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Frédéric Dard: C'est mort et ça ne sait pas

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Frédéric Dard C'est mort et ça ne sait pas

C'est mort et ça ne sait pas: краткое содержание, описание и аннотация

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Je vous ai déjà passablement baladés à travers le monde, dans toutes les couches de toutes les sociétés, mais je n'ai pas souvenir de vous avoir présenté le Pape. N'en déduisez pas trop vite que ce bouquin se passe au Vatican et que Sa Sainteté, que je respecte profondément, est l'acteur d'une de mes facétieuses aventures ! Vous n'y êtes pas du tout. Le Pape dont je parle, s'il s'appelle Paul, ne porte pas de matricule ou plutôt n'en porte plus, vu que voilà bientôt dix piges qu'il est sorti de taule. Et c'est en toute candeur qu'il a troqué la casquette-à-julot pour la tiare pontificale de la religion… luciférienne ! Cette fois, vous avez pigé ! Oui, mes amis, je vous emmène faire un tour dans une société secrète, avec messes noires, sacrifices et tout le schbigntz… Vous l'imaginez, votre San-Antonio, en enfant de diable ? Ne vous inquiétez pas si mon encensoir fume, c'est qu'il vient de cracher quelques bastos de 9 mm.

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Il parut hésiter et me regarda d’un air incertain. Je soutins son regard.

— Venez !

Il me conduisit au fond de la salle et s’effaça pour me laisser franchir la porte située derrière l’autel.

Je pénétrai dans une pièce assez exiguë où la vioque de tout à l’heure achevait de se resaper. Loquée, elle faisait moins minable, et on la situait illico sur le plan social : c’était le genre de femme de ménage sans emploi qui « fait » les marchés de la Mouf pour ramasser les fruits pourris et les morceaux de cageot. Elle devait également « faire » le clodo à ses heures et se farcir les vieux biques en délire moyennant un coup de rouge ou un timbre-poste mal oblitéré.

Elle jeta sur moi un regard très déprimé et attendit, un sac à provisions ravagé à la main.

Le faux curé lui tendit deux billets de cent balles qu’elle saisit comme un naufragé saisit une bouée.

— A dimanche prochain ! murmura-t-elle.

Elle partit. Le panaris referma la porte derrière elle, poussa le verrou et, se tournant vers moi :

— Que voulez-vous me dire, mon frère ?

— Plusieurs choses, fis-je, mystérieux.

— Commencez par celle que vous estimez la plus importante.

— Bonne idée…

Je fermai ma main, ce qui donna un poing ravissant, pris un léger recul et lui téléphonai un taquet-maison à la pointe du menton. Le gars poussa une espèce de plainte et voltigea à travers la pièce. Il renversa une chaise, s’accrocha à un pardessus suspendu à une patère, arracha la patère du mur et atterrit dans la porte du placard.

Ecroulé, il haleta, luttant pour retrouver son souffle.

— Vous n’êtes pas un Lucyférien ? balbutia-t-il [1] J'écris lucyférien avec un Y pour faire plus gai. Le i grec n'est pas assez employé dans la langue française, il faut lui donner sa chance ! .

J’éclatai de rire.

— Ben, mon trésor, je ne sais pas ce qu’il te faut ! Enfin mettons que je sois seulement un bon petit diable !

CHAPITRE II

ON S’EXPLIQUE… ET ON S’EN VA !

Le curé lucyférien passe une main sur sa bouche. Une légère traînée rouge la macule. Il regarde son sang d’un œil éperdu ; puis, soudain, la colère lui empourpre le front.

— Vous serez excommunié ! déclare-t-il.

— D’ac, mon pote ! Ça vaut mieux que d’attraper le rhume des foins ! Pour me consoler, j’irai me faire inscrire au club du pêcheur meulanais !

— Votre intolérance est révoltante, poursuit-il en se remettant d’aplomb. Toutes les idées sont respectables. La liberté des cultes est admise en France…

— Te fatigue pas, je veux pas détruire le turbin d’Henri IV, bien que j’aie envie de filer de sérieux coups de tatane dans ton culte, chérubin.

— Pourquoi m’avez-vous frappé ?

— Mettons que vous ayez une tête qui ne concorde pas avec l’idée que je me fais de l’esthétique…

— Qui êtes-vous ?

Le moment est venu de décliner mon identité. Gentiment je lui montre ma carte. Il la regarde attentivement, comme s’il s’agissait d’une photo porno. Enfin il respire très profondément pour se donner le temps d’enregistrer le choc. Il est semblable à une hyène, ce mec. Il hume, il flaire, il observe avant d’agir. Pour le surprendre, faut mettre des chaussures à semelles de velours ou bien se déguiser en minute de silence !

— Et alors ? fait-il en retrouvant son aplomb.

J’empoche ma carte.

— Alors rien, dis-je philosophiquement. Faut m’excuser pour ce mouvement d’humeur, mais chez nous, à la grande turne, on a le coup de plumeau facile…

Il se frotte le menton.

— Ce sont là des procédés… des procédés…

— Inqualifiables ? je propose, très sérieusement.

Il me regarde pour voir si je m’offre son fifre, mais devant mon air sérieux il se déboutonne.

— Enfin passons. J’espère que vous voudrez bien me donner quelques explications quant à votre présence ici ?

— Evidemment.

J’allume une gitane et je lui balance une grande bouffée de fumée dans les trous de nez. Il tousse, le pauvre chéri. Ça lui titille les glandes lacrymales. Il accouche de deux larmes pareilles à des gouttes de bougie fondue.

— Qu’est-ce au juste que votre religion ? je demande…

— Une religion de rébellion contre ce Dieu malhonnête qui exploite la pauvre humanité.

Je sens qu’il va démarrer à cent à l’heure dans des théories fantoches et ça me casse d’autant plus les nougats que les plausibles me filent déjà une migraine de génisse.

— Je vous demande pas un sermon, mon révérend diablotin, fais-je, seulement ceci : les membres de votre secte sont-ils liés par d’autres liens que ceux de la religion ?

— Mais pas du tout, pourquoi ?

— Combien êtes-vous à Paris ?

— Une douzaine.

— Combien exactement ?

— Onze.

— Donc, la semaine passée, vous étiez treize ?

Il ne pige pas. Ses châsses s’ouvrent comme les volets d’un carillon suisse au moment où le coucou va sortir.

— Pourquoi ?

— Parce que deux de vos membres sont morts, n’est-il pas vrai ?

Il hausse les épaules.

— Mais pas du tout. Deux membres morts, que dites-vous là !

— Vous ne lisez pas les journaux dans votre truc ?

— Si, mais…

Je le bigle en plein dans les voyants et j’énonce en détachant chaque syllabe :

— Le 11 de ce mois, une certaine dame Permezel a été trouvée dans le canal Saint-Martin, à la hauteur du numéro 19 du quai de Jemmapes. Elle avait la gorge tranchée d’une oreille à l’autre, ce qui est très gênant pour dire non. Dans son corsage se trouvait une image que vous devez connaître puisqu’elle est éditée par vos soins…

Je prends dans mon porte-cartes une petite gravure représentant un Christ mafflu, hilare, paillard, serrant contre lui deux femmes entièrement nues. Comme légende, la gravure porte ces mots : « Christ, je te hais ! Tu es l’Imposteur ! »

Il n’y jette qu’un bref coup d’œil.

— Vous la connaissez, cette image, non ?

— Oui…

— Et la dame Permezel, la connaissez-vous ?

— Je n’ai jamais entendu parler d’elle.

— Jamais ?

— Jamais…

Il est catégorique et ses yeux porcins s’efforcent de rester dans les miens.

— O.K… Alors il faut penser que cette image lui a été donnée par quelqu’un de chez vous qui voulait la convertir. Le fait que cette dame ait conservé la gravure sur son cœur prouve que le quelqu’un en question était en bonne voie de conversion.

Je poursuis :

— Le 16, c’est-à-dire avant-hier, un agent d’assurances a été découvert assassiné dans le parc à voitures des Galeries Lafayette par le gardien de l’enclos. Il était au volant de son auto et un aimable plaisantin avait oublié un poignard dans la poitrine de ce digne homme.

Je chope le vicaire par le collet.

— La victime s’appelait Triffeaut et avait la même image sur elle… Vous ne trouvez pas ça pour le moins bizarre, mon cher ami ?

— Certes, murmura-t-il.

— Triffeault, dis-je, ça ne vous rappelle rien ?

— Non…

— Inconnu au bataillon lucyférien ?

— Inconnu…

— Vous ne voyez aucune explication valable concernant la présence de cette gravure blasphématoire sur lui ?

— Aucune…

— Vous les avez éditées à combien d’exemplaires, ces images démoniaques ?

— Cinq cents…

— Vous les avez conservées ici ?

— Non, pas toutes, elles ont été réparties entre nos membres…

— Charge à eux de les distribuer, non ?

— Oui.

— Onze personnes, c’est pas le diable, fais-je… (J’ajoute tout en me fendant le parapluie :) Si l’on peut ainsi s’exprimer. Je suppose que vous avez la liste de vos fidèles quelque part ?

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