Jack London - Croc-Blanc (Édition intégrale)

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Croc-Blanc (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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Le roman commence à la naissance de Croc-Blanc, un chien-loup. L'histoire suit la meute d'où il vient et ses premières semaines de vie sauvage, sa lutte pour la vie : manger ou être mangé. Puis il fait l'expérience de la vie chez les Indiens ; son maître se nomme Castor-Gris. Il rencontre d'autres chiens et devient ennemi avec eux, Lip-Lip étant son rival. Mais Croc-Blanc, fier et puissant, subit la méchanceté des hommes blancs ; en réaction, il devient un combattant féroce. Le récit se fonde sur l'expérience de Jack London dans le Grand Nord canadien lors de la ruée vers l'or du Klondike. Il reflète ses vues sur le comportement des êtres humains dans les différentes sociétés qui s'y rencontrent : pionniers rustres et brutaux voire cruels, ingénieurs des mines éduqués, amérindiens vivant en harmonie avec les animaux et la nature.

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– Je pense, opina Henry, que tu as trouvé la vérité. Ce loup est un chien, et il y a longtemps qu’il mange du poisson de la main de l’homme.

– Si j’ai quelque chance, déclara Bill, nous aurons la peau de ce loup qui est un chien. Nous ne pouvons continuer à perdre d’autres bêtes.

– Souviens-toi qu’il ne nous reste plus que trois cartouches.

– Je le sais et les réserve pour un coup sûr.

Henry, au matin, ayant ranimé le feu, fit cuire le déjeuner, accompagné dans cette opération par les ronflements sonores de son camarade. Il le réveilla seulement lorsque les aliments furent prêts. Bill commença à manger, dormant encore.

Ayant remarqué que sa tasse à café était vide, il se pencha pour atteindre la cafetière. Mais celle-ci était du côté d’Henry et hors de sa portée.

– Dis-moi, Henry, interrogea-t-il avec un petit grognement d’amitié, n’as-tu rien oublié de me donner ?

Henry fit mine de regarder autour de lui et secoua la tête. Bill avança sa tasse vide.

– Tu n’auras pas de café, prononça Henry.

– Aurait-il été renversé ? demanda Bill avec anxiété.

– Ce n’est pas cela.

– Si tu m’en refuses, tu vas arrêter ma digestion.

– Tu n’en auras pas !

Un flux de sang et de colère monta au visage de Bill.

– Veux-tu, je te prie, parler et t’expliquer ?

– Gros-Gaillard est parti.

Lentement, avec la résignation du malheur, Bill tourna la tête et compta les chiens.

– Comment cela est-il arrivé ? demanda-t-il anéanti.

– Je l’ignore. Gros-Gaillard ne pouvait assurément ronger lui-même la lanière qui l’attachait au bâton. N’a-qu’une-Oreille lui aura rendu sans doute ce service.

– Le damné chien ! dit Bill. Ne pouvant se libérer, il a libéré son compère.

– En tout cas, c’en est fini maintenant de Gros-Gaillard. Je suppose qu’il est déjà digéré et qu’il se cahote, en ce moment, dans le ventre de vingt loups différents.

Cette troisième oraison funèbre prononcée, Henry poursuivit :

– Maintenant, Bill, veux-tu du café ?

Bill fit un signe négatif.

– C’est bien certain ? insista Henry en levant la cafetière, il est pourtant bon.

Mais Bill était têtu. Il mit sa tasse à l’écart.

– J’aimerais mieux, dit-il, être pendu. J’ai donné ma parole et je la tiendrai.

Il absorba son déjeuner à sec et ne l’arrosa que de malédictions à l’adresse de N’a-qu’une-Oreille, qui lui avait joué ce mauvais tour.

– Cette nuit, dit-il, je les attacherai mutuellement hors de leur atteinte.

Les deux hommes avaient repris leur marche. Ils n’avaient pas cheminé plus de cent mètres dans l’obscurité quand Henry, qui allait devant, heurta du pied un objet qu’il ramassa et qu’il lança, s’étant retourné, dans la direction de Bill.

– Tiens, Bill, dit-il, voilà quelque chose qui pourra t’être utile.

Bill poussa une exclamation. C’était tout ce qui restait de Gros-Gaillard, le bâton auquel il avait été attaché.

– Ils l’ont dévoré en entier, dit Bill, les os, les côtes, la peau et tout. Le bâton même est aussi net que le dessus de ma main ; ils ont mangé le cuir qui le garnissait à ses deux bouts. Ils ont l’air terriblement affamés. Pourvu que toi et moi nous ne subissions pas un sort identique avant d’être parvenus au terme de notre voyage !

Henry se mit à rire.

– C’est la première fois, dit-il, que je suis ainsi pisté par des loups, mais j’ai connu d’autres dangers et m’en suis tiré sain et sauf. Prends ton courage à deux mains et ne crains rien. Ils ne nous auront pas, mon fils.

– Voilà ce qu’on ne sait pas... oui, ce qu’on ne sait pas.

– Tu es pâle et as une mauvaise circulation du sang. Il te faudrait de la quinine. Je t’en bourrerai quand nous serons arrivés.

Le jour fut, une fois de plus, semblable aux jours précédents. Apparition de la lumière à neuf heures ; à midi, le reflet lointain, vers le Sud, du soleil invisible ; puis le gris après-midi, précédant la nuit rapide. À l’heure où le soleil esquissait son faible effort, Bill prit le fusil dans le traîneau et dit :

– Je vais aller voir, Henry, ce que je puis faire.

– Sois prudent et garde-toi qu’il ne t’arrive malheur !

Bill s’éloigna dans la solitude. Il revint, une heure après, vers son compagnon qui l’attendait avec une certaine anxiété.

– Ils se sont éparpillés, raconta-t-il, et rôdent au large de nous, courant de-ci de-là, mais sans nous lâcher. Ils savent qu’ils sont sûrs de nous avoir et qu’il leur suffît de patienter. En attendant, ils tâchent de se mettre quelque autre chose sous la dent.

– Tu prétends, observa Henry, qu’ils sont sûrs de nous avoir ?

Bill fit semblant de ne pas avoir entendu et continua :

– J’en ai aperçu quelques-uns. Ils sont maigres à faire peur. Ils n’ont pas mangé un morceau depuis des semaines, en dehors, bien entendu, de nos trois chiens. Il y en a parmi eux qui n’iront pas loin. Leurs flancs sont pareils à des planches à laver et leurs estomacs remontés collent presque à l’épine dorsale. Ils en sont, je puis te le dire, à la dernière phase de la désespérance. Ils sont à demi enragés et attendent.

Quelques minutes s’étaient à peine écoulées quand Henry, qui avait pris la place d’arrière et poussait le traîneau afin d’aider les chiens, jeta vers Bill, en guise d’appel, un sifflement étouffé. Derrière eux, en pleine vue et sur la même piste qu’ils venaient de parcourir, s’avançait, le nez collé contre le sol, une forme velue. La bête trottinait sans effort apparent, semblant glisser plutôt que courir. Les deux hommes s’étant arrêtés, elle s’arrêta ainsi qu’eux et, ayant levé la tête, elle les regarda avec fixité, dilatant son nez frémissant, en reniflant leur odeur, comme pour se faire d’eux une opinion.

– C’est la louve ! dit Bill.

Les chiens s’étaient couchés sur la neige, et Bill vint, derrière le traîneau, rejoindre son camarade. Ensemble ils examinèrent l’étrange animal qui les suivait depuis plusieurs jours et qui leur avait déjà soufflé la moitié de leur attelage. Ils le virent trotter encore, en avant, de quelques pas, puis s’arrêter, puis recommencer à diverses reprises le même manège, jusqu’à ce qu’il ne se trouvât plus qu’à une courte distance. Alors il fit halte, la tête dressée, près d’un groupe de sapins, et se remit à observer les deux hommes. Il les considérait avec une insistance singulière, comme eût pu le faire un chien, mais sans qu’il y eût rien dans ses yeux du regard affectueux de l’ami de l’homme. Cette insistance était celle de la faim. Elle était implacable comme les crocs de la bête, aussi inhumaine que la neige et le froid. L’animal était plutôt grand pour un loup, et ses formes décharnées dénotaient un des spécimens les plus importants de l’espèce.

– Il doit mesurer près de deux pieds et demi à hauteur d’épaule, constata Henry, et n’a pas loin de cinq pieds de long.

– Il a une drôle de couleur pour un loup, dit Bill, et je n’en ai jamais vu de pareille. Sa robe tire sur le rouge et même sur l’orangé. Elle a un ton cannelle.

La robe de la bête n’était point cependant de cette couleur et le gris y dominait comme chez tous les loups. Mais de fugitifs et indéfınissables reflets, qui trompaient et illusionnaient la vue, couraient par moment sur le poil.

– On dirait un rude et gros chien de traîneau, poursuivit Bill. Je ne serais pas autrement étonné de voir cet animal remuer la queue.

– Hé ! gros chien, appela-t-il. Amène-toi, quel que tu sois !

– Il n’a pas la moindre peur de toi, dit Henry en riant.

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