Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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— Alors, vous décidez quoi ?

— Qui vous a envoyé cette lettre ?

— Aucune idée.

— Désolé, mais votre offre ne m’intéresse pas.

— Pourquoi ?

— Parce que vous ne m’êtes pas franchement sympathique.

Le chirurgien encaisse sans un mot.

— Si vous n’êtes pas allé au commissariat montrer cette lettre de menaces, c’est que vous avez des choses à cacher.

— Et alors ? Tout le monde a des choses à cacher, non ?

Luc hausse les épaules.

— Peut-être… Mais tout le monde ne reçoit pas ce genre de mot doux.

— Si vous ne le faites pas pour moi, faites-le pour Maud. Elle est en danger et vous le savez.

— Prévenez les flics, monsieur Reynier. Ça vaudra mieux.

— D’accord, j’ai des choses à cacher, c’est vrai ! concède enfin le chirurgien. Mais rien qui mérite qu’on s’en prenne à ma fille ou à ma femme. Ça vous va ?

— Quelles choses ?

— Ça concerne la clinique. Des petites indélicatesses fiscales. Vous êtes content ?

— À mon avis, ce n’est pas ça que l’expéditeur vous reproche !

— C’est un malade, c’est tout ! explose Reynier. Un putain de malade mental ! Qui en veut à ma fille ou me rend responsable de je-ne-sais-quoi…

Luc fait quelques pas et regarde à son tour la ville en contrebas, écrasée par un soleil sans pitié. Et la mer, à perte de vue.

— J’ai besoin d’une réponse, monsieur Garnier. Si ce n’est pas vous, j’irai chercher un autre garde du corps.

Luc se retourne vers lui et sourit.

— Je suis le meilleur.

— Vraiment ?

— Vraiment, pavoise le jeune homme. Mais il y a une condition…

— Laquelle ?

— Vous devrez faire exactement ce que je vous dis. Ne jamais discuter mes décisions.

Le visage d’Armand se crispe.

— On verra, lâche-t-il.

— C’est tout vu. Soit vous acceptez, soit vous trouvez quelqu’un d’autre pour assurer votre protection.

Le professeur hésite. Puis finalement, il acquiesce sans grande conviction.

— C’est entendu.

— Très bien. Votre épouse est au courant du message ?

— Bien sûr que non !

— Et Maud ?

— Certainement pas. Et elle doit continuer à l’ignorer, c’est clair ?

— Et comment allez-vous justifier de m’avoir embauché ?

Reynier réfléchit un instant.

— Je dirai que c’est pour rassurer Maud… Elle est persuadée que l’agresseur rôde autour de la maison.

— Et elle a raison… À demain, monsieur Reynier.

* * *

Il devrait être au musée. En compagnie du vieux Stan. Mais à quoi bon y retourner ?

Luc n’a jamais aimé les adieux. Alors, il s’est contenté de lui faire livrer une boîte de chocolats avec un petit message.

J’ai suivi tes conseils, Stan. Je ne reviendrai pas. Prends soin de toi.

Le patron sera furieux, mais peu importe. Demain, il prendra ses quartiers dans la luxueuse villa des Reynier.

Pour le moment, il est allongé sur son lit, les yeux rivés au plafond. Comme toujours, sa fenêtre est ouverte sur la ruelle calme et endormie. Mais lui ne dort pas.

Sans somnifère, il en est rarement capable.

Il se relève, traverse son studio en quelques enjambées et se sert un verre d’eau fraîche. Il pense à Reynier, à la peur qu’il a perçue en lui. Cet homme est finalement vulnérable. Comme tous les hommes.

Ou du moins ceux qui tiennent à quelque chose. Ne serait-ce qu’à la vie.

Luc se cale devant la fenêtre et allume une cigarette. Puis il murmure :

— Le temps de l’impunité est révolu… Le temps des souffrances est venu.

Son regard vagabonde sur les toits et les lumières de la ville. Un air tiède frôle son visage. C’est une belle nuit. Pourtant, son corps est tendu comme un arc.

Il retourne s’allonger, ses yeux refusent toujours de se fermer.

C’est alors que Marianne apparaît, sortant de la pénombre comme par enchantement. Elle s’approche du lit, s’allonge doucement près de lui. Il entend ses mots tendres, rassurants, savoure la caresse de ses mains sur sa peau moite.

Seul dans son petit appartement, seul au milieu de son lit, Luc ferme enfin les yeux.

Il n’y a pas si longtemps, ils se sont violemment disputés. Et Marianne est partie.

Un seul amour, une seule rupture.

Tu es malade, Luc ! T’entends ? Malade ! Je ne peux plus rester près de toi !

Voilà ce qu’elle lui a dit avant de disparaître.

Souvenir obsédant et destructeur.

Malade, il l’est peut-être. Pourtant, aucun psychiatre ne pourra rien pour lui, il en est sûr. Mais bientôt, il ira mieux. Parce qu’il a identifié le mal et trouvé le remède.

Même s’il ne dort pas, Luc garde les yeux clos. Pour que Marianne reste près de lui, encore et encore.

De toute façon, il ne peut pas vivre sans elle.

7

Dès qu’elle a entendu le rugissement de la Kawasaki, Maud s’est levée. Protégée par les rideaux, elle observe Luc qui enlève son casque et se recoiffe machinalement.

Puis il lève la tête. C’est bien vers la fenêtre de sa chambre qu’il regarde. Alors le cœur de Maud accélère. Sa main droite serre le mouchoir qui recevait ses larmes l’instant d’avant.

Bouger le rideau pour qu’il sache qu’elle aussi le regarde ?

Elle n’a pas le temps de faire le moindre mouvement ; son père entre dans son champ de vision, se dirigeant d’un pas décidé vers le jeune homme. Le charme est rompu, Maud se précipite dans la salle de bains. Lorsque le grand miroir lui renvoie son reflet, elle vit un instant de découragement. Elle passe un peu de lotion sur son visage, donne un coup de peigne dans ses cheveux.

Peine perdue.

Les larmes reviennent. Elles ne cessent de couler, de toute façon.

Depuis des jours et des jours.

Depuis qu’elle a failli mourir.

Assassinée par un fou.

Luc pose son sac sur le divan et fait le tour du petit appartement situé à cinquante mètres de la maison, au beau milieu du parc.

— Ça vous convient ? s’impatiente Reynier.

— Ça ira. Maintenant, je dois faire le tour de la propriété et visiter la maison.

— Suivez-moi. Je vous préviens, je n’ai qu’une heure à vous consacrer. On m’attend à la clinique.

— Vous avez une très belle maison, certes, mais une heure, ça devrait suffire ! s’amuse le jeune homme.

Le chirurgien ne relève pas la remarque et le précède dans le grand jardin.

Huit heures du matin, la température est encore agréable. Les deux hommes descendent jusqu’à l’impressionnant portail automatique en fer forgé puis longent le mur d’enceinte, haut d’environ deux mètres.

— On peut facilement entrer chez vous, constate Luc.

— En effet. C’est une villa, pas un bunker.

Luc s’arrête pour admirer un magnifique bosquet d’arbustes.

— Ce sont des kentias, commente Armand.

— Très jolis. Vous avez un jardinier, je présume ?

— Évidemment !

— Évidemment, répète Luc en souriant. Il va falloir me donner la liste de toutes les personnes qui travaillent ici. Leur nom, leur photo…

— Vous pensez sérieusement que j’ai la photo de mon jardinier ?

— Eh bien il va falloir me les présenter.

— Ma femme s’en chargera. Je crois que le jardinier doit venir aujourd’hui, justement… À moins que ce soit demain, je ne sais plus.

— Vous avez embauché quelqu’un ces derniers temps ?

Reynier se remet à marcher, tout en lisant un texto.

— Le jardinier est arrivé cet hiver, quand le précédent a pris sa retraite. Et Amanda, la gouvernante, travaille pour nous depuis six mois environ.

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