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Frédéric Dard: Ne soldez pas grand-mère, elle brosse encore

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Frédéric Dard Ne soldez pas grand-mère, elle brosse encore

Ne soldez pas grand-mère, elle brosse encore: краткое содержание, описание и аннотация

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La nouvelle est tombée, sèche comme un coup de bite d'octogénaire : il n'existe, dans notre bon vieux système solaire, aucune planète habitée en dehors de la notre ! Je le pressentais, mais ça fait tout de même un choc. Nous sommes juste quelques milliards de glandus à nous branler les cloches sur une boule minuscule perdue dans l'immensité sidérale. Ça te remonte pas les testicules à la place des amygdales, toi ? Les gens existent et sont cruels ! Comment se peut-ce ? Je te prends les personnages de ce livre… Des démons vivants ! Des sadiques ! Des sangunaires ! A sulfater tout crus ! A empiler dans une fosse emplie de chaux vive ! Les frangines pire que les matous ! Te sucent le pénis, mais te bouffent les roustons à pleines chailles ! Se laissent baiser pour mieux te véroler l'existence ! Comparé à elles, le démon est un enfant de chœur qui gagne à être connu. J'exagère ? Viens faire un tour dans ce , tu comprendras ! Allez, ! C'est l'heure de la prière.

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A force de m'énucléer pour capter l'endroit, je finis par découvrir un vieux magot semblable à ceux des ivoires « ouvragés », dont la barbe effilée pendait jusqu'à ses testicules, un gros mec plus obèse qu'un lutteur japonouille et trois fillettes s'échelonnant de treize à seize ans. Seule l'aînée était éveillée. Elle me parut mignonne toute pleine, dirait le Mastard. Elle possédait d'exquises pommettes, une bouche comme sur certaines gravures, des seins menus mais drus et une chattoune qu'ombraient légèrement des poils plus fins que ceux d'un pinceau pour miniaturiste.

La vieille femme fit s'allonger mon chien et entreprit de passer je ne sais quel onguent sur ses plaies.

Elle se retourna et me dit quelque chose dans une langue que je ne parlerai sans doute jamais. Voyant mon incompréhension, elle réunit quelques mots d'anglais dévoyé. Je crus saisir que l'excellente personne me proposait sa petite-fille aînée.

Au reste, comme disait le frère d'Electre, elle jeta un ordre assez vif à la jouvencelle, laquelle, sans rechigner le moindre, écarta les cuisses et m'adressa un sourire d'accueil.

Égoïstement, je pensai que dans cet antre la vérole devait voler bas et le sida peut-être ? Aussi, fis-je à la petite demoiselle un sourire que, jadis, la Maison Cadum voulait acheter une fortune à Félicie, laquelle refusa. J'acceptai cependant une natte dépenaillée à son côté. M'y couchis et m'endormis avec célérité.

La rumeur portuaire m'arracha au sommeil. Un boucan d'enfer (et je préciserai même d'enfer Rochereau) m'éveilla. Au sein d'un tel brouhaha, je me demandis comment j'avais pu fermer l'œil, voire les deux. Le raffut indescriptible ne s'apparentait à aucun autre. Se composait de mille clameurs simultanées, de grincements par millions. Fallait être totalement privé d'ouïe pour subir cette agression.

Je me demande pourquoi le phénomène d'agglutination rassemble les humains avec une pareille frénésie. Ils se haïssent à mort et pourtant éprouvent le besoin de vivre en bancs, comme les poissons ; de s'écraser, de se piétiner en des cités tentaculaires. Merde ! Y a encore des déserts, que je sache ! Des toundras, des steppes, et, sans vouloir chercher si loin, des plaines du Morvan, des plateaux de Millevaches, des Cirque de Gavarnie ! Mais eux autres, c'est des rues saturées, des souks, de la bordèlerie foraine, des métinges et défilés qu'ils ont besoin ! Faut que leurs hostilités se frôlent, se touchent, s'entrepénètrent. Moutons for ever en panurgerie irrémédiable.

Mes pensées moroses sont tempérées par des sensations luxurieuses, voire luxuriantes. Je visionne l'intérieur de la jonque. Le gros type et deux des fillettes se sont barrés pour chercher la bouffe quotidienne, probable. Le Chinago à la barbe traînante fume une bouffarde malodorante qui pue le goudron chaud et la chaussette d'été béruréenne. Salami grignote les puces morflées dans cette tanière. Mon cent quatre-vingts degrés s'achevant sur ma personne, je découvre la motivation de mon état languide.

Figure-toive que la grand-mère utilise mon membre pour donner un cours de fellation à sa petite-fille. Tu les verrais s'escrimer, les pauvres chéries !

Un berger pyrénéen en chialerait de pitié ! N'ont pas la clape suffisamment large pour me faire un collier à zob de leurs lèvres minces. La vieille obtient quelques résultats parce qu'elle est édentée, mais l'ado va périr d'étouffement si elle s'obstine. D'en plus, ça me racle le casque suisse, leur commerce.

Sans les brusquer, je leur retire le pain de la bouche. Puis tente de leur expliquer qu'il ne faut pas chahuter avec ces outils de haute précision. A me peler le radis de la sorte, elles vont me mettre en invalidité !

J'extrais à la dérobite un bifton de dix piastres américaines de mon aumônière et le leur présente.

La vioque me griffe dix centimètres de main dans sa hâte de l'emparer.

Bon, c'est pas le tout : j'écluserais bien un café serré, après cette séquence. Tu me comprends ? J'espère que je vais trouver un bar dans les parages.

Alors je prends congé de mes hôtesses. Le barbu fumeur reste impavide. S'est-il seulement aperçu de ma présence sous son taud ?

Ouf ! me voilà à quai, inquiet. Salami devient dingue à force de trucider sa cargaison de puces.

— Venez, nous allons acheter un pucicide puissant, l'encouragé-je.

Et puis je la boucle.

Que voudrais-tu dire, toi, gros malin si, ayant vécu les aventures relatées ci-dessus, tu apercevais une Jaguar verte stoppée devant le sampan, avec la vieille bordelière anglaise accoudée à sa portière dont la vitre est baissée ?

RENCONTRE-SURPRISE

Sur « l'écran noir de mes nuits blanches », y aura sarabande de fantômes, je pressens.

Je suis là, planté près de la Jag, complètement siphonné, bras inertes, testicules fripés, chopine en fil à plomb soudain captivée par le noyau terrestre.

Mémère me visionne de son regard intense, les lèvres crispées. Aujourd'hui, foin de robe verte et de capeline onduleuse, elle porte un tailleur strict bleu marine et blanc.

— Vous n'êtes guère fringant, murmure-t-elle.

Elle a dû prendre froid dans la mare car sa voix est enrouée.

Mon incrédulité perdure. Sacré bordel à cul, je l'y ai vue s'enliser avec sa caisse. De mes yeux vue. Et la vaste mare dont je ne soupçonnais pas la profondeur, l'a happée toute crue. Se remet-on d'un séjour de plusieurs heures dans la vase ?

Par contre, au volant ce n'est pas le même type. Celui-là est un zigus grassouillet, de style indien, dont le crâne est rasé comme le compte en banque d'un petit commerçant après le dernier tiers provisionnel.

— Ne restons pas ici, dit l'Anglaise, montez !

— Pourquoi monterais-je, après les démêlés que nous avons eus ? objecté-je.

— Parce que nous devons « assainir » la situation.

— Je n'ai jamais voulu la polluer, assuré-je. Votre équipe m'a médicamenté, enlevé, conduit dans une « canarderie » afin de m'y réduire en aliment pour volailles et autres joyeusetés du genre. Je trouve l'expérience suffisante. Nous ne sommes plus à Macao. Ici, je dispose d'appuis me permettant d'affronter n'importe quel problème.

Elle soupire :

— Vous voulez bien regarder mon chauffeur ?

— Il me rappelle un orang-outan que j'ai beaucoup aimé.

Tout en dérisionnant, je bigle à nouveau le driver. Il a baissé sa vitre, s'y est accoudé. Tiens ! il fume la pipe ? Non, c'est pas une bouffarde mais une petite sarbacane.

Juste le temps de constater, un minuscule dard m'atteint au cou. Vivement, je l'en arrache. Trop tard : il produit déjà son effet.

Je sombre dans une léthargie cousine germaine du néant [19] Léthargie ne signifie pas inconscience. Si, dis-tu ? O.K., je retire. .

Je suis dans une torpeur, au fond de laquelle je pige tout, sans pouvoir réagir. Je me rends parfaitement compte que le chauffeur descend de son siège et me fait grimper à son côté. Je réalise également que mon cador ne participe pas à la croisière ; mais je sais qu'il saura me retrouver.

Nous quittons ce port minable et nous dirigeons vers le centre.

Malgré mon état, il me reste suffisamment de lucidité pour me permettre d'admirer cette cité verticale, dont l'ambition semble d'aller à la rencontre des Martiens. Entre mer et montagne, elle s'érige en capitale universelle des affaires, Métropolis du fric et de son corollaire, le crime. La plus forte densité humaine sur notre globe furonculeux.

A l'arrière du véhicule, Madame prend ses aises. Indifférente à l'incident qu'elle vient de créer, elle allume une cigarette noire à bout doré.

Me suis toujours méfié des gens fumant ces sortes de saloperies. Ne sont pas catholiques.

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