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Frédéric Dard: C'est mort et ça ne sait pas

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Frédéric Dard C'est mort et ça ne sait pas

C'est mort et ça ne sait pas: краткое содержание, описание и аннотация

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Je vous ai déjà passablement baladés à travers le monde, dans toutes les couches de toutes les sociétés, mais je n'ai pas souvenir de vous avoir présenté le Pape. N'en déduisez pas trop vite que ce bouquin se passe au Vatican et que Sa Sainteté, que je respecte profondément, est l'acteur d'une de mes facétieuses aventures ! Vous n'y êtes pas du tout. Le Pape dont je parle, s'il s'appelle Paul, ne porte pas de matricule ou plutôt n'en porte plus, vu que voilà bientôt dix piges qu'il est sorti de taule. Et c'est en toute candeur qu'il a troqué la casquette-à-julot pour la tiare pontificale de la religion… luciférienne ! Cette fois, vous avez pigé ! Oui, mes amis, je vous emmène faire un tour dans une société secrète, avec messes noires, sacrifices et tout le schbigntz… Vous l'imaginez, votre San-Antonio, en enfant de diable ? Ne vous inquiétez pas si mon encensoir fume, c'est qu'il vient de cracher quelques bastos de 9 mm.

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San-Antonio

C'est mort et ça ne sait pas

Au Professeur Edmond LOCARD, son… poulain de retour, en affectueux hommage.

S.-A.

AVIS !

L’auteur prévient loyalement les Papes qui voudraient se reconnaître dans ces pages qu’ils ne sont pas en cause.

Ceux à qui mes salades ne plaisent pas n’ont qu’à ligoter le Bottin.

S.-A.

PREMIÈRE PARTIE

MESSES NOIRES

CHAPITRE PREMIER

POUR LUCIFER, EN VOITURE !

Le faux curé gagna l’autel sur lequel une croix était plantée à l’envers.

Les fidèles entrèrent à la queue leu leu et trempèrent sans l’ombre d’une répugnance leurs doigts dans le bénitier. Ils se signèrent à l’envers et prirent place derrière des prie-Dieu.

Ils avaient exactement la bouille de n’importe quel peigne-cul et ne semblaient pas autrement incommodés par ces rites bizarres.

Je fis comme eux, en évitant toutefois de plonger ma paluche dans l’urine. On a beau être habité par la plus noble des consciences professionnelles, celle-ci a tout de même ses limites.

Il y avait au-dessus du bénitier un diable de cuivre ricanant qui ressemblait à s’y méprendre à M. Maurice Schuman, ce qui me fit marrer intérieurement.

J’avais vu bien des trucs pas ordinaires au cours de ma carrière, mais cette atmosphère de profanation me causait un malaise. Jusqu’ici j’ai toujours entretenu de bonnes relations avec Dieu et je ne vois pas pourquoi on Lui chercherait des rognes. Le bon Dieu et moi, on s’entend bien, sans se faire des salamalecs ! Le léchage, c’est pas notre blod. Je sais bien qu’il y a toujours dans l’existence des paumés qui s’en prennent à Lui, because leur vie ressemble à une tartine de chiotte et qu’ils en ont classe de s’en repaître ! Des aigris, y en a partout, ils ont des circonstances atténuantes, nous sommes d’accord.

A force de passer sur le trottoir au moment pile où une tuile tombe du toit ; à force de s’asseoir sur des fourmilières, d’être le sixième devant l’autobus alors qu’il n’y a plus que cinq places ; à force de recevoir des commandements de son adjudant, de son patron, de sa femme et de son percepteur, on en vient à s’en prendre à ceux de Dieu… Tous ceux qui attrapent la vérole, qui reçoivent des lettres signées « un ami qui vous veut du bien », qui glissent sur les peaux de banane, qui ratent le train pour une minute ou le gros lot de la Loterie nationale pour un numéro ; tous ont de ces mouvements d’humeur avec le Tout-Puissant. Ils se sentent visés, les pauvres chéris, alors ils s’en prennent à Celui d’en haut, parce que ceux d’en bas leur fileraient une toise s’ils faisaient mine de se rebiffer. C’est la vie…

Mais de là à créer une religion rebelle, il y a un pas !

Ce pas-là, les quelques tordus qui m’entouraient l’avaient franchi…

Du coin de l’œil, je les surveillais, tout en ayant l’air de m’abandonner à des dévotions à rebours.

Je les plaignais de tout mon petit cœur, ces locdus. Leurs simagrées me faisaient mal aux seins. Il y avait là des hommes bien fringués et des pépées au regard vaseux. Tous avaient plus besoin d’une douche ou d’un électrochoc que d’une messe noire qui contribuait à perturber leur citron malade.

Le faux curé se mit à bonnir une prière de son cru, laquelle n’était qu’une longue litanie d’insultes pour le Christ. Il consacra des hosties qu’il distribua à chacun. J’étais très gêné par ce petit disque blanc. Je vis que les autres le glissaient dans leurs poches. Je vaguai donc le mien.

A ce moment-là une souris complètement à poil fit son apparition par la porte du fond. Elle était moche comme le fignedé de votre belle-mère. Ses seins pendaient tristement comme deux blagues à tabac vides, ses hanches étaient saillantes et sa gueule n’avait rien d’essentiel.

M’est avis qu’on l’engageait au mois, pour la séance. Ses tifs étaient sales, son nez volumineux et son regard exprimait toute la lassitude de l’univers. Elle s’étendit sur l’autel exactement comme sur la table d’auscultation d’un gynécologue, les flûtes grandes ouvertes et les mains sous sa tête en guise d’oreiller…

Alors le prêtre à la gomme prononça des phrases cabalistiques qu’il ponctua de gestes impressionnants, et se mit à croquer l’hostie sur la donzelle.

Là, ça devenait franchement porno et ça m’intéressait. Je biglai le tableau. Ça me faisait penser à ces films qu’on projetait dans les claques avant-guerre, aux habitués des taules d’abattage. C’en avait le côté minable. C’était du vice à grand spectacle pour bon bourgeois blasé. Je me détranchai sur l’assistance. Les mecs n’avaient pas l’air émoustillés mais recueillis, ce qui était un comble. Ils récitaient des oraisons à la noix.

Puis ils sortirent leur hostie personnelle de leur fouille et se mirent à cracher dessus.

Ensuite ils la jetèrent à terre et la piétinèrent en hurlant. Du vrai délire ! Un instant je me demandai si j’étais à Paris ou dans une tribu primitive perdue aux confins de l’Afrique. Fallait faire un gros effort d’imagination pour admettre que le métro passait sous la strass !

Je me mis à bigler sauvage les gnaces de l’autel, me demandant s’ils n’allaient pas se faire reluire devant tout le monde. Je me disais que ça devait faire partie de la cérémonie. C’était logique, non ?

Mais j’avais mal estimé. Ou alors la vioque à loilpé ne faisait pas goder l’officiant. Dans un sens ça se comprenait. Elle était pas jojo, la pauvre, surtout qu’elle avait froid et que sa peau était hérissée par la chair de poule. Pour consommer une tordue pareille, fallait avoir sérieusement faim ou bien s’être farci une vraie dose de cantharide.

Elle se releva, plus morne, plus pantelante que jamais. Et elle sortit en traînant ses fesses croulantes.

Le prêtre se retourna et fit un signe. Les fidèles évacuèrent la salle ; à l’exception du petit gars San-Antonio qui resta debout au fond de la pièce, adossé au mur dans un coin d’ombre. Le curé du diable ne me remarqua pas tout de suite. Il remisa ses instruments de travail et se mit à fredonner Fascination d’une voix de tête. Enfin, sentant mon regard peser sur lui, ou percevant le bruit de ma respiration, il fit une brusque volte-face.

Un instant il parut surpris et attentif, me regardant de ses petits yeux porcins. C’était un zig de taille moyenne, plutôt petit, qui sans être gros, paraissait gras. Cette impression provenait de sa peau luisante, aux reflets faisandés. Il ressemblait à un panaris sur le point de percer.

Il fit quelques pas dans ma direction et s’arrêta, soucieux. Ses petits yeux étaient vifs comme ceux d’un lézard.

— Vous désirez quelque chose, mon frère ? demanda-t-il de sa voix de gonzesse.

Avant que j’aie le temps de répondre, il remarqua :

— Vous êtes un nouveau ? Je ne vous ai jamais vu ici !

Puis, toujours vif, et obéissant à l’évolution de sa pensée :

— Qui vous a introduit ?

J’attendis un peu pour le cas où il voudrait déballer de nouvelles questions. Comme plus rien ne venait, je pris le parti de répondre à sa dernière.

— Personne ne m’a introduit ! dis-je…

Il eut l’air surpris. Son étonnement s’expliquait, étant donné le côté secret de la cérémonie.

— J’ai eu les renseignements, m’empressai-je d’ajouter… Ou plutôt j’ai reçu l’initiation.

Il parut légèrement rassuré.

— Ah ! bien… Et vous désirez ?

— Vous parler…

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