Jack London - Croc-Blanc (Édition intégrale)

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Croc-Blanc (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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Le roman commence à la naissance de Croc-Blanc, un chien-loup. L'histoire suit la meute d'où il vient et ses premières semaines de vie sauvage, sa lutte pour la vie : manger ou être mangé. Puis il fait l'expérience de la vie chez les Indiens ; son maître se nomme Castor-Gris. Il rencontre d'autres chiens et devient ennemi avec eux, Lip-Lip étant son rival. Mais Croc-Blanc, fier et puissant, subit la méchanceté des hommes blancs ; en réaction, il devient un combattant féroce. Le récit se fonde sur l'expérience de Jack London dans le Grand Nord canadien lors de la ruée vers l'or du Klondike. Il reflète ses vues sur le comportement des êtres humains dans les différentes sociétés qui s'y rencontrent : pionniers rustres et brutaux voire cruels, ingénieurs des mines éduqués, amérindiens vivant en harmonie avec les animaux et la nature.

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Il n’était plus question déjà des rivaux vaincus ni du conte d’amour écrit en rouge sur la neige. Une fois seulement, le vieux loup dut s’arrêter pour lécher le sang qui coulait de ses blessures non fermées. Ses lèvres se convulsèrent en un vague grondement et le poil de son cou eut un hérissement involontaire. Il se baissa vers la neige encore rougie, comme s’il allait prendre son élan, et en mordit la surface dans un spasme brusque de ses mâchoires. Au bout d’un moment, il ne pensa plus à rien derechef et courut vers la louve qui se sauva, en le conviant à sa suite au plaisir de la chasse à travers bois.

Comme de bons amis qui ont fini par se comprendre, ils coururent dès lors toujours côte à côte, chassant, tuant et mangeant en commun.

Ainsi passaient les jours, quand la louve commença à se montrer inquiète. Avec obstination, elle semblait chercher une chose qu’elle ne trouvait pas.

Les couverts que forment, en dessous d’eux, les amas d’arbres tombés, étaient pour elle pleins d’attrait. Pénétrant dans les larges crevasses qui s’ouvrent dans la neige à l’abri des rocs surplombants, elle y reniflait longuement. Un-Œil paraissait complètement détaché de ces recherches, mais il n’en suivait pas moins, avec bonne humeur et fidélité, tous les pas de la louve. Lorsque celle-ci s’attardait un peu trop dans ses investigations, ou si le passage était trop étroit pour deux, il se couchait sur le sol et attendait placidement son retour.

Sans se fixer de préférence en aucun lieu, ils pérégrinèrent à travers diverses contrées. Puis, revenant vers le Mackenzie, ils suivirent le fleuve, s’en écartant seulement pour remonter à la piste de quelque gibier, un de ses petits affluents.

Ils tombaient parfois sur d’autres loups qui, comme eux, marchaient ordinairement par couples. Mais il n’y avait plus, de part et d’autre, de signes mutuels d’amitié, de plaisir à se retrouver, ni de désir de se reformer en troupe. Quelquefois ils rencontraient des loups solitaires. Ceux-ci étaient toujours des mâles et ils faisaient mine, avec insistance, de vouloir se joindre à la louve et à son compagnon. Mais tous deux, épaule contre épaule, le crin hérissé et les dents mauvaises, accueillaient de telle sorte ces avances que le prétendant intempestif tournait bientôt le dos et s’en allait reprendre sa course isolée.

Ils couraient dans les forêts paisibles, par une belle nuit de clair de lune, quand Un-Œil s’arrêta soudain. Il dressa son museau, agita la queue, leva une patte à la manière d’un chien en arrêt, et ses narines se dilatèrent pour humer l’air. Les effluves qui lui parvinrent ne semblèrent pas le satisfaire et il se mit à respirer l’air de plus belle, tâchant de comprendre l’impalpable message que lui apportait le vent. Un reniflement léger avait suffi à renseigner la louve et elle trotta de l’avant afin de rassurer son compagnon. Il la suivit, mal tranquillisé, et à tout moment il ne pouvait s’empêcher de s’arrêter pour interroger du nez l’atmosphère.

Ils arrivèrent à une vaste clairière ouverte parmi la forêt. Rampant avec prudence, la louve s’avança jusqu’au bord de l’espace libre. Le vieux loup la rejoignit après quelque hésitation, tous ses sens en alerte, chaque poil de son corps s’irradiant de défiance et de suspicion. Tous deux demeurèrent un instant côte à côte, veillant et reniflant.

Un bruit de chiens qui se querellaient et se battaient arrivait jusqu’à leurs oreilles, ainsi que des cris d’hommes au son guttural et des voix plus aiguës de femmes acariâtres et quinteuses. Ils perçurent aussi le cri strident et plaintif d’un enfant. Sauf les masses énormes que formaient les peaux des tentes, ils ne pouvaient guère distinguer que la flamme d’un feu devant laquelle des corps allaient et venaient, et la fumée qui montait doucement du feu dans l’air tranquille. Mais les mille relents d’un camp d’Indiens venaient maintenant aux narines des deux bêtes. Et ces relents contaient des tas de choses que le vieux loup ne pouvait pas comprendre, mais qui étaient beaucoup moins inconnues de la louve.

Elle était étrangement agitée, et reniflait, reniflait, avec un délice croissant. Un-Œil, au contraire, demeurait soupçonneux et ne cachait pas son ennui. Il trahissait à chaque instant son désir de s’en aller. Alors la louve se tournait vers lui, lui touchait le nez avec son nez pour le rassurer ; puis elle regardait à nouveau vers le camp. Son expression marquait une envie impérieuse qui n’était pas celle de la faim. Elle tressaillait d’une force intérieure qui la poussait à s’avancer plus avant, à s’approcher de ce feu, à s’aller coucher près de sa flamme en compagnie des chiens, et à se mêler aux jambes des hommes.

Ce fut Un-Œil qui l’emporta. Il s’agita tant et si bien que son inquiétude se communiqua à la louve. La mémoire aussi revint à celle-ci de cette autre chose qu’elle cherchait si obstinément, et qu’il y avait pour elle nécessité de trouver. Elle fit volte-face et trotta en arrière dans la forêt, au grand soulagement du vieux loup qui la précédait et qui ne fut rassuré qu’une fois le camp perdu de vue.

Comme ils glissaient côte à côte et sans bruit, ainsi que des ombres au clair de lune, ils rencontrèrent un sentier. Leurs deux nez s’abaissèrent car des traces de pas y étaient marquées dans la neige. Les traces étaient fraîches. Suivi de la louve, Un-Œil courut en avant avec toutes les précautions nécessaires. Les coussinets naturels qu’ils avaient sous les pattes s’imprimaient sur la neige, silencieux et moelleux comme un capiton de velours.

Le loup découvrit une petite tache blanche qui, légèrement, se mouvait sur la neige. Il accéléra son allure déjà rapide. Devant lui bondissait la petite tache blanche.

Le sentier où il courait était étroit et bordé de chaque côté par des taillis de jeunes sapins. Il rattrapa la petite tache blanche et, bond par bond, l’atteignit. Il était déjà dessus. Un bond de plus et ses dents s’y enfonçaient. Mais, à cet instant précis, la petite tache blanche s’éleva en l’air droit au-dessus de sa tête, et il reconnut un lièvre blanc qui, pendu dans le vide à un jeune sapin, bondissait, sautait, cabriolait en une danse fantastique.

À ce spectacle, Un-Œil eut un recul effrayé. Puis il s’aplatit sur la neige, en grondant des menaces à l’adresse de cet objet, dangereux peut-être et inexplicable. Mais étant arrivée, la louve passa avec dédain devant le vieux loup. S’étant ensuite tenue tranquille un moment, elle s’élança vers le lièvre qui dansait toujours en l’air. Elle sauta haut, mais pas assez pour atteindre la proie convoitée, et ses dents claquèrent les unes contre les autres avec un bruit métallique. Elle sauta une seconde fois, puis une troisième.

S’étant relevé, Un-Œil l’observait. Irrité de ces insuccès, il bondit lui-même dans un puissant élan. Ses dents se refermèrent sur le lièvre et il l’attira à terre avec lui. Mais, chose curieuse, le sapin n’avait point lâché le lièvre. Il s’était, à sa suite, courbé vers le sol et semblait menacer le vieux loup. Un-Œil desserra ses mâchoires et, abandonnant sa prise, sauta en arrière afin de se garer de l’étrange péril. Ses lèvres découvrirent ses crocs, son gosier se gonfla pour une invective, et chaque poil de son corps se hérissa, de rage et d’effroi. Simultanément le jeune sapin s’était redressé et le lièvre, à nouveau envolé, recommença à danser dans le vide.

En manière de reproche la louve, se fâchant, enfonça ses crocs dans l’épaule du vieux loup. De plus en plus épouvanté de l’engin inconnu, Un-Œil se rebiffa et recula plus encore, après avoir égratigné le nez de la louve. Alors, indignée de l’offense, elle se jeta sur son compagnon qui, en hâte, essaya de l’apaiser et de se faire pardonner sa faute. Elle ne voulut rien entendre et continua vertement à le corriger, jusqu’à ce que, renonçant à l’attendrir, il détournât la tête et, en signe de soumission, offrit de lui-même son épaule à ses morsures.

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