• Пожаловаться

Frédéric Dard: C'est mort et ça ne sait pas

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: C'est mort et ça ne sait pas» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1955, категория: Иронический детектив / Шпионский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Frédéric Dard C'est mort et ça ne sait pas

C'est mort et ça ne sait pas: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «C'est mort et ça ne sait pas»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Je vous ai déjà passablement baladés à travers le monde, dans toutes les couches de toutes les sociétés, mais je n'ai pas souvenir de vous avoir présenté le Pape. N'en déduisez pas trop vite que ce bouquin se passe au Vatican et que Sa Sainteté, que je respecte profondément, est l'acteur d'une de mes facétieuses aventures ! Vous n'y êtes pas du tout. Le Pape dont je parle, s'il s'appelle Paul, ne porte pas de matricule ou plutôt n'en porte plus, vu que voilà bientôt dix piges qu'il est sorti de taule. Et c'est en toute candeur qu'il a troqué la casquette-à-julot pour la tiare pontificale de la religion… luciférienne ! Cette fois, vous avez pigé ! Oui, mes amis, je vous emmène faire un tour dans une société secrète, avec messes noires, sacrifices et tout le schbigntz… Vous l'imaginez, votre San-Antonio, en enfant de diable ? Ne vous inquiétez pas si mon encensoir fume, c'est qu'il vient de cracher quelques bastos de 9 mm.

Frédéric Dard: другие книги автора


Кто написал C'est mort et ça ne sait pas? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

C'est mort et ça ne sait pas — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «C'est mort et ça ne sait pas», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Il est plutôt débecquetant, l’inspecteur, avec ses yeux de cocu au courant, ses pellicules et ses chailles jaunes.

Je prononce le mot qui concorde le moins avec ma pensée :

— Parfait, dis-je… Parfait…

Je serre la paluche de Mignon et je me tourne vers Georgel.

— Allez, lui dis-je. Hue !

CHAPITRE V

SUR LES TRACES D’UN HOMME PONDÉRÉ

Trimbaler avec soi une enflure pareille équivaut à conduire en laisse un mulot apprivoisé.

Il se laisse traîner, Georgel. Toute sa réprobation lui grimpe dans le masque et on a l’impression qu’il a passé ses deux flûtes dans la même jambe de pantalon, à en juger par son allure.

— Où qu’on va ? demande-t-il.

Je réprime l’envie qui me vient de lui foutre un paquet d’osselets sur le coin du cassis.

Je ne réponds pas à sa question, car je suis dans ce qu’on appelle l’expectative. C’est un patelin où il ne fait pas bon s’éterniser lorsqu’on est flic, vu le prix de la taxe de séjour.

Je fais quelques pas jusqu’à ma bagnole, j’y grimpe et j’attends que mon condensé de vinaigre la contourne.

Lorsqu’il a posé son pauvre derrière sur la banquette voisine, je lui fais :

— On pourrait rendre une petite visite à Mme Triffeaut ?

— J’y suis déjà-t-été, fait-il avec son sourire supérieur.

— Eh bien ! je peux y aller n’aussi, riposté-je sèchement. C’est où, la crèche de cette petite veuve ?

— 117, rue de la Gaieté !

— O.K., j’adore Montparnasse.

Habiter rue de la Gaieté lorsqu’on a un visage comme celui de la veuve Triffeaut, c’est une gageure.

C’est elle qui m’ouvre la lourde. Imaginez une sauterelle noire, maigre, malade, aux yeux enfoncés, aux joues creuses.

Elle va pour me demander ce que je désire, mais elle reconnaît Georgel.

— Ah !.. soupire-t-elle en s’effaçant pour nous laisser entrer.

S’effacer ne lui est pas difficile. On sent qu’elle n’a fait que ça toute sa chienne de vie. A force de s’effacer, il ne reste presque plus rien d’elle. Elle s’est diluée peu à peu dans la grisaille de son appartement. Un de ces jours elle oubliera de s’habiller, et elle disparaîtra pour tout de bon.

Nous la suivons, lugubres, dans une salle à manger sentant le petit bourgeois malade.

Un chiare de deux berges se traîne le fignedé sur une carpette miteuse en broutant un morceau de pain d’occasion.

Je regarde le tableau : la veuve sur le point de canner, le mouflet dont l’avenir se lit sur les murs au papier pisseux, les meubles qui se sont longtemps crus opulents…

— Il est gentil, fais-je culment en caressant la joue du lardon.

— Ses frères sont à l’école, murmure la femme.

Elle ajoute :

— Asseyez-vous.

Puis, tristement :

— Excusez le ménage, mais je suis si désemparée… Avec ça malportante… Si… Si cette chose affreuse ne s’était pas produite, je serais partie la semaine prochaine en Savoie pour me remonter, on devait prendre une bonne…

Elle chiale. Ça, c’est normal. Je regarde Georgel. Pas plus ému qu’un huissier procédant à une saisie, le gars ! Assez réconforté par les larmes d’autrui, même… Ma sympathie pour lui s’accentue.

— Je m’excuse de venir vous ennuyer, dis-je maladroitement. Je comprends votre chagrin, madame Triffeaut, et croyez que ça n’est pas de gaieté de cœur que je…

Je stoppe.

« Allons bon, me dis-je, San-Antonio, te voilà bon pour faire une carrière chez Borniol comme maître de cérémonie. »

— L’inspecteur Georgel que voici…

(Ricanement de l’inspecteur Georgel.)

— … vous a déjà longuement interrogée, mais j’aimerais compléter cet interrogatoire…

— Faites, dit la malheureuse en prenant son morveux sur ses genoux cagneux.

Je me recueille :

— Madame Triffeaut, vous avez déclaré que votre mari n’avait pas d’ennemis, je veux bien le croire. Mais quelqu’un avait-il intérêt à ce qu’il disparût ?

— Oh ! non, soupire-t-elle…

— Il n’avait pas de fortune ?

— Rien… Les meubles, la voiture, et une assurance-vie de quarante mille francs. Voilà ce qu’il me laisse…

— Evidemment…

C’est chétif et ça ne suffit pas pour élever trois garnements. Quatre briques, ça ne représente pas le salaire annuel du défunt. Elle va les avoir à la caille, la bonne dame, pour joindre les deux bouts. Avec ça, locdue comme elle est, elle ne peut guère espérer tomber un riche financier.

— Quel genre d’homme était-ce ? Ordonné, je suppose ?

— Très…

— Il devait noter ses rendez-vous, non ? Dans sa profession c’est indispensable.

— Bien sûr…

— On vous a rendu ses objets personnels ?

— Oui.

— Pouvez-vous me remettre son carnet ?

Elle se lève et sort de la pièce en traînant ses pantoufles harassées sur le parquet.

— Je vois ce que vous voulez, dit Georgel, sarcastique en diable. J’y ai déjà songé. Ses rendez-vous du jour, vous pensez que c’était la première chose à faire ! Au moment où il a été tué, il avait déjà vu deux clients… J’ai rendu visite à ceux-ci, ce sont des industriels de Villejuif… Absolument rien à signaler.

Je sais qu’avant la fin de la journée, il dégustera une compote de marrons de ma composition, Georgel. Même le saint curé d’Ars lui filerait une toise s’il était à ma place.

La veuve revient avec le carnet d’adresses. Je l’ouvre à la date du 16. C’est un Hermès. On s’y repère facile.

Je lis, rédigé d’une petite écriture serrée :

« 9 h 30. Relignat, Villejuif, 10 h 30, Perrot, Villejuif… 11 h 30, Pauvel, Villejuif… 15 heures, Martin, Epinay. 16 h 30. Filliou, Epinay… 18 heures, Moricet, Epinay…

— Et alors ? fait Georgel… Ça vous apprend quelque chose ?

— Ça ne m’apprend rien, fais-je, mais ça m’amène à me poser une question. Et dans notre job, les questions, c’est pour ainsi dire la matière première…

Il fronce ses sourcils jaunis.

— Quelle question ?

— La lecture de cette page de carnet nous montre que Triffeaut avait groupé ses rendez-vous : le matin Villejuif, l’après-midi Epinay. Il a été assassiné à onze heures dix exactement à l’Opéra. Il n’avait rien à y faire…

Je me tourne vers la veuve :

— N’est-ce pas ?

— Evidemment. Moi, ça m’avait surprise qu’il soit dans le Centre alors qu’il n’avait rien à y faire…

— Ça surprendrait n’importe qui, assuré-je en regardant Georgel.

Il rougit et détourne les yeux.

— Après son second rendez-vous, il a foncé à l’Opéra ; a-t-il décommandé le troisième client de Villejuif ?

Georgel hausse les épaules.

— Tu ne t’es pas occupé de ça ?

Il fait non.

Pour sa défense, il explique :

— Comme il a été buté z’à onze heures, je ne me suis pas inquiété de ses rendez-vous d’après. Faut z’être logique.

— Justement, faut être logique ; sa matinée étant organisée à Villejuif et Triffeaut habitant Montparnasse, qu’est-il allé fabriquer à l’Opéra à onze heures ? That is the question !

— Vous n’avez aucune suggestion à faire, madame ?

Elle secoue la tête.

— Oh ! non. Je ne comprends rien à tout cela, mon mari était si ponctuel, si ordonné…

J’arrache la page de l’Hermès concernant le 16.

— Conservez le reste précieusement, fais-je. Ça peut servir… Votre mari travaillait pour plusieurs compagnies, n’est-ce pas ?

— Oui… l’Union, l’Urbaine et à la Prévoyance.

Je prends note.

— Autre question… délicate, madame Triffeaut, très délicate…

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «C'est mort et ça ne sait pas»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «C'est mort et ça ne sait pas» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Frédéric Dard: Laissez tomber la fille
Laissez tomber la fille
Frédéric Dard
Frédéric Dard: San-Antonio chez les Mac
San-Antonio chez les Mac
Frédéric Dard
Frédéric Dard: Viva Bertaga !
Viva Bertaga !
Frédéric Dard
Frédéric Dard: Tango chinetoque
Tango chinetoque
Frédéric Dard
Emmanuel Carrère: La moustache
La moustache
Emmanuel Carrère
Отзывы о книге «C'est mort et ça ne sait pas»

Обсуждение, отзывы о книге «C'est mort et ça ne sait pas» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.