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Frédéric Dard: Ne soldez pas grand-mère, elle brosse encore

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Frédéric Dard Ne soldez pas grand-mère, elle brosse encore

Ne soldez pas grand-mère, elle brosse encore: краткое содержание, описание и аннотация

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La nouvelle est tombée, sèche comme un coup de bite d'octogénaire : il n'existe, dans notre bon vieux système solaire, aucune planète habitée en dehors de la notre ! Je le pressentais, mais ça fait tout de même un choc. Nous sommes juste quelques milliards de glandus à nous branler les cloches sur une boule minuscule perdue dans l'immensité sidérale. Ça te remonte pas les testicules à la place des amygdales, toi ? Les gens existent et sont cruels ! Comment se peut-ce ? Je te prends les personnages de ce livre… Des démons vivants ! Des sadiques ! Des sangunaires ! A sulfater tout crus ! A empiler dans une fosse emplie de chaux vive ! Les frangines pire que les matous ! Te sucent le pénis, mais te bouffent les roustons à pleines chailles ! Se laissent baiser pour mieux te véroler l'existence ! Comparé à elles, le démon est un enfant de chœur qui gagne à être connu. J'exagère ? Viens faire un tour dans ce , tu comprendras ! Allez, ! C'est l'heure de la prière.

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L'officier semble indifférent. Tu dirais Michel Rocard avec des lunettes et la jaunisse.

Ma pomme ?

Ben quoi, ma pomme ?

Décide de faire « quelque chose pour moi ». Hésite entre réciter mon acte de construction, me flanquer au jus ou autre chose. C'est pour autre chose que j'opte.

Me penche pour assurer ma palme droite. N'en vérité, et tu l'as déjà compris : je dégage la ferraille adhérée à mon mollet [18] Bien entendu, un objet n'est pas adhéré, j'écris ça pour voir si tu réagis aux impropriétés de termes. .

Au moment que je l'ai en pogne, je perçois le léger bruit du cran de sûreté relevé. Pas d'autre solution que de jouer ta brème à fond la caisse, mon Tonio. Me fends pour une botte secrète qui n'est pas de radis ! Une salve m'étrille la casaque. Ça me brûle le râble. Grâce à ma position inclinée, j'évite de morfler la totalité du chargeur dans le buffet. Des abeilles brûlantes butinent mon dos. Par contre, le mitrailleur feinté s'octroie vingt bons centimètres de penture dans le pylore. S'écroule contre l'officier binoclard, le déséquilibrant ! Le sus-désigné bascule dans la mer de Chine.

Prenez garde à la penture !

Attends, c'est pas fini !

Reste le pilote et il a du réflexe ! Son browning crache déjà. Je prends tout dans le poitrail. Tir groupé impec. Il devait remporter les premiers prix au stand d'entraînement.

Mais, y a un défaut le concernant : le sac que les deux autres m'ont ajusté sur la poitrine ! Il sort de la poudre blanche des six orifices pratiqués par les bastos. J'ai eu la vie sauve à cause d'un étrange gilet pare-balles composé de vingt kilogrammes d'héroïne !

Pas banal, pour un flic, tu conviens ?

Malgré mon fardeau crevé, je me jette à genoux, ramasse le pistolet du mitrailleur et le vide en direction de l'homme de barre.

Seulement, il n'en subsiste qu'une seule. Comme il se la prend pleine poire, il n'y en a pas besoin de plus.

Une nouvelle corvée : m'occuper de l'officier tombé à la baille. Cet olibrius, dit-on en latin, est un peu perdu car il a paumé ses besicles de Penseur dérodinisé. Il tâtonne pour se hisser à bord. D'un coup de gaffe d'amarrage je lui fais lâcher prise ; mais le harpon entre dans sa gueule suffocante et ressort de l'autre côté du cou.

Moby Dick !

Pas de doute : les flics étaient en cheville avec les passeurs et entendaient me déguiser en mort pour faire croire à leurs supérieurs qu'ils avaient neutralisé un trafiquant de came.

Je le repère grâce à ses lamparos.

Peu rapide, il bourdonne vaillamment en libérant sa fumée d'apocalypse.

D'un coup de klaxon je lui intime de stopper ; il y consent spontanément. J'ai braqué le projo de la vedette sur le bateau de pêche. Les occupants, aveuglés, mettent les bras devant leurs yeux pour échapper à l'intensité du faisceau.

Devant ce ramassis de gredins, je me retiens de cracher une rafale de mitraillette. J'en ai trouvé quatre à mon bord. Gaz réduits, ma coque heurte la leur. Je m'en tamponne.

— Salami ! crié-je d'une voix si forte, que Neptune s'en cloquerait le trident dans les miches !

Un aboiement fait écho à cet appel. Une forme allongée, blanche et noire, légèrement marquée de fauve, sort du tas de filets. Mon clébard éclopé se pointe en aboyant, à la stupeur des Chinetoques.

Sa queue fouette ses flancs et je constate qu'il rit.

— Sautez !

Tu parles qu'il ne se fait pas prier, l'adorable toutou. Comme mon navire est surélevé par rapport au sien, il manque rater la marche ; mais j'ai prévu la chose et, agenouillé sur l'une des banquettes, l'ai saisi au bon moment.

C'est alors que les « passeurs », m'ayant reconnu, défouraillent.

— Vous l'aurez voulu, bande de vermine ! égosillé-je-t-il en balançant dans leur rafiot la grenade incendiaire que j'avais préparée « à toutes fins utiles ».

Départ en trombe.

Ma radio de bord nasille. On réclame des nouvelles, depuis Hong Kong.

Je laisse le poste crachoter ses questions. Pleine sauce !

Regard en arrière.

Un brûlot aux flammes pourpres flamboie au loin.

C'est plus la mer Jaune, c'est la mer Rouge !

LE MARCHÉ (FLOUANT) AUX PUCES

Il est des villes où la vie ne s'éteint jamais. New York, par exemple, ou Hong Kong. C'est à peine si leur rythme trépidant se calme un peu vers quatre heures du mat'. Il ne s'agit même pas d'un assoupissement de ces cités en folie mais seulement d'un changement de rythme. L'équipe de jour commence à se mêler à l'équipe de nuit ; il en résulte la tension prudente des passations de pouvoir.

J'ai moulé la vedette policière dans une zone morte du port marchand avec un max de prudence. Excepté quelques clodos emplis d'alcool dormant dans les renfoncements, je n'ai fait aucune rencontre de mauvais aloi.

J'ai beaucoup arqué. A un certain moment, je suis parvenu dans la partie réservée aux sampans, véritable agglomération flottante où stagnent des familles entières dans des embarcations insalubres. A mon côté, Salami marchait bas, tant ses pattes à vif le faisaient souffrir. Je me suis rendu compte qu'il ne pourrait poursuivre longtemps encore cette déambulation nocturne. Il aurait fallu dégauchir un sapin mais, dans mon accoutrement cataclysmique, quel chauffeur accepterait de me prendre à bord de son rongeur, quand bien même je lui ferais renifler mes talbins ?

Pour couronner le tableau, je me sentais aussi délabré que mon hound. Ça faisait des chiées d'heures que je charriais ma viande sous le ciel d'Extrême-Orient, avec l'estomac presque vide. J'ai eu un coup de vape. Me suis assis sur une grosse bite qui passait par là. Des jonques sortaient une rumeur de vie navrante et des bribes de radios crachouillantes.

En face de moi, de l'autre côté de la baie, se dressait une montagne arrondie faisant songer au « Casque de Néron » . Je fus gagné par une étrange langueur et fermis les yeux. Je vacillais sur mon siège de fer. Au moment où j'allais basculer, un léger bruit me détorpeura. Je discerna alors une vieille Chinoise en train de pisser sur la planche servant de passerelle à son barlu. Elle licebroquait debout kif un homme, mais sa miction profuse indiquait la nature de son sexe.

Elle m'aperçut et me débita une phrase sur un ton aimable, sans marquer la moindre gêne. Je lui répondis d'un geste bienveillant.

Elle termina son pissat et s'avança jusqu'à moi. Ce n'était pas ma personne qui l'intéressait, mais mon brave toutou. Elle se mit à le caresser tout en me parlant. Étonnée de ne pas recevoir de réponse, elle m'examina et s'aperçut que je n'étais point asiate.

Le fait ne la prit pas au dépourvu. Plus grand-chose ne pouvait surprendre cette femme édentée. Quand elle vit les pattounes à vif de mon cador, et sa plaie au crâne, elle eut un grand élan de pitié et me pria (par gestes) de la suivre sur son paquebot. J'acceptis volontiers.

Le sampan était réellement sans pans.

Je veux parler de pans de chemise.

Une demi-douzaine d'êtres vivaient à son bord, dont les vêtements de nuit se composaient seulement d'un tee-shirt réclamé.

Ça fouettait vilain le poisson anciennement pêché, le cul intorché, les menstrues mal contrôlées, l'eau croupie, le riz en sac, le pet en liberté, l'algue, la basane moisie, le benjoin, le piment séché, le rance ranci, le musc, le mauvais parfum éventé, la sodomie à sec, la déjection, la sueur de groupe, le cordage humide, le désespoir consenti, la mer Jaune et, surtout, oui surtout la misère endémique et définitive.

Une loupiote à acétylène répandait une lumière d'égoutier dans cette demeure flottante dont on avait définitivement oublié qu'elle naviguait autrefois.

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