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Frédéric Dard: Ne soldez pas grand-mère, elle brosse encore

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Frédéric Dard Ne soldez pas grand-mère, elle brosse encore

Ne soldez pas grand-mère, elle brosse encore: краткое содержание, описание и аннотация

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La nouvelle est tombée, sèche comme un coup de bite d'octogénaire : il n'existe, dans notre bon vieux système solaire, aucune planète habitée en dehors de la notre ! Je le pressentais, mais ça fait tout de même un choc. Nous sommes juste quelques milliards de glandus à nous branler les cloches sur une boule minuscule perdue dans l'immensité sidérale. Ça te remonte pas les testicules à la place des amygdales, toi ? Les gens existent et sont cruels ! Comment se peut-ce ? Je te prends les personnages de ce livre… Des démons vivants ! Des sadiques ! Des sangunaires ! A sulfater tout crus ! A empiler dans une fosse emplie de chaux vive ! Les frangines pire que les matous ! Te sucent le pénis, mais te bouffent les roustons à pleines chailles ! Se laissent baiser pour mieux te véroler l'existence ! Comparé à elles, le démon est un enfant de chœur qui gagne à être connu. J'exagère ? Viens faire un tour dans ce , tu comprendras ! Allez, ! C'est l'heure de la prière.

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Elle hoche la tête.

— Votre bombe implantée émettait un signal que je captais sur un récepteur. Je pouvais, de la sorte, suivre vos déplacements dans un rayon de deux cents miles.

— Cette invention est diabolique ! M'exclamé-je, admiratif.

— Nous en possédons beaucoup d'autres, je vous les ferai connaître. Mais quel courage il vous a fallu pour taillader ainsi votre propre chair. Maintenant, mon adoré, je vais mander un médecin pour qu'il traite votre blessure mieux que je ne l'ai fait. Un tampon imbibé d'éther est une thérapie bien pauvre.

La voilà qui me sourit avec éperduance.

Gilles de Rais devait probablement avoir cette expression quand il pratiquait une dame entre deux massacres.

Soudain, je me cabre.

Darling , pouvez-vous envoyer un valet devant chez vous ? Sans avoir trop à chercher, il devrait découvrir un basset-hound à proximité. C'est mon chien, il s'appelle Salami. Vous me permettrez de le faire entrer ?

Elle sonne la valetaille et donne des ordres. Ses boys foncent.

Barbara me sert un gobelet d'alcool de riz. Je l'aime, mais glacé ; celui-ci est tiédassou. Froid, c'est plutôt agréable. Tiède, ça a le goût de merde. J'y trempe mes lèvres. Bouhâ !

J'espérais récupérer mon « fidèle ami », mais les minutes s'écoulent en vain, écriraient trois mille neuf cent quatre-vingt-quatorze romanciers homologués dans l'annuaire de la pêche au lancer.

Enfin, les deux larbins reviennent. L'un d'eux fait un récit à percussion. Il a le teint de certains fromages hollandais.

Ma dulcinée du tabasco l'écoute, maussade, ensuite me traduit :

— Ils n'ont pas trouvé votre chien, alors ils ont fait une petite enquête dans le quartier. L'animal a bel et bien été aperçu, mais les voisins prétendent que la voiture de la fourrière l'a ramassé.

Cette pernicieuse nouvelle me creuse un second trou dans le corps (à l'emplacement du cœur).

— Il faut faire quelque chose ! m'écrié-je, en retirant ma bitoune des lèvres de Barbara.

Elle se déglande la bouche pour m'assurer qu'elle dépêche quelqu'un immédiatement.

— Non, je m'en charge ! dis-je.

Seulement, c'est à cet instant que le docteur se pointe pour me soigner.

— Je vais aller chercher votre animal moi-même, me rassure ma dernière maîtresse en date.

Elle passe dans son dressinge tandis qu'on introduit le toubib.

Personnage intéressant. Pas chinois pour un yen, plutôt bavarois, je suppose. Sa tête carrée appelle le casque à pointe et sa moustache rousse laisse présager ce que doivent être ses poils pubiens.

A la vue de ma blessure, il éternue des interjections en caractères gothiques, veut apprendre comment elle s'est produite. Je lui explique que je me suis fait ça en me rasant, mais ça n'amuse que moi. Il me demande de passer à sa clinique pour envisager une greffe. Je réponds que je tâcherai de prendre rendez-vous au retour de mes vacances d'hiver. Écœuré, il fait son devoir en arborant une tronche de démarcheur en cercueils.

Ses soins ont avivé ma souffrance. Je ne sentais pas l'explosif implanté. Maintenant que je l'en ai extirpé, il semble que des rats d'égout boulottent ma cuisse.

Le Bavarois bavard se barre.

Je réclame une bouteille de bordeaux pour effacer de l'alcool de riz l'irréparable outrage.

A présent, le moment est venu de retrouver « mon équipe » lénifiée. Premier coup de turlu à Macao. L'hôtel Vasco de Gama m'apprend que mes « hommes » ont quitté leur honorable établissement pour une destination non précisée. Pensant que les deux Kongs sont revenus à Hong, je grelotte donc au Dragon Couillonné ; ici comme dans le territoire portugais, on ne les a pas revus.

Alors ? Qu'en est-il de ces zozos ? Sont-ils rentrés à Paname ou bien continuent-ils de me chercher à travers l'Extrême-Orient ?

Un verre de Château Margaux 1985 ne me guérit pas de ma saumâtrerie luxuriante.

J'essaie d'un second : rien. Je me sens étreint par une anxiété tourbillonnante telle qu'il m'en prend parfois au moment où ma bouchère va avoir ses doches. L'air se fait poisseux, la pression atmosphérique pesante et la vie pue le baril de morue salée.

J'erre dans le luxueux apparte. Tout y est d'un raffinement étudié, diraient les cons professionnels qui balancent des mots pour « faire genre ». Jouxtant la chambre, le vaste dressing. Au-delà, un bureau-boudoir aux murs décorés de gravures friponnes du XVII esiècle, qui n'inciteraient même pas un collégien à se cogner un rassis.

Sur une fine table de laque noire, un fax est en train d'accoucher.

Pourquoi saisis-je-t-il la feuille fraîche émoulue ? Quel diable m'y incite ? Quel réflexe flicard ?

Je lis :

Je viens d'entendre votre appel. Ainsi vous tenez ce damné Français ? Belle renversée ! Je vous félicite. Rappelez-moi le plus vite possible.

L'Anglaise roule au volant de sa petite Rover 212 à injection. Le véhicule noir se faufile, tel un gros insecte, dans la circulation.

Sur la banquette arrière, Messire Salami réfléchit en considérant le dos légèrement dénudé de la conductrice. Le cador est prêt à parier un repas chez Lasserre contre un os à moelle que « le grand » l'a baisée tout récemment. Il juge la partenaire un brin fripée pour le « casanova », mais il connaît l'éclectisme de ce dernier en matière amoureuse.

Il se redresse et examine la dame dans le rétroviseur.

Curieusement, elle fait de même. L'œil sagace du basset-hound l'irrite inexplicablement.

— Cessez de me contempler ainsi, espèce de sale roquet ! l'apostrophe-t-elle.

Il ne dérobe pas son regard pour autant. En chien intuitif, il perçoit la totale nocivité de la donzelle. Quand elle est venue le retirer de la fourrière, il l'a un instant prise pour sa sœur de Macao mais, grâce à son odorat, a vite réalisé l'erreur.

Maintenant, il est sur le qui-vive. Où le conduit-elle, et pour y faire quoi ?

Écœuré, mal à l'aise, il craque une louise. Une chouette vesse canine. La bouffe de la fourrière était à ce point infecte que son vent est insoutenable. Tu croirais à une grève des éboueurs de la Villette, reconduite pendant six mois.

Barbara émet un cri d'horreur lorsque l'odeur lui titille les fosses nasales (ne pas confondre avec les forces navales).

Elle vocifère (à souder, voire à repasser), flanque un coup de son sac en cuir au clebs et baisse la vitre de son côté. Salami qui ne tolère pas de telles irrévérences, s'élance de la banquette arrière et prend appui sur le dos de la conductrice pour sauter à l'extérieur.

Son exploit s'opère pile devant une voiture de police roulant sirène bloquée et dont le conducteur se carrait la speed limit au fion.

Déselfcontrôlé, le flic veut éviter le chien. Y parvient au détriment de la Rover qu'il embugne par le travers gauche, l'enquillant sous les roues d'un énorme bus scolaire peint en noir et jaune. S'ajoute à ces deux couleurs le rouge du sang anglais de Barbara donnant une évocation des drapeaux belge et allemand.

La baiseuse effrénée, broyée comme un excrément sous la botte d'un soudard, rend à Dieu une âme dont Il n'espérait plus grand-chose.

L'action est la récompense de l'inaction.

Je commence à me sentir vieillir, chez ma gourgandine. Que branle-t-elle, l'Albioneuse ? L'en met du temps pour ramener mon cher Salami. Des vapeurs me bichent lorsque je songe aux fourrières d'ici qui sont peut-être expéditives et ne gardent pas les cadors errants.

J'ai pratiquement éclusé ma boutanche de bordeaux quand une idée germe en mon esprit fémalin [24] Il serait malvenant d'évoquer chez moi un esprit fécond. .

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