Wolfgang Bendick - Les Néo-Ruraux Tome 2 - Le Fromager

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Les Néo-Ruraux Tome 2: Le Fromager: краткое содержание, описание и аннотация

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"Qu'est-ce qu'ils sont courageux !", disaient souvent les gens quand ils parlaient de nous. Mais c'était plutôt notre manque de savoir que notre courage qui nous avait mené ici. Notre entêtement et la conviction qu'une vie était possible à cet endroit nous ont permis de tenir bon malgré tout. Et certainement que la chance a aussi souvent été de notre côté, et petit à petit, nos erreurs et ce que nous avons appris se sont unis en ce que l'on nomme l'expérience.
Nous nous sommes lancés dans la fabrication de fromage. Nous avons vite appris à faire du bon fromage et cette réputation nous a donné un nouvel élan. Nous allions transformer notre petite ferme en un jardin d'Éden ! D'année en année, les versants devenaient de plus en plus verts et après vingt ans, les fougères ont cessé de résister à nos efforts !
Mais nous étions aussi sollicités autour de nous. Tirés de notre vie d'ermites, nous sommes devenus petit à petit une partie de la commune, au sens propre du terme.
Ce livre est la suite du tome 1 " Le Berger " et continue de raconter l'histoire d'une famille de néo-paysans et d'une vallée perdue des Pyrénées. Il donne des conseils précieux sur la vie quotidienne d'une ferme de montagne, sur les problèmes rencontrés avec les animaux ou avec la technique et surtout sur la fabrication de fromage. Il témoigne également de la magnificence de la nature avec laquelle, avec le temps, nous avons appris à ne faire plus qu'un…

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Alors ça tombe bien quand Elie me dit qu’il a rencontré Maryse, l’ancienne propriétaire de notre ferme. Son mari, André, est mort récemment et est enterré dans le caveau familial. Depuis, elle a également abandonné son magasin à Castillon, la « bonneterie », où elle vendait des boutons et des fils à coudre les jours de marché. Elle ne fait plus non plus la tournée avec sa camionnette, une ‘Estafette’ vert tilleul, pour vendre ses fils. Le mercredi, elle tournait toujours dans la Belle Verte, notre vallée où elle rendait visite à ses clients réguliers. Chaque après-midi, on voyait sa camionnette garée dans la carrière de Lourein, à côté du Minibus de Pépé Rouget, qui, parce qu’il n’y avait pas école, ne circulait que le soir. D’après les mouvements rythmiques du véhicule, elle donnait des cours de couture sur sa machine. Les mauvaises langues comme Esther prétendaient qu’elle pratiquait le ‘métier horizontal’, qu’elle était une ‘puta’…

Quoi qu’il en soit, Maryse a dit à Elie qu’elle voulait vendre le restant de ses terres dans la vallée. Je descends alors en ville pour lui rendre visite dans la maison où elle veut passer ses vieux jours et qu’elle a achetée avec l’argent de la vente de notre ferme. C’est une journée pluvieuse et fraîche. Après un échange de nouvelles de la vallée, Jousepoun, son frère, se joint à nous, mouillé par la pluie et sentant comme un mouton, le béret sur la tête couvert de gouttes d’eau comme des perles, la clope mouillée et éteinte dans l’angle de sa bouche. Il se pose devant le chauffage électrique chauffé au rouge pour sécher ses vêtements et participe à notre conversation en silence. Ça sent fortement le cramé. Mais ici en ville, il y a d’autres odeurs qu’à la campagne ! Au bout d’un moment, nous nous rendons compte que de la fumée s’élève de ses vêtements. Nous nous levons d’un coup. Maryse le retourne et nous essayons d’éteindre les flammes qui dansent sur le feutre de sa pèlerine avec nos mains. On réussit à en finir avec une serviette mouillée. Puis nous lui arrachons son manteau. Heureusement, il est tellement habillé qu’il n’a pas pris feu lui-même ! Après que Maryse eut fini de l’engueuler, nous éclatons tous de rire et nous abordons la raison de ma visite.

Maryse et Joseph ont un autre frère qui vit dans le Gers. Son mari étant décédé, le partage est devenu plus facile et ils veulent vendre le reste de leurs terres dans la vallée. En plus des deux prés, ils ont quelques hectares en face de chez nous avec des granges en ruines dessus. Ce serait pratique pour nous. Avec les terres du Canadien et du garde champêtre, on pourrait accumuler 10 hectares de plus. Avec les autres terres que nous avons achetées depuis, nous arriverions à 2 SAU (Surface Agricole Utilisable) et Doris pourrait aussi s’installer et obtenir la prime d’installation. Ainsi elle aurait droit plus tard à une retraite, qu’elle n’a pas en tant qu’aide familiale. Nous discutons un moment et tombons d’accord sur 6000 Francs. Elle insiste sur cette somme, car devant partager avec ses deux frères il ne lui en restera plus que 2000. « Pour l’instant, Antoine a ses vaches dessus ! », je dis, « Vous devez lui parler afin qu’il n’y ait pas d’ennuis plus tard. » « Je ne lui parle pas ! Il squatte les terres, on lui en a jamais donné l’autorisation ! En plus, il est à moitié à la retraite ! Il paraît qu’il touche une pension depuis son infarctus ». Elle veut tout discuter avec son frère pour que l’on puisse aller chez le notaire sous peu.

En rentrant, je m’arrête chez Antoine. Je lui dis : « Maryse veut nous vendre le reste de ses terres », impatient de voir sa réaction. Il devient tout rouge, puis il se reprend et crache : « Je vais la faire chier, elle m’a déjà trahi quand elle vous a vendu la ferme ! » Je lui réponds : « Tu n’avais qu’à acheter la ferme, à l’époque ! » « Je ne dépense pas d’argent pour des terres quand on peut les avoir gratuitement ! A l’époque, tu m’as pris mes terres, cette fois je saurai t’en empêcher ! Je vais lui rendre la vie difficile à cette garce, tu peux lui faire la commission ! » Et il me laisse planté là. Au moins maintenant les choses sont plus claires pour moi. J’appelle Maryse et je lui raconte notre conversation. « Je vais lui montrer ! Il pense pouvoir faire ce qu’il veut, celui-là ! On maintient la vente ! » Mais de mon côté, je n’en suis plus si sûr…

Trois jours plus tard, je vois sa voiture garée devant la maison d’Antoine. Le lendemain matin, elle est toujours là. Plusieurs années plus tard, Antoine en hérite, ainsi que de ses terres…

MADAME BERNAGOU

L’été, nous allons toutes les deux semaines à Sentein pour faire le marché. En fait, ce lieu a un vrai caractère de village, car il n’est pas, comme la plupart des autres localités, construit des deux côtés de la rue principale. Le centre est sans aucun doute l’ancienne église fortifiée, avec ses trois tours différentes. De là, une route sinueuse mène à Antras, une autre se poursuit dans la vallée du Lez jusqu’aux anciennes mines au Bocart, endroit où l’on traitait le minerai des mines du Bentaillou puis, comme piste dans les montagnes jusqu’à l’étang d’Araing. Sur les pentes se dressent encore de nombreux pylônes en fer, la plupart privés de leurs câbles sur lesquels le minerai était transporté jusque dans la vallée. Cet endroit, autrefois accessible même par un tramway, nous fascine et nous venons souvent ici pour faire de la randonnée et de ‘l’exploration’.

Après la fermeture des usines, certains paysans ont enlevé les câbles des mâts pour construire de petits téléphériques pour le transport de fumier et de foin, comme Daniel, un vieux paysan, qui avait encore quelques chèvres avec lesquelles, accompagné de sa femme, il participait à « Autrefois le Couserans ». C’est une manifestation d’anciennes machines et coutumes qui a lieux chaque mois d’aout à St. Girons. Il avait, plus jeune, travaillé dans les mines et racontait drôlement bien la vie d’autrefois. Dans sa famille ils ont tous dépassés l’âge de cent ans. D’autres ont défait les gros câbles porteurs et construit des clôtures avec les torons, les tresses plus minces qui ressemblent à un tire-bouchon sans fin. Les bâtiments situés en bas de la vallée contiennent encore les machines de broyage et de tri des minerais qui étaient transportés par camion ou par tramway vers St. Girons, puis par train jusqu’aux usines de transformation. Sous les toits en tôle rouillée, nous trouvons des machines, arrêtées au milieu de l’exploitation, dont nous ne pouvons que deviner l’utilisation. Des tonneaux de produits chimiques utilisés pour extraire les métaux sont entreposés. Certains ont été renversés, soit par des vandales soit par le temps, et autour de ceux-ci s’est répandu leur contenu certainement toxique. Deux VW tout-terrain tout neufs sont encore dans la cour. Des appareils électriques, jamais mis en service et encore emballés dans leurs caisses de transport se trouvent dans les galeries, et les baraques en bois ont été en partie démolies pour servir ailleurs comme matériaux de construction. Fascinant, mais dangereux ! Surtout pour l’environnement, l’eau. Parce que tôt ou tard, tout finira là-dedans !

En 1975, peu avant notre arrivée, les mines ont été fermées après plus d’un siècle d’exploitation. Au 19 èmeet 20 èmesiècle, l’exploitation avait atteint son apogée. On m’a dit que vers la fin, une société allemande projetait de reprendre les mines et de continuer le travail, ou qu’EDF reprendrait tout et fermerait le site. En tant que bons patriotes, les responsables ont choisi la deuxième solution et le chômage et la pollution qui allaient avec.

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