Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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— Elle vit ici ?

— Dans l’appartement à côté du vôtre.

— Et le jardinier, il possède les clefs ?

— La télécommande du portail et la clef du garage.

Ils sont remontés jusque derrière la maison et Luc découvre une immense piscine entourée de pierres sèches. Dans des jarres anciennes et imposantes fleurissent quelques plantes rares, venues des tropiques. Non loin de la piscine, une cuisine d’été, un barbecue en brique et un four à pizzas.

Un luxe qui impressionne le jeune homme. Pourtant, rien ne transparaît sur son visage.

— Où donne cette porte ? demande-t-il en s’approchant de la maison.

— Venez…

Les deux hommes se retrouvent dans une immense cuisine, digne d’un grand restaurant.

— Il faudrait changer la serrure de cette entrée, dit Luc. Trop facile à forcer.

— Vous me noterez tout quand vous aurez fait le tour, répond Reynier d’un ton agacé.

— Pas de problème…

Amanda, qui s’affaire déjà, salue le jeune homme.

— M. Garnier va s’installer ici, annonce son patron.

— Vraiment ?

— Il est garde du corps et sera chargé de veiller sur ma fille.

— Oh, je vois, dit la gouvernante en hochant la tête d’un air emprunté.

— Il logera dans l’appartement à côté du vôtre et vous lui préparerez ses repas qu’il prendra en cuisine ou dans son studio.

À la cuisine, comme un domestique. Pourtant, Luc ne s’en offusque pas. Il se contente d’un clin d’œil en direction d’Amanda.

— Nous serons donc voisins, dit-il.

— Mais oui !

— Vous venez ? ordonne Reynier.

Ils débouchent sur une salle à manger qui doit pouvoir accueillir une bonne vingtaine de convives. Une interminable table rectangulaire, plateau en verre et pieds sculptés en fer forgé, des chaises modernes et un bahut deux corps meublent la pièce.

— La salle à manger, indique Reynier.

— Je m’en doutais.

Ils arrivent alors dans le hall d’entrée gardé par l’armure japonaise, au pied du grand escalier.

— En face, c’est le salon, mais vous connaissez déjà…

Le chirurgien le traverse rapidement pour ouvrir une seconde porte.

— Mon bureau.

Luc jette un œil à la pièce, plus petite que les autres. Des étagères surchargées de livres, une table à écrire Napoléon III où sont posés un ordinateur portable et une imprimante. Sur le côté, d’autres étagères ornées de dizaines de masques en bois.

— C’est une partie de ma collection de masques africains, explique Armand. Certains sont très anciens et valent une fortune.

Luc s’approche pour les admirer de près.

— Vous êtes allé en Afrique ?

— Souvent.

— Vous avez fait le tour du monde, n’est-ce pas ?

— À peu près, confirme Reynier.

— Pourtant le monde est si vaste…

— Et vous ? Vous êtes déjà allé en Afrique ? demande le chirurgien avec un brin de condescendance.

— Jamais, répond Luc en se retournant vers lui.

— On continue ?

Ils traversent à nouveau le salon et passent à côté de l’escalier pour découvrir une nouvelle pièce. Cette fois, il s’agit d’une bibliothèque. Une pièce plongée dans la pénombre avec plusieurs rayonnages remplis de livres, une méridienne en velours rouge où il doit faire bon s’installer pour lire. Et sur un pan de mur, la suite de la collection de masques. Certains sont intrigants, d’autres réellement effrayants.

Sur des meubles bas, divers objets sont alignés dans un ordre parfait. Des statuettes en bois ou en ivoire.

— J’adore l’art premier. Et vous ?

Luc sourit avec morgue lorsqu’il répond :

— Désolé, je ne connais que les arts martiaux.

— Je vois, fait Armand d’un air atterré.

— Mais je suis sûr que vous allez m’initier !

En guise de réponse, le chirurgien l’invite à quitter la pièce.

— Voilà, vous avez fait le tour. En haut, il y a cinq chambres, dont trois sont inoccupées. Mais vous les visiterez plus tard. Parce que Maud doit dormir. Ma femme aussi, d’ailleurs.

— Un système d’alarme ?

— Évidemment.

— Je dois voir le garage.

Armand ne cache pas son impatience et entraîne le jeune homme d’un pas rapide jusque dans l’entrée. Ils ressortent dans le jardin et descendent vers le garage. Immense, lui aussi. À l’intérieur, trois voitures. Le Porsche Cayenne, l’Audi A6 de madame et la Mini de Maud. Au fond, une porte qui mène à la maison.

— Amanda n’a pas de voiture ? demande Luc.

— Non. Elle se déplace en bus.

— La porte, là, elle donne où ?

— Dans le hall, à côté de la bibliothèque.

— Parfait…

Luc s’approche de la porte basculante et inspecte la serrure qui a été forcée deux nuits auparavant.

— Il n’y a pas de système d’alarme pour le garage ? s’étonne-t-il.

— Si, au niveau de la porte qui permet d’accéder au hall d’entrée. Mais je ne déclenche l’alarme que lorsque nous sommes absents, révèle Armand. Bon, je dois vous laisser, on m’attend à la clinique.

Ils ressortent dans le jardin où le soleil leur inflige ses premières morsures.

— Que les choses soient bien claires, monsieur Garnier… Vous n’entrez dans la maison qu’en cas de nécessité.

Luc le fixe avec insistance.

— Mais les choses sont très claires, monsieur Reynier. Ne vous inquiétez pas, je sais où est ma place.

— Je vous paye pour protéger ma fille contre ce fou, mais vous ne devez en aucun cas lui révéler l’existence de ce message.

— J’ai bien compris. Autre chose ?

Armand réfléchit quelques instants avant de continuer.

— Maud est fragile. Surtout en ce moment. Alors… Gardez vos distances avec elle.

Cette fois, Luc sourit.

— Moi qui pensais être le gendre idéal… ! Me voilà bien déçu.

Le visage d’Armand change brutalement. Luc a l’impression qu’il va se jeter sur lui.

— Je plaisantais, monsieur Reynier. Détendez-vous.

— Vous n’êtes pas là pour plaisanter, Luc. Mais pour faire en sorte qu’il n’arrive rien à ma fille. Me suis-je bien fait comprendre ?

Luc prend le temps d’allumer une cigarette avant de répondre.

— Message reçu. Cinq sur cinq.

— Et ne jetez pas vos mégots dans mon jardin, conclut le professeur en montant dans sa Porsche.

* * *

Luc est debout, près de la piscine. Il regarde fixement l’eau claire qui exhale une discrète odeur de Javel.

— Vous voulez vous baigner ?

Le jeune homme se retourne.

— Bonjour, madame Reynier.

— Je vous ai déjà dit de m’appeler Charlotte, le reprend-elle aussitôt avec un sourire appuyé.

— Je préfère vous appeler madame… Vous savez pourquoi je suis là ?

— Oui, mon mari m’a prévenue hier soir de votre arrivée. Vous êtes bien installé, au moins ?

— Tout est parfait, dit Luc en admirant les jambes de la maîtresse de maison.

Un short beige et un débardeur à fines bretelles, couleur jaune paille, font ressortir son bronzage irréprochable. Elle est d’une beauté stupéfiante et vénéneuse. On la croirait sortie tout droit d’un film américain des années cinquante. Cheveux mi-longs, méchés de blond. Visage à l’ovale idéal où scintillent ses yeux d’un gris métallique.

— Comment va votre fille ?

— Je suis allée la voir tout à l’heure. Son état n’a guère évolué…

— Il faut lui laisser un peu de temps, vous ne croyez pas ?

— Sans doute… Alors, vous voulez vous baigner, Luc ?

— Je ne suis pas là pour ça, madame.

Charlotte soupire, légèrement agacée.

— Mais merci de me le proposer, ajoute le jeune homme avec un sourire enjôleur.

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