Jack London - Croc-Blanc (Édition intégrale)

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Croc-Blanc (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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Le roman commence à la naissance de Croc-Blanc, un chien-loup. L'histoire suit la meute d'où il vient et ses premières semaines de vie sauvage, sa lutte pour la vie : manger ou être mangé. Puis il fait l'expérience de la vie chez les Indiens ; son maître se nomme Castor-Gris. Il rencontre d'autres chiens et devient ennemi avec eux, Lip-Lip étant son rival. Mais Croc-Blanc, fier et puissant, subit la méchanceté des hommes blancs ; en réaction, il devient un combattant féroce. Le récit se fonde sur l'expérience de Jack London dans le Grand Nord canadien lors de la ruée vers l'or du Klondike. Il reflète ses vues sur le comportement des êtres humains dans les différentes sociétés qui s'y rencontrent : pionniers rustres et brutaux voire cruels, ingénieurs des mines éduqués, amérindiens vivant en harmonie avec les animaux et la nature.

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Bill agita sa main, fıt semblant de menacer, cria à tue-tête. La bête ne manifesta aucune crainte et se contenta de se mettre légèrement en garde. Elle ne cessait point de dévisager les deux hommes avec une fıxité affamée. Son désir évident était, si elle l’eût osé, de venir à cette viande et de s’en repaître.

– Écoute, Henry, dit Bill en baissant la voix très bas. Voici le cas d’utiliser nos trois cartouches. Mais il ne faut point manquer le coup et qu’il soit mortel, qu’en penses-tu ? »

Henry approuva et Bill, avec mille précautions, amena à lui le fusil. Mais à peine avait-il fait le geste de le lever vers son épaule que la louve, faisant un saut de côté hors de la piste, disparut parmi les sapins.

Les deux compagnons se regardèrent. Henry sifflota d’un air entendu et Bill, se morigénant lui-même, remit en place le fusil.

– Je devais m’y attendre, dit-il. Un loup assez instruit pour venir partager le dîner de nos chiens doit être également renseigné sur les coups de fusil. Sa science est la cause de tous nos malheurs. Mais je le démolirai, aussi sûr que mon nom est Bill ! Puisqu’il est trop rusé pour être tué à découvert, j’irai le tirer à l’affût.

– Si tu veux tenter de l’abattre, fais-le d’ici, conseilla Henry. Que la bande survienne autour de toi, en admettant que tes trois cartouches tuent trois bêtes, les autres te règleront ton compte.

Ce soir-là, on campa de bonne heure. Les trois chiens survivants avaient remorqué moins vite le traîneau et avaient été las plus tôt. Les deux hommes ne dormirent que d’un œil. Le cercle d’ennemis s’était resserré encore. Sans cesse il fallait se relever pour attiser le feu afin que la flamme ne tombât point.

– J’ai entendu des marins, dit Bill, me parler des requins qui ont coutume de suivre les navires. Les loups sont les requins de la terre. Ils s’y connaissent mieux que nous dans leurs affaires, ils savent que bientôt ils nous auront.

– Ils t’ont déjà à moitié, rétorqua Henry avec rudesse, toi qui te laisses aller à parler ainsi. C’en est fait d’un homme dès l’instant où il se déclare perdu. Tu es, rien qu’en le disant, à demi mangé. Assez croassé ! Tu m’excèdes plus que de raison.

Henry tourna brusquement le dos à Bill et il s’attendait à ce que celui-ci, avec le caractère emporté qu’il lui connaissait, s’irritât du ton tranchant de ses paroles. Mais Bill ne répondit rien.

– Mauvais présage, songea Henry dont les paupières se fermaient malgré lui. Il n’y a pas à s’y tromper, le moral de Bill est gravement entamé. J’aurai fort à faire, demain matin, pour retaper ce garçon.

III - Le cri de la faim

La journée débuta sous de meilleurs auspices. Les deux hommes n’avaient pas perdu de chien durant la nuit, et c’est l’esprit plus léger qu’ils se remirent en chemin dans le silence, le noir et le froid. Bill semblait avoir oublié ses sinistres pressentiments et quand, à midi, les chiens renversèrent le traîneau à un mauvais passage, c’est en plaisantant qu’il accueillit l’accident.

C’était pourtant un effrayant pêle-mêle. Le traîneau, sens dessus dessous, demeurait entre le tronc d’un arbre et un énorme roc. Il fallut d’abord déharnacher les chiens afin de les dégager et de démêler leurs traits. Ceci fait et tandis que les deux hommes s’occupaient à remettre sur pied le traîneau, Henry aperçut N’a-qu’une-Oreille qui était en train de se défiler en rampant.

– Ici, toi, N’a-qu’une-Oreille ! cria-t-il en se retournant vers le chien.

Mais, au lieu de lui obéir, le chien fit un bond en avant et se sauva, en courant de toutes ses forces, ses harnais traînant derrière lui.

Tout là-bas, sur la piste, la louve l’attendait. En s’approchant d’elle, il parut soudain hésiter et ralentit sa course. Il la regardait fixement, avec crainte et désir à la fois. Elle semblait l’aguicher et lui sourire de toutes ses dents puis, en manière d’avance, fit un pas vers lui. N’a-qu’une-Oreille se rapprocha, mais en se tenant encore sur ses gardes, la tête dressée, les oreilles et la queue droites.

Quand il l’eut jointe, il essaya de frotter son nez contre le sien, mais elle se détourna avec froideur et fit un pas en arrière. Elle répéta plusieurs fois sa manœuvre, comme pour l’entraîner loin de ses compagnons humains. À un moment (on eût dit qu’une vague conscience du sort qui l’attendait flottait dans sa cervelle de chien) N’a-qu’une-Oreille, s’étant retourné, regarda derrière lui ses deux camarades de trait, le traîneau renversé et les deux hommes qui l’appelaient. Mais la louve lui ayant tendu son nez pour qu’il s’y frottât, il en oublia aussitôt toute autre idée et se reprit à la suivre au bout de quelques minutes, dans un prudent et nouveau recul qu’elle effectua.

Pendant ce temps, Bill avait songé au fusil. Mais celui-ci était pris sous le traîneau et quand, avec l’aide d’Henry, il eut mit la main dessus, le chien et la louve étaient trop éloignés de lui, trop près aussi l’un de l’autre pour qu’il pût tirer.

N’a-qu’une-Oreille connut trop tard son erreur. Les deux hommes le virent qui revenait vers eux à fond de train. Mais déjà une douzaine de loups maigres, bondissant dans la neige, fonçaient à angle droit sur le chien afin de lui couper la retraite. De son côté, la louve avait cessé ses grâces et s’était jetée sur lui avec un rauque grognement. Il l’avait bousculée d’un coup d’épaule et elle s’était jointe aux autres poursuivants. Elle le talonnait de près.

– Où vas-tu ? cria Henry en posant sa main sur le bras de Bill.

Bill se dégagea d’un mouvement brusque.

– Je ne puis, dit-il, supporter ce qui se passe. Ils ne doivent plus avoir aucun de nos chiens, si je puis l’empêcher.

Le fusil au poing, il s’enfonça dans les taillis qui bordaient le sentier.

– Attention, Bill ! lui jeta Henry une dernière fois. Sois prudent !

Assis sur le traîneau, Henry vit disparaître son compagnon. N’a-qu’une-Oreille avait quitté la piste et tentait de rejoindre le traîneau en décrivant un grand cercle. Henry l’apercevait par instants, détalant à travers des sapins clairsemés et s’efforçant de gagner les loups de vitesse, tandis que Bill allait essayer, sans nul doute, d’enrayer la poursuite. Mais la partie était perdue d’avance, d’autant que de nouveaux loups, sortant de partout, se joignaient à la chasse.

Tout à coup, Henry entendit un coup de fusil, puis deux autres succéder rapidement au premier, et il connut que la provision de cartouches de Bill était fınie. Il y eut un grand bruit, des grondements et des cris. Henry reconnut la voix du chien qui gémissait et hurlait. Un cri de loup lui annonça qu’un des animaux avait été atteint. Et ce fut tout. Gémissements et grognements moururent et le silence retomba sur le paysage solitaire.

Henry demeura longtemps assis sur le traîneau. Il n’avait pas besoin d’aller voir ce qui était advenu. Cela, il le savait comme s’il en eût été spectateur. Pourtant, à un moment, il se dressa en tressaillant et, avec une hâte fébrile, chercha la hache qui était parmi les bagages. Puis, en songeant longuement, il se rassit en compagnie des deux chiens qui lui restaient et qui, couchés et tremblants, demeuraient à ses pieds.

En proie à une immense faiblesse, comme si toute force de résistance s’était anéantie en lui, il finit par se lever et se mit en devoir d’atteler les chiens au traîneau qu’il tira lui-même de concert avec les deux bêtes, après avoir passé un harnais d’homme sur son épaule. L’étape fut courte. Dès que le jour commença à baisser, Henry se hâta d’organiser le campement. Il donna aux chiens leur nourriture, fit cuire et mangea son dîner, puis dressa son lit près du feu.

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