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Frédéric Dard: C'est mort et ça ne sait pas

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Frédéric Dard C'est mort et ça ne sait pas

C'est mort et ça ne sait pas: краткое содержание, описание и аннотация

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Je vous ai déjà passablement baladés à travers le monde, dans toutes les couches de toutes les sociétés, mais je n'ai pas souvenir de vous avoir présenté le Pape. N'en déduisez pas trop vite que ce bouquin se passe au Vatican et que Sa Sainteté, que je respecte profondément, est l'acteur d'une de mes facétieuses aventures ! Vous n'y êtes pas du tout. Le Pape dont je parle, s'il s'appelle Paul, ne porte pas de matricule ou plutôt n'en porte plus, vu que voilà bientôt dix piges qu'il est sorti de taule. Et c'est en toute candeur qu'il a troqué la casquette-à-julot pour la tiare pontificale de la religion… luciférienne ! Cette fois, vous avez pigé ! Oui, mes amis, je vous emmène faire un tour dans une société secrète, avec messes noires, sacrifices et tout le schbigntz… Vous l'imaginez, votre San-Antonio, en enfant de diable ? Ne vous inquiétez pas si mon encensoir fume, c'est qu'il vient de cracher quelques bastos de 9 mm.

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Je reste figé : dans ces cas-là, il vaut mieux conserver un visage de bois. Ça permet de rester bien avec tout un chacun. C’est ça la diplomatie : ne pas se mouiller. De même que la sculpture consiste à prendre un bloc de marbre et à enlever tout ce qui est inutile.

— Dans ce cas, sourit Mignon, vous passerez à mon bureau, mon cher, afin que je vous communique le dossier. Georgel est déjà sur l’affaire, vous auriez intérêt à le voir, il vous mettrait au courant de ses investigations.

Ses investigations !

— Entendu, dis-je…

Et je me trisse parce qu’on est dimanche et que Félicie, ma brave femme de mère, a cuisiné une « estouffade ».

CHAPITRE IV

ON COMMENCE PAR LE COMMENCEMENT

Jusqu’ici je ne possède pas beaucoup d’éléments intéressants. Je suis entré dans cette affaire comme on entre dans une pissotière sans avoir envie de gauler, mais plutôt pour tenir compagnie à un copain.

Je sais qu’une dame Permezel a été retrouvée dans la baille du canal Saint-Martin, la gorge ouverte et que l’agent d’assurances Triffeaut a été poignardé dans le parc à guindes des Galeries. Je sais en outre que ces deux victimes avaient sur elles une image lucyférienne ; à part ça, j’ignore tout.

C’est en bavardant que le boss m’a conseillé d’aller faire un tour chez les lucyfériens ; sa combine, je l’ai renouchée illico : mystifier un brin les potes de la Criminelle en leur démontrant que je suis l’homme qui remplace le thé des Familles. De fait, j’ai obtenu un résultat assez substantiel pour un début.

Maintenant, ça va être le gros labeur. M’est avis que je vais devoir agir prompto si je veux consolider ma réputation. Quand un acrobate veut en remontrer à ses confrères, faut qu’il réussisse le quadruple saut périlleux sur un doigt, ou alors il est juste à point pour laver la vaisselle à l’Armée du Salut !

C’est fort de cette vérité que je m’annonce dans le burlingue de Mignon, le lundi matin, rasé de frais comme un marié, la hure enduite d’eau de Cologne et les lèvres fleuries d’un sourire style Rudolph Valentino amélioré Colgate.

Mignon est précisément en parlote avec l’inspecteur Georgel. Et je vous parie qu’il est question de moi dans leurs salades. Ça s’entrave à la façon dont ils caroublent leur clapet en me voyant pénétrer dans la strass.

Mignon a un léger sourire jaune qui éclaire sa face somptueuse.

— Ah ! vous voilà, fait-il d’un ton aimable.

Georgel se contente d’un hochement de tête renfrogné. C’est un petit sec au nez pointu, au teint malade et aux yeux gris. Il a le cheveu triste, couleur crin à recarder, et une éternelle pluie de pellicules s’abat sur ses épaules tombantes.

Bien entendu, il porte un imperméable à martingale verdâtre pisseux dont la ceinture est serrée jusqu’à l’étouffement.

— Je vous ai fait préparer le dossier de l’affaire, dit Mignon, ou plutôt « des » affaires.

Georgel se décide à l’ouvrir. Bien entendu, c’est pour sortir une couennerie de marchand de robinets :

— Voilà un pluriel singulier, énonce-t-il avec une évidente satisfaction.

Je lui balance un coup de saveur qui ferait fondre une pleine corbeille d’esquimaux Gervais et, afin de ne pas être en reste, je murmure :

— Tu l’as dit… manche de Pâques !

Mignon qui n’a pas eu la peine d’inventer l’eau chaude puisqu’elle l’attendait à sa naissance — si je puis dire — part d’un rire intéressant qu’on aimerait enregistrer sur magnétophone afin de meubler ses tristes veillées d’hiver.

Sur ce, je saisis la chemise verte contenant une pile de rapports et je potasse (d’Alsace, ajouterait Georgel) ceux-ci.

C’est plein de tuyaux intéressants concernant la vie passionnante et passionnée de la dame Permezel et du sieur Triffeaut.

La dame Permezel avait cinquante-quatre ans quand on lui a entaillé la gargane. Elle était veuve d’un colonel aviateur et vivait seule dans un confortable appartement du quai de Béthune.

Au contraire, le Triffeaut avait trente-cinq carats, une femme malade et trois enfants en bas âge.

La mort de l’une et de l’autre reste inexplicable car le vol n’a pas été le mobile des deux agressions. Dame Permezel avait une broche et une montre en or sur elle quand on l’a retirée de la sauce ; quant à Triffeaut, on a retrouvé son portefeuille dans sa fouille, lesté d’une dizaine de lacsés.

Par ailleurs, ni la veuve, ni le père de famille n’avaient d’ennemis… C’étaient de braves petits Français moyens, teintés de bourgeois et rien ne laissait prévoir qu’ils canneraient de cette façon violente.

Seulement ces giries s’appellent le destin. Et avec le destin faut toujours faire gaffe. Il vous saute sur le poil comme le choléra au moment où on s’y attend le moins. On se croit promis à une douillette agonie familiale et puis crac ! on vous surine mochement dans un parking, au milieu de la rumeur joyeuse de Paname. Cette mort-là, c’est la vie, y a pas à regimber, ou alors mieux vaut se téléphoner nature une praline dans le sucrier afin d’être certain de la manière dont on passe l’arme à gauche (ou à droite si on est inscrit au M.R.P.).

J’achève posément ma lecture. Mignon écrit des trucs mystérieux sur une rame de papier registre, d’une fine écriture en dents de scie. Georgel, complètement décontracté et aussi désinvolte que lord Byron (le gnace qui bouillavait avec sa frangine), se farcit un sandwich long comme un canon à longue portée en bouquinant les résultats de son enquête dans le Parisien Libéré…

Je le regarde et il est incommodé par mes châsses. Il fait une légère grimace :

— Ça ne s’arrange pas pour le Racing, assure-t-il.

Je songe que, pour son intellect non plus, ça ne s’arrange pas. Probable qu’il manque de phosphore ; faudrait qu’il croque du poissecaille à tous ses repas, Georgel… Ça le remonterait.

— Vous avez terminé ? demande Mignon en posant son porte-plume dont l’extrémité est mâchouillée.

— Oui.

— Qu’en pensez-vous ?

— Ce qui saute à l’esprit, c’est la gratuité, du moins apparente, de ces meurtres… Pas d’intérêt, pas de vengeance… Que reste-t-il ? La jalousie ? Hum, pour une dame respectable et un brave bougre de père de famille, ça paraît invraisemblable… Alors la folie ?

« Un fou qui frapperait au petit malheur la malchance, et qui glisserait une image lucyférienne dans les vêtements de ses victimes ? Après tout, pourquoi pas ? »

J’ai bonni sur le ton du gnace qui se jacte à soi-même. Georgel émet un léger ricanement lorsque je me tais. Ça veut dire qu’il s’est tenu ce raisonnement itou et qu’il ne voit pas du tout l’utilité de mes méninges dans cette histoire.

Je me désintéresse de sa navrante humanité.

— Vous avez le carnet noir ? je demande à Mignon.

Il ouvre son tiroir.

— Voici ; je l’ai feuilleté, quelques-uns des noms qu’il comporte figurent dans l’annuaire du téléphone… A part ça…

— A part ça, personne de connu, hein ?

J’empoche le carnet.

— Bon, je m’occupe de ça…

— Georgel va vous accompagner, fait Mignon.

Il parle ferme, il ne veut pas rater le coche… Si je lève une piste, il tient à être inscrit à l’arrivée, le Principal.

— Inutile, fais-je pourtant en tâchant de sourire.

— Je crois que ce serait préférable, insiste-t-il, en appuyant sur les mots.

Son regard est lourd comme une serpillière mouillée, et moins engageant.

Je file un coup de saveur au Georgel comme en examine un bourrin lorsqu’on est maquignon.

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