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Daniel Pennac: Le cas Malaussène (tome 1: Ils m'ont menti)

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Daniel Pennac Le cas Malaussène (tome 1: Ils m'ont menti)

Le cas Malaussène (tome 1: Ils m'ont menti): краткое содержание, описание и аннотация

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Ma plus jeune sœur Verdun est née toute hurlante dans , mon neveu est né orphelin dans , mon fils Monsieur Malaussène est né de deux mères dans le roman qui porte son nom, ma nièce Maracuja est née de deux pères dans . Les voici adultes dans un monde on ne peut plus explosif, où ça mitraille à tout va, où l’on kidnappe l’affairiste Georges Lapietà, où Police et Justice marchent la main dans la main sans perdre une occasion de se faire des croche-pieds, où la Reine Zabo, éditrice avisée, règne sur un cheptel d’écrivains addicts à la vérité vraie quand tout le monde ment à tout le monde. Tout le monde sauf moi, bien sûr. Moi, pour ne pas changer, je morfle. Benjamin Malaussène

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Daniel Pennac

Le cas Malaussène (Tome I : Ils m'ont menti)

Au Gamin

Pour Alice

et dans le souvenir

de Bernard, mon frère,

de Pierre Arènes

et de Jean Guerrin

« J’écris comme on se noie, c’est-à-dire très rarement. »

Christian MOUNIER

I

LA MEILLEURE

« Tu sais pas la meilleure ? »

César

1

Lapietà * [1] Les noms suivis d’un astérisque renvoient au répertoire figurant à la fin de ce volume. ? Georges ? Tu le connais, c’est le genre de type à se rouler dans la confidence comme un chien de ferme dans la fosse à purin. (Ce mouvement hélicoïdal qui les torchonne du museau jusqu’à la queue !) Il est pareil. Il en fout partout. Alors, autant entrer tout de suite dans l’intérieur de sa tête. Il n’y a pas d’indiscrétion, lui-même a tout raconté aux gosses ce jour-là. À commencer par la minutie avec laquelle il s’est préparé pour aller toucher son chèque. Et ses bonnes raisons de ne pas arriver à l’heure : J’ai toutes les cartes en main, j’arrive à mon heure, je palpe mon fric et on se tire en vacances, voilà ce qu’il voulait faire comprendre à l’aimable comité : Ménestrier *, Ritzman *, Vercel *et Gonzalès *. Des semaines passées à choisir son déguisement avec soin. Ariana *, un bermuda ? Si je me pointais en tongs et en bermuda, tu vois leur gueule ? Et une canne à pêche ? Tuc *, démerde-toi pour me dégoter une canne à pêche ! La plus ringarde possible, un truc en bambou, genre Charlot, tu vois ? Ah ! les imaginer poireautant avec ce chèque qui leur dévorait les tripes, poireautant dans le silence lambrissé du grand salon, remâchant l’opinion qu’ils avaient de lui, Georges Lapietà, mais fermant leurs quatre gueules, vu que tous les quatre avaient la queue prise dans le même chéquier. Arrête de te pomponner, Georges, tu te mets en retard. Justement, Ariana, c’est le meilleur de l’affaire. Ah ! le silence de leur attente. Le tintement des petites cuillers dans les tasses où le sucre ne se décide pas à fondre. Le va-et-vient des yeux entre leurs montres et la porte du grand salon. Les conversations avortées et lui qui n’arrive pas. Ariana, si tu demandais à Liouchka *de nous faire un autre caoua ? Il les avait voulus là tous les quatre, c’était une condition sine qua non. Eux ou la conférence de presse, au choix. Et pourquoi pas la conférence ? Why not, au fait ? Mais parce qu’il aurait publiquement détaillé la composition du chèque ! Parce qu’il aurait filé aux journalistes la recette de la bonne entente. Non, hein ? Alors non. Lui aussi aspirait à un plaisir plus secret. À cette remise de chèque, il voulait leurs quatre tronches pour lui tout seul. Il voulait leurs quatre poignées de main. Fermes, s’il vous plaît ! Il était capable de vous obliger à serrer sa main une deuxième fois. Connu pour. Et si la deuxième fois ne suffisait pas, il vous claquait la bise, publiquement, musicalement, ce qui laissait sur votre joue une petite flaque sensible aux objectifs, comme un argenté d’escargot. Discrétion dans la remise du chèque mais franchise dans le regard. Pas d’arrière-pensées entre nous. Cinq bons gars, tout à fait au courant des règles du jeu. Et qui seront sans doute amenés à retravailler ensemble. Si, si, vous verrez. Ah ! autre chose. Leur laisser un souvenir olfactif. Qu’ils retournent à leurs affaires nimbés du parfum de son after-shave ! Pas de serrage de paluches, alors ! Une bonne accolade, plutôt ! Un abraço à la brésilienne, panse contre panse et dos claqués. Et leurs quatre costards bons à brûler. Tuc, tu me trouves l’after-shave le plus… le plus… inoubliable… dans le genre sirop… sucré… le plus… vulgaire… tenace dans la vulgarité… je t’ai bien élevé, tu sais ce qu’ils entendent par là… leur conception de la vulgarité… Voilà ! Tu m’en remplis la baignoire.

Des semaines de préparation. Et maintenant un petit café supplémentaire. Georges, arrête avec le café, tu ferais mieux d’y aller, vraiment ! Et soulage-toi avant de partir, c’est plus prudent. Ariana, je te jure qu’il n’y a pas le feu, ils ont le temps… Quant à pisser, je le ferai en rentrant, ce sera bien meilleur.

La question de la voiture était réglée depuis longtemps. Non, pas l’Aston Martin et pas de chauffeur ! Bermuda, canne à pêche… Tuc, tu me prêterais ta caisse ? Gentil, ça. Tu as une semaine pour la saloper convenablement. Débarquer dans la voiture de son fils. Un fils qui ne veut rien devoir à son père a nécessairement une bagnole pittoresque. En tout cas pour qui guette votre arrivée dans une cour d’honneur à travers les rideaux d’une fenêtre Renaissance.

*

Et c’est ainsi que nous y sommes. Georges Lapietà dans la Clio asthmatique, se trouvant assez ridicule tout de même avec son bermuda, sa vieille canne à pêche, son after-shave, cette bagnole de gosse dont les vitres ne s’ouvrent plus et ce désir d’épate qui ne le lâchera jamais… La dérision… Un vrai ténia, chopé dans sa prime enfance… Un homme diablement sérieux pourtant. Dans les quinze premiers portefeuilles d’Europe, tout de même !

— Toi et tes tartarinades, lui a dit Tuc, tu es un oxymore, papa, voilà ce que tu es.

Instruisez vos enfants et ils vous épinglent dans la boîte à concepts. Encore que, pour ce qui était d’épingler… Tuc… C’est lui qui l’avait surnommé Tuc, son fils. À le voir aider les bonnes dès qu’il avait tenu sur ses jambes, faire son lit spontanément, débarrasser la table sans qu’on le lui demande, réparer des bricoles, retrouver ce que les uns et les autres perdaient dans la maison : Tuc. Travaux d’Utilité Collective. Et ça lui était resté. Ariana trouvait ça mignon. Elle préférait Tuc à Mimi, Chouchou, Titi, Zozo, les doubles syllabes échappées à ses attendrissements. Travaux d’Utilité Collective… C’est à quoi Georges Lapietà songe, ce lundi matin, rue des Archers, coincé derrière un camion de déménagement dont le chauffeur vide les derniers cartons en faisant signe que c’est une affaire de deux minutes. Certes, ça ajoute à son retard, mais Lapietà n’a jamais eu besoin d’aide. Pressé, tout à coup, il va sortir de la Clio quand la petite surgit.

Penchée sur lui, la raclette dans une main et le détergent dans l’autre, elle entreprend de nettoyer le pare-brise de Tuc. En temps ordinaire il ne l’aurait pas laissée faire, mais elle est venue avec ses seins. Ses seins ! Ses seins, nom d’une vierge ! Cette fois-ci, sûr et certain, il n’en a jamais vu d’aussi émouvants. Et Dieu sait ! Jamais. Deux apparitions aussitôt disparues, la mousse ayant recouvert toute la surface du pare-brise. Il se prend à attendre le premier coup de raclette, à espérer la résurrection de cette poitrine comme on guette sa propre peau après le passage du rasoir. Mais point de raclette. Rien que du blanc. Du blanc dans le rétroviseur aussi, plus de lunette arrière, et du blanc sur les vitres. Une sorte de chantilly. La Clio sous la neige comme tombée dans un conte d’hiver. Et cette secousse. Le nez de la voiture qui se soulève. Nom de Dieu on m’emmène en fourrière ou quoi ? Son pied écrasant vainement le frein. Sa main gauche arrachant la poignée de la portière. Verrouillée. L’autre aussi. Et la Clio qui grimpe une rampe, dans un roulement de treuil bien graissé. Pendant que blanchissent ses phalanges autour du volant, que monte son besoin de hurler, combattu par une soudaine torpeur… Dormir, se dit-il… dormir… ce n’est pas le…

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