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Daniel Pennac: Le cas Malaussène (tome 1: Ils m'ont menti)

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Daniel Pennac Le cas Malaussène (tome 1: Ils m'ont menti)

Le cas Malaussène (tome 1: Ils m'ont menti): краткое содержание, описание и аннотация

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Ma plus jeune sœur Verdun est née toute hurlante dans , mon neveu est né orphelin dans , mon fils Monsieur Malaussène est né de deux mères dans le roman qui porte son nom, ma nièce Maracuja est née de deux pères dans . Les voici adultes dans un monde on ne peut plus explosif, où ça mitraille à tout va, où l’on kidnappe l’affairiste Georges Lapietà, où Police et Justice marchent la main dans la main sans perdre une occasion de se faire des croche-pieds, où la Reine Zabo, éditrice avisée, règne sur un cheptel d’écrivains addicts à la vérité vraie quand tout le monde ment à tout le monde. Tout le monde sauf moi, bien sûr. Moi, pour ne pas changer, je morfle. Benjamin Malaussène

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— Que voulez-vous, on veut grimper… L’ambition est le talon d’Achille de la compétence.

Je jure sur ce que j’ai de plus profane que c’est, au mot près, ce que Legendre a sorti en m’accueillant. C’est dire l’atmosphère de travail qu’il faisait régner dans son marigot immaculé. Pour un peu j’en aurais consolé Carrega.

Quand le malheureux m’a enfin ôté les menottes, j’ai privé Legendre du plaisir de me voir me frotter les poignets. On a ce réflexe, en effet ; je n’y ai pas cédé.

— Asseyez-vous, monsieur Malaussène, je vous en prie.

Les fauteuils étant eux aussi transparents, il me fallut chercher le mien pour m’y poser. Cela fait, nous nous retrouvâmes assis l’un en face de l’autre comme deux images en suspension, séparées par un bureau lui-même invisible sur lequel flottait un de ces ordinateurs dessinés pour fendre le cosmos.

— Commençons par le commencement, si vous le voulez bien, monsieur Malaussène. Les motifs de votre interpellation vous paraissent-ils justifiés ?

Il voulait mon assentiment. Il voulait que le gendarme et le voleur sachent ce qu’ils fichent ensemble. D’après Titus c’était son rôle préféré, le policier pédagogue. Enfin, corrigeait Silistri (tiens, où était-il, Joseph ? Je ne l’avais pas vu à la fête…), sa pédagogie ne va pas jusqu’à nous expliquer comment il paie sa collection de costards.

De fait, le halo que faisait la soie autour de Legendre l’installait très au-dessus de sa condition.

Il me souriait franchement, à présent :

— Apologie du kidnapping, non ?

Que répondre à ça ? De toute évidence il avait vu la maudite interview, lui aussi. Je peux même décrire sa joie quand il m’a entendu dévider mon chapelet de conneries dans ce foutu TGV. Ses yeux sont sortis de leurs orbites, ses oreilles ont triplé de surface, il a bondi de son fauteuil, il s’est tapé le cul par terre en hurlant « je le tiens, je le tiens, je le tiens », il a fait dix fois le tour de son burlingue en courant sur ses parois de verre, il est retombé complètement essoufflé dans son fauteuil directorial et il a signé Tex Avery. Il en frémissait encore :

— C’est bien à quoi vous vous êtes livré lors de cette interview, en compagnie de l’abbé Courson de Loir, non ? L’apologie de l’enlèvement et de la séquestration !

Sans me laisser le temps de répondre, il ajouta :

— Et l’incitation à la désobéissance civile.

— …

— N’est-ce pas ?

Comme j’y réfléchissais, il a tenu à me donner un coup de main :

— Voyons, monsieur Malaussène, déclarer publiquement que les auteurs de ce manifeste… je vous cite de mémoire… « témoignent d’un degré de conscience sociale désormais étranger à nos élites politiques », n’était-ce pas les donner en exemple ? Et inciter la jeunesse à suivre cet exemple ? C’est-à-dire à rançonner le capitalisme en kidnappant les chefs d’entreprise.

— …

— À moi, en tout cas, le message m’a paru des plus clairs, ainsi qu’à mes subordonnés. Et parfaitement désastreux compte tenu du climat ambiant, vous en conviendrez.

Ici, une pause, assez longue, pour me donner le temps d’y réfléchir.

Puis, il m’a demandé :

— Vous le connaissez depuis longtemps ?

Qui ça ?

C’est la question qu’il a dû lire dans mes yeux parce qu’il a précisé :

— L’Abbé.

Jamais vu, non, c’était la première fois.

— Jamais vu, non, c’était la première fois.

Le soupir de Legendre suggéra que nous n’avions pas de temps à perdre.

— Permettez-moi d’en douter, monsieur Malaussène. Si j’en crois cette photo…

L’ordinateur qu’il tourna paresseusement vers moi montrait l’Abbé posant sa main sur mon avant-bras, et ma parole, oui — hasard de la photographie de presse —, on aurait juré, à l’expression amicale du prêtre et à mon air de rire sous cape avec ma main sur les yeux, que nous étions cousins germains ou vieux compagnons de séminaire. Si on en croyait cette photo, oui, nous ne dations pas d’hier.

— Une question sérieuse, à présent, monsieur Malaussène.

(Ah bon, parce que nous avions fait dans les farces et attrapes jusqu’à présent ?)

— Pourquoi avez-vous dissuadé l’Abbé d’accepter le chèque du parachute doré sur le parvis de Notre-Dame ?

Quoi ?

Pardon ?

Qu’est-ce que j’ai fait, encore ?

— C’est très sérieux, monsieur Malaussène.

Il m’expliqua en quoi la chose était grave. Jusqu’à cette interview, il était tout à fait convenu que l’Abbé accepterait la remise du parachute de Lapietà à la sortie de la première messe. Or, après notre voyage commun, après mes déclarations calamiteuses sur les mérites des preneurs d’otages, l’Abbé avait changé son fusil d’épaule, tout soudain, et renoncé à toucher cette rançon. Quelle explication pouvais-je donner à ce revirement — dont les conséquences sont proprement incalculables, monsieur Malaussène ?

— …

— Je vous écoute.

Je savais à peine de quoi il parlait. Je n’avais pas suivi l’actualité du dimanche. J’avais préparé ma rentrée littéraire du lendemain, tout à la joie de retrouver Mosma après le boulot. Alors l’actualité… Une fois de plus je ne savais rien de rien, si ce n’est que j’étais en train de payer mon ignorance au prix fort. En fait, je voyais se réaliser la prophétie d’Alceste : « Ce n’est pas moi que vous fuyez, Malaussène, c’est le réel ! Mais il vous rattrapera, faites-lui confiance ! Il n’en a pas fini avec vous, le réel ! »

C’était fait.

Le réel m’avait coincé dans une boule de cristal où le directeur des services actifs de la police judiciaire lisait mon passé et prédisait mon avenir.

— Là-dessus, il me faudra des explications précises, monsieur Malaussène.

Il se fit rassurant.

— Pas nécessairement ce soir, nous avons le temps. Demain, peut-être, ou après-demain, si vous avez réellement besoin d’y réfléchir. Nous pourrons, si nécessaire, prolonger votre garde à vue.

Et voilà.

— D’autant que…

D’autant que quoi ?

— D’autant que nous allons devoir évoquer le troisième chef d’accusation.

À savoir ?

— Enlèvement et séquestration.

Bon. Ça ne m’a pas affolé plus que ça. C’était dans la logique de ses déductions. Ce con allait m’annoncer que je détenais Lapietà et qu’il allait le libérer. Après quoi, Malaussène au placard pour perpète, Lapietà reconnaissant à jamais, et vive la retraite bien acquise !

— D’où veniez-vous, samedi soir ?

Je venais de Valence, il le savait très bien.

— Vous avez pris le TGV à Valence, certes, mais d’où veniez-vous ?

Comment ça d’où je venais ? De mon lieu de vacances habituel, comme un certain nombre de Français à la même date.

— Du Vercors, n’est-ce pas ? La gendarmerie de La Chapelle me l’a confirmé.

Legendre était ce type de flic qui n’interroge que pour s’aider à déduire. Le vieux Coudrier avait raison sur ce point, c’était une machine à tisser la cohérence. Il ne laissait rien au hasard. Le roi du dossier bien ficelé. J’ai vu, à sa bouille discrètement satisfaite, qu’il allait de ce pas m’en faire la démonstration.

— Savez-vous qu’on ne parle que de vous, là-haut, en ce moment ?

Pour ça, je fais confiance aux copains. L’hiver est long sur le plateau et rares les sujets de conversation. Il faut en user longuement, comme des bonbons.

— Votre départ a laissé un fameux point d’interrogation.

Tiens donc.

Il faisait nuit autour de notre cage lumineuse. Paris dormait dans son poudroiement de lumière. Fugitivement, je nous ai revus, Julie, Julius et moi, assis sur notre banc, à la porte des Rochas.

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