CHAPITRE XVII.

CHAPITRE XVIII.

CHAPITRE XIX.

CHAPITRE XX.

CHAPITRE XXI.

CHAPITRE XXII.

CHAPITRE XXIII.

CHAPITRE XXIV.

CHAPITRE XXV.

CHAPITRE XXVI.

CHAPITRE XXVII.

CHAPITRE XXVIII.

CHAPITRE XXIX.

CHAPITRE XXX.

Charles Dickens

LES GRANDES ESPÉRANCES

Édition intégrale

TOME PREMIER

CHAPITRE I.

Le nom de famille de mon père étant Pirrip, et mon nom de baptême Philip, ma langue enfantine ne put jamais former de ces deux mots rien de plus long et de plus explicite que Pip. C’est ainsi que je m’appelai moi-même Pip, et que tout le monde m’appela Pip.

Si je donne Pirrip comme le nom de famille de mon père, c’est d’après l’autorité de l’épitaphe de son tombeau, et l’attestation de ma sœur, Mrs Joe Gargery, qui a épousé le forgeron. N’ayant jamais vu ni mon père, ni ma mère, même en portrait puisqu’ils vivaient bien avant les photographes, la première idée que je me formai de leur personne fut tirée, avec assez peu de raison, du reste, de leurs pierres tumulaires. La forme des lettres tracées sur celle de mon père me donna l’idée bizarre que c’était un homme brun, fort, carré, ayant les cheveux noirs et frisés. De la tournure et des caractères de cette inscription : Et aussi Georgiana, épouse du ci-dessus, je tirai la conclusion enfantine que ma mère avait été une femme faible et maladive. Les cinq petites losanges de pierre, d’environ un pied et demi de longueur, qui étaient rangées avec soin à côté de leur tombe, et dédiées à la mémoire de cinq petits frères qui avaient quitté ce monde après y être à peine entrés, firent naître en moi une pensée que j’ai religieusement conservée depuis, c’est qu’ils étaient venus en ce monde couchés sur leurs dos, les mains dans les poches de leurs pantalons, et qu’ils n’étaient jamais sortis de cet état d’immobilité.

Notre pays est une contrée marécageuse, située à vingt milles de la mer, près de la rivière qui y conduit en serpentant. La première impression que j’éprouvai de l’existence des choses extérieures semble m’être venue par une mémorable après-midi, froide, tirant vers le soir. À ce moment, je devinai que ce lieu glacé, envahi par les orties, était le cimetière ; que Philip Pirrip, décédé dans cette paroisse, et Georgiana, sa femme, y étaient enterrés ; que Alexander, Bartholomew, Abraham, Tobias et Roger, fils desdits, y étaient également morts et enterrés ; que ce grand désert plat, au delà du cimetière, entrecoupé de murailles, de fossés, et de portes, avec des bestiaux qui y paissaient çà et là, se composait de marais ; que cette petite ligne de plomb plus loin était la rivière, et que cette vaste étendue, plus éloignée encore, et d’où nous venait le vent, était la mer ; et ce petit amas de chairs tremblantes effrayé de tout cela et commençant à crier, était Pip.

« Tais-toi ! s’écria une voix terrible, au moment où un homme parut au milieu des tombes, près du portail de l’église. Tiens-toi tranquille, petit drôle, où je te coupe la gorge ! »

C’était un homme effrayant à voir, vêtu tout en gris, avec un anneau de fer à la jambe ; un homme sans chapeau, avec des souliers usés et troués, et une vieille loque autour de la tête ; un homme trempé par la pluie, tout couvert de boue, estropié par les pierres, écorché par les cailloux, déchiré par les épines, piqué par les orties, égratigné par les ronces ; un homme qui boitait, grelottait, grognait, dont les yeux flamboyaient, et dont les dents claquaient, lorsqu’il me saisit par le menton.

« Oh ! monsieur, ne me coupez pas la gorge !… m’écriai-je avec terreur. Je vous en prie, monsieur…, ne me faites pas de mal !…

– Dis-moi ton nom, fit l’homme, et vivement !

– Pip, monsieur…

– Encore une fois, dit l’homme en me fixant, ton nom… ton nom ?…

– Pip… Pip… monsieur…

– Montre-nous où tu demeures, dit l’homme, montre-nous ta maison. »

J’indiquai du doigt notre village, qu’on apercevait parmi les aulnes et les peupliers, à un mille ou deux de l’église.

L’homme, après m’avoir examiné pendant quelques minutes, me retourna la tête en bas, les pieds en l’air et vida mes poches. Elles ne contenaient qu’un morceau de pain. Quand je revins à moi, il avait agi si brusquement, et j’avais été si effrayé, que je voyais tout sens dessus dessous, et que le clocher de l’église semblait être à mes pieds ; quand je revins à moi, dis-je, j’étais assis sur une grosse pierre, où je tremblais pendant qu’il dévorait mon pain avec avidité.

« Mon jeune gaillard, dit l’homme, en se léchant les lèvres, tu as des joues bien grasses. »

Je crois qu’effectivement mes joues étaient grasses, bien que je fusse resté petit et faible pour mon âge.

« Du diable si je ne les mangerais pas ! dit l’homme en faisant un signe de tête menaçant, je crois même que j’en ai quelque envie. »

J’exprimai l’espoir qu’il n’en ferait rien, et je me cramponnai plus solidement à la pierre sur laquelle il m’avait placé, autant pour m’y tenir en équilibre que pour m’empêcher de crier.

« Allons, dit l’homme, parle ! où est ta mère ?

– Là, monsieur ! » répondis-je.

Il fit un mouvement, puis quelques pas, et s’arrêta pour regarder par-dessus son épaule.

« Là, monsieur ! repris-je timidement en montrant la tombe. Aussi Georgiana. C’est ma mère !

– Oh ! dit-il en revenant, et c’est ton père qui est là étendu à côté de ta mère ?

– Oui, monsieur, dis-je, c’est lui, défunt de cette paroisse.

– Ah ! murmura-t-il en réfléchissant, avec qui demeures-tu, en supposant qu’on te laisse demeurer quelque part, ce dont je ne suis pas certain ?

– Avec ma sœur, monsieur… Mrs Joe Gargery, la femme de Joe Gargery, le forgeron, monsieur.

– Le forgeron… hein ? » dit-il en regardant le bas de sa jambe.

Après avoir pendant un instant promené ses yeux alternativement sur moi et sur sa jambe, il me prit dans ses bras, me souleva, et, me tenant de manière à ce que ses yeux plongeassent dans les miens, de haut en bas, et les miens dans les siens, de bas en haut, il dit :

« Maintenant, écoute-moi bien, c’est toi qui vas décider si tu dois vivre. Tu sais ce que c’est qu’une lime ?

– Oui, monsieur…

– Tu sais aussi ce que c’est que des vivres ?

– Oui, monsieur… »

Après chaque question, il me secouait un peu plus fort, comme pour me donner une idée plus sensible de mon abandon et du danger que je courais.

« Tu me trouveras une lime… »

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