Herman Melville - Herman Melville - Moby Dick (Édition intégrale)

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Herman Melville : Moby Dick (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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" Appelez-moi Ismaël. Voici quelques années – peu importe combien – le porte-monnaie vide ou presque, rien ne me retenant à terre, je songeai à naviguer un peu et à voir l'étendue liquide du globe. C'est une méthode à moi pour secouer la mélancolie et rajeunir le sang. "
Attiré par la mer et le large, Ismaël, le narrateur, décide de partir à la chasse à la baleine. Il embarque sur le Pequod, baleinier commandé par le capitaine Achab, avec son nouvel ami Queequeg. Ismaël se rend vite compte que le bateau ne chasse pas uniquement pour alimenter le marché de la baleine. L'ouvrage Moby Dick de Herman Melviille est un monument érigé à la gloire de marins téméraires, ainsi qu'une ode à la folie humaine. Clairté du style, puissance des descriptions. Un roman grandiose.

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Aucun commerce, presque aucune communication ne s’établirent entre l’Europe et le long territoire des opulentes provinces espagnoles de la côte Pacifique jusqu’à ce que les baleiniers aient doublé le cap Horn. Ce fut le chasseur de baleine qui, le premier, fit une brèche dans la politique jalouse de la couronne d’Espagne envers ses colonies, et si l’espace ne m’était pas mesuré, je pourrais prouver clairement comment, grâce à ces baleiniers, s’est progressivement élaborée la libération du Pérou, du Chili, et de la Bolivie du joug de la vieille Espagne et comment une éternelle démocratie a pu, dès lors, lui succéder.

C’est un chasseur de baleines qui a donné au monde aux yeux dessillés cette grande Amérique des antipodes, l’Australie. Après la première découverte qu’en fit par erreur un Hollandais, tous les autres navires fuirent ses côtes barbares comme la peste, mais le baleinier y relâcha, et c’est lui qui a vraiment enfanté cette colonie à présent puissante. De plus, à l’aube des premiers établissements australiens, les émigrants furent plusieurs fois sauvés de la famine par le charitable biscuit du baleinier venant, par bonheur, mouiller l’ancre dans leurs eaux. Les îles innombrables de la Polynésie s’accordent à attester une même vérité et rendent hommage au commerce fait avec les baleiniers qui ouvrirent la voie aux marchands et aux missionnaires, et en bien des cas les amenèrent eux-mêmes à destination. Et si ce pays deux fois verrouillé qu’est le Japon devient une fois hospitalier, c’est au baleinier seul qu’en reviendra un mérite qu’il est sur le point de gagner.

Si, résistant à toutes ces preuves, vous persistez à déclarer que rien de noble, rien de beau n’est lié à la pêche à la baleine, alors je suis prêt à rompre ici cinquante lances avec vous et à vous désarçonner à chaque coup, le heaume fendu.

La baleine n’a pas son auteur célèbre, sa chasse pas de chroniqueur fameux, direz-vous.

La baleine pas son auteur célèbre, sa chasse pas de chroniqueur fameux ? Qui le premier a décrit le Léviathan ? Qui sinon le grand Job ? Qui a écrit le premier récit d’une campagne de pêche à la baleine ? Qui, sinon un roi non parmi les moindres, Alfred, surnommé le Grand, lequel transcrivit de sa plume royale l’histoire que lui en conta Other, le chasseur norvégien de baleines de cette époque ! Et qui a fait de nous un ardent panégyrique au Parlement. Qui sinon Edmund Burke !

C’est bien vrai, mais les baleiniers eux-mêmes sont de pauvres diables, ils n’ont pas de sang bleu dans les veines.

Pas de sang bleu dans les veines ? Ils ont dans les veines un sang meilleur que le sang royal. La grand-mère de Benjamin Franklin était Mary Morrel, puis, par alliance, Mary Folger, c’est le nom des premiers fondateurs de Nantucket, elle fut l’ancêtre d’une longue lignée de Folger et des harponneurs – tous parents du noble Benjamin – qui, en ce jour, lance son harpon d’un côté du monde à l’autre.

Soit encore ! mais cependant tout le monde trouve quelque chose de peu honorable à la pêche à la baleine.

Pas respectable, la chasse à la baleine ? La chasse à la baleine est impériale !

Une vieille loi statutaire anglaise la déclare « poisson royal ».

Oh ! ce n’est qu’un mot ! La baleine n’a jamais joué de rôle éclatant d’aucune manière.

La baleine n’a jamais joué de rôle éclatant ?

Lors de l’un des grands triomphes célébrés en l’honneur d’un général romain entrant dans la capitale du monde, les fanons d’une baleine, transportés depuis la côte de Syrie, furent la plus grande attraction d’une procession entraînée au son des cymbales.

Je le crois puisque vous le dites, mais dites tout ce que vous voulez, il n’y a pas de dignité véritable dans la chasse à la baleine.

Pas de dignité dans la chasse à la baleine ? La dignité de notre vocation, le ciel même l’atteste. La Baleine est une constellation australe. Il suffit ! Enfoncez votre chapeau devant le Tsar et tirez-le à Queequeg ! Il suffit ! Je connais un homme qui, au cours de sa vie, a pris trois cent cinquante baleines. Je tiens cet homme pour plus respectable que ce grand capitaine de l’Antiquité qui s’est vanté d’avoir pris autant de villes fortes.

Quant à moi, si, par chance, une puissance non encore révélée est en moi, si je mérite jamais quelque vraie réputation dans ce monde avare, à laquelle je puisse raisonnablement prétendre ; si j’accomplis dans l’avenir quelque chose qu’un homme, somme toute, préfère avoir fait plutôt que laisser à faire ; si, à ma mort, mes exécuteurs testamentaires, ou plus probablement mes créanciers, trouvent quelque précieux manuscrit dans mon bureau, j’en impute d’ores et déjà ici tout l’honneur et toute la gloire à la chasse à la baleine, car un navire baleinier fut mon Yale et mon Harvard.

CHAPITRE XXV

Post-scriptum

Pour prouver la dignité de la chasse à la baleine, j’aimerais n’avancer que des faits établis. Fort de ceux-ci, un avocat qui tairait tout à fait une conjecture raisonnable, représentant un atout majeur en faveur de sa cause, ne serait-il pas à blâmer ?

Il est de notoriété publique qu’au couronnement des rois et des reines, de notre temps encore, la remise de leurs charges s’accompagne d’un curieux assaisonnement. Il y a une salière dite d’État et peut-être un huilier d’État. Que fait-on exactement avec le sel, qui le sait ? Toutefois je suis absolument sûr que, lors du couronnement, la tête d’un roi est solennellement huilée comme une tête de salade. Pourtant serait-il concevable qu’on l’oigne dans l’intention de faire fonctionner au mieux ses rouages, comme on huile un mécanisme ? Il y a là matière à mainte méditation sur la dignité essentielle du procédé car, dans la vie courante nous avons une opinion piètre, voire méprisante, d’un individu qui se graisse les cheveux et dégage l’odeur consécutive à pareille onction. En vérité, un homme d’âge mûr qui utilise, si ce n’est médicalement, une huile pour les cheveux, cet homme a vraisemblablement en lui un point faible. Et en général il ne peut guère avoir d’envergure.

Mais la seule question qui m’intéresse ici : quelle sorte d’huile emploie-t-on lors des couronnements ? Sans aucun doute ce ne peut être de l’huile d’olive, ni de l’huile de Macassar, ni de l’huile de ricin, ni de la graisse d’ours, ni du thran, ni de l’huile de foie de morue. Quelle huile donc sinon l’huile de cachalot, vierge et pure, la plus douce de toutes les huiles ?

Pensez à cela, loyaux sujets de Grande-Bretagne ! Nous autres baleiniers, nous fournissons à vos rois et à vos reines la matière première de leur couronnement !

CHAPITRE XXVI Chevaliers et écuyers

Le premier second du Péquod était Starbuck, natif de Nantucket et d’ascendance quaker. Il était grand, grave et, bien que né sur une côte glaciale, il paraissait bien adapté à supporter les latitudes brûlantes ; sa chair étant aussi dure qu’un biscuit deux fois cuit. Transporté aux Indes, son sang vif ne se gâterait pas comme la bière en boîte. Il avait dû naître en période de sécheresse ou lors d’une famine générale, ou l’un de ces jours de jeûne pour lesquels son État est célèbre. Il n’avait vu que quelque trente étés arides, mais ceux-ci avaient desséché tout superflu charnel. Mais cette maigreur, pour l’appeler ainsi, ne paraissait pas davantage provoquée par l’angoisse et le souci qu’elle ne paraissait révéler quelque maladie du corps. Elle n’était que condensation de l’homme. Il n’était pas désagréable à regarder, au contraire. Sa peau nette et serrée était parfaitement ajustée et l’enveloppait étroitement, sa force et sa santé y étaient embaumées et l’on eût dit une momie rendue à la vie ; ce Starbuck semblait bâti pour tout endurer tant dans le présent que pour de longues années à venir ; sa vitalité intérieure était une garantie de bon fonctionnement sous tous les climats, de la neige polaire au soleil torride, tel un chronomètre de précision. Regardant au fond de ses yeux, il semblait qu’on pût voir subsister les images des milliers de dangers qu’il avait calmement affrontés au cours de sa vie. Un homme réservé et ferme dont presque toute la vie était action éloquente au lieu d’être un morceau d’éloquence banale. Pourtant, malgré sa pondération, son courage, sa force d’âme, quelques traits de son caractère les altéraient parfois et en certains cas semblaient l’emporter sur ces vertus. Une conscience exceptionnelle pour un marin, un esprit naturellement religieux, la solitude de sa vie en mer l’avaient fortement incliné vers la superstition, mais vers cette sorte de superstition qui, chez certains, semble relever plus de l’intelligence que de l’ignorance. Les présages extérieurs comme ses pressentiments intérieurs étaient son fort. Et s’il arrivait qu’ils vinssent à courber l’acier bien trempé de son âme, combien les souvenirs lointains et tendres de sa jeune femme cap-codaise et ceux de son enfant tendaient à courber plus avant sa vigoureuse nature, le rendant ainsi plus accessible à ces influences secrètes qui, chez les moins hésitants parfois, retient l’élan de cette folle témérité, dont d’autres font souvent preuve face aux vicissitudes les plus périlleuses de la pêche : « Je ne veux pas, dans ma pirogue, d’un homme qui n’ait pas peur de la baleine », disait Starbuck. Il semble qu’il ait voulu signifier par là que le courage le plus efficace et le plus sûr découlait d’une juste estimation du danger et que, dès lors, un homme n’ayant absolument peur de rien est un compagnon beaucoup plus redoutable qu’un lâche.

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