Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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Luc termine de se bander les mains, puis enfile ses gants. Il monte sur le tapis, commence par s’échauffer.

Depuis la semaine dernière, le propriétaire de la salle lui a confié un double des clefs pour qu’il puisse venir s’exercer entre les cours, alors qu’ils se connaissent à peine. Une grande marque de confiance.

Mais le coach a tout de suite vu que Luc était un gars sérieux. Qu’il n’aimait pas la foule et n’avait plus besoin de personne pour s’entraîner.

Que pour lui, chaque combat était un combat à mort.

Le jeune homme a terminé son échauffement et se place face au sac de frappe. Il enchaîne les coups de poing, coups de pied. Très concentré, il ne voit plus que l’adversaire imaginaire contre lequel il s’acharne.

La boxe thaï est un sport difficile. Mais Luc n’a jamais aimé ce qui était facile, évident et clair.

Il aime l’ombre, le secret, le danger.

Il enlève ses gants et frappe, encore et encore. Avec toujours plus de puissance et de hargne.

Il pourrait démolir un mur de béton tant il a de rage en lui.

Entré sur la pointe des pieds, Armand s’est installé dans le fauteuil, juste à côté du lit.

Il la regarde dormir, perdant la notion du temps.

Ces chairs en souffrance sont les siennes.

Jamais il n’a su le lui dire. Pourtant, jamais il n’avait aimé quelqu’un aussi fort.

Malgré les déceptions, les ingratitudes. Les dérives et les défiances.

Malgré tout.

Avec Maud, il a découvert des choses vraies, belles ou douloureuses. L’amour, fou. L’inquiétude, la fierté, la jalousie.

Oui, la jalousie.

La seule personne au monde qui compte pour lui, c’est elle. Et si un homme essayait de la lui prendre, il pourrait le tuer de ses propres mains.

Mais en cet instant, il est rassuré ; avec ce que Maud vient de subir, elle ne se laissera plus approcher avant bien longtemps.

Luc a enfin cessé de frapper. À bout de souffle, il tombe à genoux sur le tapis.

Ses mains sont en sang.

Il est en larmes.

6

Luc consulte sa montre. Quinze minutes de retard devraient suffire.

Quinze minutes qu’Armand Reynier patiente en plein soleil, au volant de sa Porsche.

Luc est arrivé sur place bien avant le chirurgien. Mais il avait envie de le laisser attendre.

Il démarre sa Kawasaki et s’approche enfin.

Le lieu de rendez-vous est une sorte de terrain vague à la sortie de Nice. Le chirurgien voulait un endroit discret, désert. C’est lui qui a appelé deux heures plus tôt.

Luc, il faut que je vous parle… Non, pas par téléphone… Oui, c’est urgent.

Le jeune homme gare sa moto à côté du Cayenne et Armand le rejoint. Il est toujours aussi impeccable et élégant. Pantalon en lin, chemise blanche, lunettes hors de prix. Mais il semble tendu, presque sur le qui-vive.

— Pourquoi vouliez-vous me voir ? demande Luc en ôtant son casque.

Le chirurgien remonte ses lunettes de soleil sur son crâne et regarde autour de lui. On dirait presque qu’il va sortir un kilo de cocaïne du coffre de sa voiture. Puis il extirpe une enveloppe de sa poche et la tend à Luc comme si elle lui brûlait les doigts.

— Je croyais avoir été clair, dit le jeune homme. Je ne veux pas de votre argent.

— Il ne s’agit pas de cela… Lisez.

Luc consent à prendre l’enveloppe et en sort une feuille format A4, sur laquelle s’étale un message confectionné à l’aide de coupures de journaux.

Le temps de l’impunité est révolu.

Le temps des souffrances est venu.

Macabre poème.

Luc relève la tête vers le chirurgien, plus blême que d’habitude.

— J’ai reçu ça ce matin, dit-il.

— Dans votre courrier ?

— Non. Une enveloppe déposée dans mon garage, sur le pare-brise de la voiture de Maud.

— C’est étrange, ça.

— C’est là que je l’ai trouvé et je ne vois pas ce que ça a d’étrange. C’est le fumier qui l’a agressée qui est revenu… Cette espèce de salopard !

— Pourquoi me faire lire ça ? s’étonne le jeune homme. Pourquoi ne pas plutôt apporter cette lettre aux flics ?

— Les flics sont des incapables ! objecte Reynier. Et puis il y a autre chose… Scotché à l’enveloppe, il y avait un DVD. Un film américain. Sur la boîte, il était écrit de regarder la vingt-sixième minute.

— Vous l’avez fait ?

— Évidemment ! C’est l’histoire d’un type à qui on a enlevé sa fille. À la vingt-sixième minute, le ravisseur appelle le père pour lui demander une rançon et lui précise que s’il prévient la police, il ne reverra jamais sa fille vivante… Je crois que le message est clair, non ?

Luc hausse les épaules.

— C’est classique…

— Comment ça, classique ?

— Intimidation, affirme Luc. Il espère vous effrayer pour que vous ne préveniez pas la police. Mais c’est ce que vous devriez faire.

Le professeur secoue la tête, apparemment peu convaincu. Luc lui rend l’enveloppe et le fixe droit dans les yeux.

— Qu’attendez-vous de moi ?

— Je veux que vous nous protégiez, ma famille et moi. Ma fille, surtout. C’est votre métier, non ?

Le jeune homme ne répond pas, il se contente d’allumer une cigarette.

— Pourquoi moi ? dit-il enfin.

— Vous êtes l’unique garde du corps que je connaisse !

— Vous devez d’abord alerter la police. Ensuite, on verra…

— Hors de question que je les prévienne.

Luc s’adosse à la Porsche, un léger sourire sur les lèvres.

— Si vous refusez d’aller chez les poulets, ce n’est pas à cause du film. C’est parce que vous avez des choses à vous reprocher… Je me trompe ?

— Ça ne vous regarde pas, tranche Reynier.

— Si vous voulez que je protège votre famille, ça me regarde, rectifie Luc. Je dois savoir qui je protège et contre quoi, ou plutôt contre qui. Le type qui a déposé cette lettre devait bien se douter que Maud n’allait pas reprendre sa voiture tout de suite et que c’est vous qui alliez trouver ce message.

Le regard de Reynier se perd dans l’horizon brumeux un instant.

— Je n’ai rien à me reprocher, ou alors des broutilles. Mais je fais un métier où l’on peut me rendre responsable de certaines choses.

— Responsable de quoi ?

— La mort d’un patient, par exemple. Même si aucune faute n’a été commise, certains peuvent se persuader du contraire… vous comprenez ?

— Possible… Monsieur Reynier, il vaudrait mieux jouer franc jeu avec moi. Si vous savez de qui provient cette lettre, dites-le-moi.

Armand s’approche du jeune homme.

— Le salaud qui m’a envoyé ça est le même qui a agressé ma fille. Et si je savais qui il est, j’irais lui régler son compte.

— Vraiment ?

— Soyez-en sûr, monsieur Garnier.

— Tuer quelqu’un n’est pas chose facile…

— Qu’en savez-vous ?

Le jeune homme ne répond pas.

— Moi, j’ai vu mourir des gens, reprend le chirurgien.

— Oui, mais vous ne les avez pas tués. Enfin, j’espère.

Ils se dévisagent un instant.

— Désolé, monsieur Reynier, mais j’ai déjà un travail. Au musée, vous vous rappelez ?

— Arrêtez de jouer avec moi ! Combien êtes-vous payé là-bas ?

— Ce que je gagne me suffit amplement.

— Combien ? répète le chirurgien.

— Deux mille net.

— Je double votre salaire. Et vous serez logé et nourri.

Luc allume une autre cigarette.

— Vous fumez beaucoup pour un sportif. Vous savez que c’est mauvais pour la santé ?

— Vous en voulez une ? propose le jeune homme en souriant. Ça pourrait vous calmer !

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