Herman Melville - Herman Melville - Moby Dick (Édition intégrale)

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Herman Melville : Moby Dick (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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" Appelez-moi Ismaël. Voici quelques années – peu importe combien – le porte-monnaie vide ou presque, rien ne me retenant à terre, je songeai à naviguer un peu et à voir l'étendue liquide du globe. C'est une méthode à moi pour secouer la mélancolie et rajeunir le sang. "
Attiré par la mer et le large, Ismaël, le narrateur, décide de partir à la chasse à la baleine. Il embarque sur le Pequod, baleinier commandé par le capitaine Achab, avec son nouvel ami Queequeg. Ismaël se rend vite compte que le bateau ne chasse pas uniquement pour alimenter le marché de la baleine. L'ouvrage Moby Dick de Herman Melviille est un monument érigé à la gloire de marins téméraires, ainsi qu'une ode à la folie humaine. Clairté du style, puissance des descriptions. Un roman grandiose.

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– Oui, oui, disait Stubb, le deuxième second, Starbuck est l’homme le plus prudent que vous trouverez jamais parmi les chasseurs de baleines. Mais nous verrons ce que signifie exactement ce mot de « prudent » dans la bouche d’un homme comme Stubb, comme dans celle de presque n’importe quel chasseur de baleines.

Starbuck n’était pas un croisé en quête de périls ; le courage, chez lui, n’était pas affaire de sentiment, mais un instrument utile qu’il avait toujours à portée de main dans les circonstances où il y allait de la vie. D’autre part, il considérait peut-être, dans cette affaire de pêche, que le courage était une matière première faisant partie de l’approvisionnement du navire, tout comme son bœuf salé et son pain et qu’il ne convenait pas de le gaspiller sottement. C’est la raison pour laquelle il répugnait à mettre les pirogues à la mer après le coucher du soleil, ou à s’acharner à combattre un poisson qui s’obstinait à lutter car, pensait Starbuck, je suis sur cet océan de dangers pour tuer des baleines afin de subvenir à mon existence et non pour subvenir à la leur, et qu’elles aient tué des centaines d’hommes, Starbuck le savait bien. Comment mourut son propre père ? Où, dans les abîmes sans fond, retrouverait-il les membres déchirés de son frère ?

Portant de tels souvenirs, enclin, je l’ai dit à une certaine superstition, le courage de ce Starbuck, qui pouvait néanmoins grandir encore, devait vraiment être remarquable. Mais il n’appartenait pas au domaine de la nature et de la raison le fait qu’un homme de cette trempe, marqué de souvenirs et d’expériences terribles, ait des défaillances permettant à un principe secret de rompre en lui les digues, lors d’une circonstance prédisposante, et de consumer d’un coup son courage. Si brave qu’il pût être, c’était de cette sorte de bravoure propre à certains hommes intrépides qui, demeurant fermes dans la lutte contre les océans, les vents, les baleines ou n’importe quelle horreur irrationnelle tangible, ne peuvent pas supporter ces terreurs plus épouvantantes parce que d’ordre spirituel qui s’amassent parfois sous les sourcils froncés d’un homme puissant et hors de lui.

Mais si la suite du récit devait révéler l’anéantissement total de la force morale de ce pauvre Starbuck, c’est à peine si j’aurais le cœur de l’écrire car rien n’est plus douloureux, non, révoltant, que d’amener au jour l’écroulement de la vaillance d’une âme. Considérés en tant que compagnies anonymes et en tant que nations, les hommes paraissent haïssables ; il peut bien y avoir des valets, des fous et des meurtriers ; les hommes peuvent bien avoir des visages mesquins et ingrats ; mais l’homme, dans l’idéal, est une créature si noble, si éclatante, si grande et si lumineuse que ses frères devraient courir jeter leurs manteaux les plus précieux sur la souillure d’une ignominie qui se fait jour en lui. Cette force virile et immaculée que nous sentons en nous, dans notre moi le plus inaccessible, si profond qu’elle demeure intacte alors que s’est effondré tout ce que nous voyons du caractère d’un homme, cette dignité saigne de la plus poignante angoisse devant une déchéance mise à nu. La piété elle-même, devant un si honteux spectacle, ne peut étouffer tout à fait ses reproches envers les astres qui l’ont permise. Mais cette noblesse dont je parle n’est pas celle des rois et des magistrats, c’est cette noblesse sans limites qui n’est pas investie par la robe. Tu la verras briller dans le bras qui lève la pioche ou qui plante un clou, cette dignité du peuple venue de Dieu, et qui irradie sans fin de toutes les mains. De Dieu lui-même. Le Grand, l’Absolu ! Le centre et la circonférence de toute démocratie. Son omniprésence, notre divine égalité !

Dès lors si, par la suite, je revêts les plus misérables marins, les renégats et les réprouvés de hautes vertus, fussent-elles sombres ; si je tisse autour d’eux des grâces tragiques ; si même le plus triste, peut-être le plus avili d’entre eux s’élève parfois jusqu’aux sommets les plus sublimes ; si je pose au bras d’un travailleur un rayon de lumière éthérée ; si je déploie un arc-en-ciel sur le désastre de leur soleil couchant ; toi, juste Esprit d’Égalité, soutiens-moi contre la critique des hommes, toi qui as étendu un seul manteau royal d’humanité sur tous mes semblables ! Soutiens-moi, Toi le Grand Être social qui n’a pas refusé au convict basané, Bunyan, la pâle perle de la poésie ; Toi qui as revêtu de l’or le plus fin en feuilles deux fois amincies le bras estropié et perdu du vieux Cervantès ; toi qui as tiré du ruisseau Andrew Jackson pour le hisser sur un cheval de guerre, qui l’a élevé de façon foudroyante, plus haut qu’un trône ! Toi qui dans tes puissantes démarches terrestres cueilles les maîtres de la supériorité parmi le peuple souverain, soutiens-moi, ô Dieu !

CHAPITRE XXVII Chevaliers et écuyers (suite)

Stubb était deuxième second. Il était natif du cap Cod et dès lors, selon l’usage de l’endroit, on l’appelait un homme-du-cap-Cod. Un Roger Bontemps ; ni poltron, ni brave ; prenant les dangers tels qu’ils venaient avec un air indifférent. Lorsqu’il se trouvait engagé dans le moment le plus décisif de la chasse, il travaillait avec calme et sang-froid comme un compagnon menuisier engagé à l’année. De belle humeur, à l’aise, insouciant, il présidait sa baleinière comme si la plus meurtrière rencontre n’était qu’un dîner et ses canotiers des convives. Il était aussi maniaque, en ce qui concernait les aménagements confortables dans sa partie de la pirogue, qu’un vieux cocher de diligence l’est pour son siège. Proche de la baleine, au moment crucial du combat, il maniait sa lance impitoyable avec une froide désinvolture, comme un chaudronnier-au-sifflet son marteau. Flanc contre flanc avec le monstre le plus furieux, il fredonnait ses vieux airs de rigodon. Une longue expérience avait pour ce Stubb transformé les mâchoires de la mort en chaise-longue. Ce qu’il pensait de la mort elle-même, on l’ignore. Qu’il y ait jamais pensé ou non, c’est une question que l’on pourrait se poser, mais s’il venait à y songer après un repas copieux, il ne fait pas de doute qu’en bon marin il la considérait comme un appel au quart à grimper au mât en trébuchant, et à s’agiter là-haut au sujet de quelque chose qui lui serait révélé après qu’il eut obéi à l’ordre et pas avant.

Ce qui, peut-être, entre autres, faisait de Stubb un homme insouciant et sans peur, clopinant si gaiement sous le fardeau de la vie dans un monde de graves porteurs de faix, tous ployés vers la terre sous leurs ballots, ce qui contribuait à provoquer cette bonne humeur presque sacrilège en lui, ce devait être sa pipe, car, tout comme son nez, sa courte petite pipe noire était un trait de son visage. Vous vous seriez plutôt attendu à le voir sauter de son hamac sans son nez que sans sa pipe. Il avait à portée de main, dans un râtelier, tout un bataillon de pipes déjà bourrées et, lorsqu’il allait se coucher, il les fumait l’une après l’autre, les allumant l’une à l’autre, jusqu’à extermination de la rangée, puis il les bourrait à nouveau afin qu’elles soient prêtes car, lorsque Stubb s’habillait, la première chose qu’il faisait n’était pas d’enfiler ses jambes dans son pantalon mais sa pipe dans sa bouche.

Je pense que dans le fait de fumer sans arrêt résidait l’une des raisons au moins de sa curieuse disposition d’esprit ; car chacun sait que l’air ambiant, que ce soit à terre ou sur mer, est effroyablement infesté par les misères sans nom que les mortels innombrables ont exhalées avec leur dernier souffle. Lors d’épidémies de choléra, il y a des gens pour se promener avec un mouchoir imprégné de camphre sur la bouche ; de même, contre toute épreuve mortelle, la fumée du tabac de Stubb devait servir d’agent désinfectant.

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