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Frédéric Dard: Meurs pas, on a du monde

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Frédéric Dard Meurs pas, on a du monde

Meurs pas, on a du monde: краткое содержание, описание и аннотация

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Franchement, M. Konopoulos ne me demandait rien. D'ailleurs, je n'étais pas venu à Genève pour ça. La sublime nana qui m'attendait à l'aéroport avait une autre chatte à fouetter. Mais il a fallu que ce pauvre manutentionnaire soit mordu par un méchant serpent et que son aimable cadavre déboule en même temps que nos valises… C'est idiot pour Marie-Marie qui, consécutivement, a dû faire une croisière en ambulance ! Mais alors, si tu avais vu nos frimes quand on a déballé l'abominable costume ! Enfin, tu m'as compris ? Si tu as tout pigé, pas la peine d'acheter ce livre. Mais s'il te reste des zones obscures dans la comprenette, n'hésite pas. Quand tu en auras terminé la lecture, j'aime autant te prévenir : tu devras changer de calbar.

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San-Antonio

Meurs pas,on a du monde

— Sublime Roman —

À Françoise XENAKIS,

Affectueusement.

San-A.

ALPHA

Le pilote devait être dans les hâtes de rentrer calcer sa bergère, car il posa son fer à souder avec dix broquilles d’avance sur la piste de Genève Cointrin ; qu’à peine si les mignonnes hôtesses eurent le temps d’arracher leurs plateaux aux trois voraces curiaces qui boulimaient en first. Ils en restèrent pantois, leur serviette en papier fichée contre leur pomme d’Adam, regardant s’évacuer extrêmement dare-dare un reste de poulet, blafard comme de la peau de noyé, et une pâtisserie dans les teintes jaune et rouge, façon drapeau espingo.

Le D.C. 9 subit en souplesse les retrouvailles avec le bitume béni de la patrie et courut se ranger devant le secteur France. C’était le dernier vol de la journée en provenance de Pantruche et les rares passagers in the night avaient davantage de valises sous les yeux que de bagages à main. Ils passèrent les guitounes policières avec une docilité empreinte de gueule de bois, présentant aux matuches français et suisses des passeports illustrés d’atroces photos. Une torpeur bizarre régnait dans l’aéroport à peu près vide. Les Suissidés de fraîche date n’eurent aucun mal à se pourvoir de chariots métalliques, dont un troupeau fourni somnolait dans un coin du hall d’arrivée. Ainsi munis, ils se rassemblèrent autour du dérouloir № 4 destiné au vol provenant de Paname (et non de la PANAM, pauvre con !).

Le sommeil les rendait tristes et ils avaient l’air de penser. Une grosse vieillasse enfourrée de zibeline dorlotait un yorkshire sous seins privés (privés de consistance), deux Arabes opulents se taisaient en silence, comme l’eût écrit l’éminent Ponton du Sérail, les autres rescapés se fondaient dans cette grisaille humaine dont on fait les foules et si tu te figures que je vais me faire chier la bite à te les décrire, tu te files le doigt dans l’œil jusqu’à l’avant-bras.

Il se fit un déclic espéré, et le dévidoir de caoutchouc se mit en branle. Après un petit canter à vide, la première valise, une Vuiton renforcée cuivre, survint en louvoyant au sommet du ruban, hésita avant de plonger mollement vers les voyageurs.

Une paire de skis sous housse la suivit, puis une samsonite rouge, de forme bizarre, qui évoquait une carcasse de homard. Les passagers du Paris-Genève parurent s’animer, chacun s’apprêtant à piquer sur son bien retrouvé tel un condor des Andes sur une charogne croustillante.

Après la samsonite , dévalèrent alors deux ou trois valoches plutôt mesquines, dont l’une assurait même son hermétisme à l’aide de vilaines cordes boutaboutées.

Ensuite, il se produisit une interruption qui surprit les gens d’en bas. Ils se mirent à guigner vers le trou du plaftard, vaguement anxieux, car ils étaient pressés de s’esbigner. Le déroulant continuait inexorablement sa ronde avec des petits grincements de sommiers sollicités. Enfin, quelque chose parut, d’assez insolite, puisqu’il s’agissait d’une paire de godasses à la verticale. Les semelles de crêpe oscillèrent, s’engagèrent dans la pente toboggane. Elles n’étaient point seules : deux chevilles suivirent, puis deux jambes de pantalon, un ventre poilu, découvert par le bâillement d’une chemise, une poitrine, un cou, une tête ; bref, un mort complet.

Ce fut beau et impressionnant comme : un coït en plein air, un coucher de soleil sur les Monts Grampians, un K.O. de Cassius Clay, la Cinquième Symphonie de New York, la Cinquième Avenue de Beethoven, le Grand Canyon du Colorado, mon meilleur bouquin, un cheval en érection, un plateau de fruits de mer, la tirade du Cid, un dîner chez Girardet, une rétrospective Dali et la statue équestre de Jacques Chirac.

Pourquoi fut-ce impressionnant ?

Parce que ce mort arrivait d’un lieu absolument impropre à servir de morgue.

Pourquoi fut-ce beau ?

Parce que, dans ce décor fonctionnel et pimpant d’aéroport helvétique, le cadavre prenait une dimension démesurée. Sa survenance séchait les gorges, au-delà de 100 à la minute.

Il descendit la rampe caoutchoutée à la même allure que les bagages qui le précédaient.

Parvenu sur la partie plane, il dériva jusqu’à l’extrémité du toboggan. Là, ses pieds se bloquèrent, mais le mouvement continu du tapis roulant lui communiqua une légère agitation qui donna à l’homme un simulacre de vie.

La vioque au petit chien poussa un cri d’orfèvre et repéra les bras opportuns d’un grand diable musclé pour s’y évanouir à la fortune du pot. Les deux riches Arabes (pléonasme) furent les seuls à s’approcher spontanément, soit qu’ils ne craignissent point la mort, soit que celle-ci, survenue à un roumi, les laissât de marbre. Le reste des passagers se répartit en deux groupes à peu près équilibrés : celui des capons, qui reculèrent précipitamment, celui des morbides qui imitèrent les pétrolmen et, telle Ophélie se penchant sur l’eau pour s’y mirer, s’inclinèrent sur le cadavre comme pour y contempler leur propre devenir.

Le défunt portait des baskets, un pantalon gris-triste (comme aurait dit Sacha), une chemise bleu clair avec deux poches poitrine dont la gauche s’ornait de l’emblème de la Swissair. Il s’agissait d’un ancien quinquagénaire (son trépas l’ayant débarrassé des servitudes de l’âge) à gros nez fendanté, à favoris gris frisottés, à sourcils broussailleux, dont le front largement dégarni annonçait une calvitie irrémédiable, comme quoi, tu vois, il avait eu raison de mourir.

Les bagages s’étaient taris après l’apparition du mort. Il y avait à cela une bonne raison : le défunt n’était autre que le préposé au déchargement sur le tapis roulant.

Ce fut ainsi que l’affaire du siècle commença.

BÊTA

La manière dont ce passager, un presque skieur, si j’en crois sa tenue, se met à tripoter le gus, je te parie ma prémolaire plombée contre un wagon de fonds également plombé qu’il est toubib.

Il achève de déboutonner la limouille du mort avec la dextérité dont fait preuve Notre Seigneur Lefèvre pour quitter sa soutane. Sa main parfaitement entretenue palpe la poitrine. Il soulève une paupière comme un qui ôte le couvercle d’une petite boîte quand il cherche ses boutons de manchettes ; et enfin il fait la moue.

— Mort ? lui demandé-je, sachant déjà ce qu’il va me répondre.

Il ne s’en donne même pas la peine.

Au lieu d’à moi, c’est à sa bonne femme qu’il cause, sorte de brebis qui aurait troqué sa peau de mouton contre celle de ces gentils petits phoques qui vont faire rater sa ménopause à Bardot (laquelle ne porte que de la panthère de Somalie, du skunks — ou sconce, au choix — du vison miel, de la loutre du Brésil et de l’astrakan aux enterrements).

— Je me demande quand nous allons récupérer nos bagages, lui dit le docteur son époux, et le taxi doit nous attendre !

Chacun ses problos, tu vois…

Pendant la projection de ce court métrage l’effervescence s’organise. Les douaniers préviennent les policiers et les gendarmes verdâtres, aux kibours bien droits, ne tarderont pas à surviendre. L’un est gros, l’autre fribourgeois, tous deux savent ce qu’ils ont à faire et le font sans précipitation. Pour commencer, ils s’assurent que le mort l’est bien. Ensuite de quoi, ils ordonnent l’arrêt du toboggan, réclament une couverture, l’obtiennent, en recouvrent le macchabée. Puis ils enjoignent au personnel de l’aéroport de dériver la remise des bagages en souffrance sur une autre rampe. Franchement, c’est net et précis et il n’y a rien d’autre à fiche en attendant l’arrivée des autorités supérieures.

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