Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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— Je suis arrivé à la fin de l’automne, répond Sébastien.

— OK, je vous laisse bosser… Et n’oubliez pas : si vous voyez quoi que ce soit d’anormal, appelez-moi.

— Bien sûr, mais… vous habitez ici ?

— Là, répond Luc en désignant son studio.

— D’accord.

Le jeune homme s’éloigne, laissant le jardinier à ses mauvaises herbes. Il retourne dans son appartement et, cinq minutes plus tard, quelqu’un frappe à sa porte. C’est Amanda et ses fameux cannellonis. Mieux qu’un room service.

— Fallait pas vous déranger, dit Luc en guise de merci.

— Je suis là pour ça. Je vous apporte votre déjeuner un peu tard, mais…

— Aucun souci.

Luc pose son plateau sur la petite table basse.

— Vous restez un moment avec moi ? propose-t-il.

Elle accepte, apparemment avec plaisir. Luc se dit qu’il est un peu l’attraction du jour. Il prend une chaise, lui laissant le canapé.

Sur le plateau, elle a posé un pichet de vin, une petite bouteille d’eau et un dessert.

— Je ne savais pas si vous vouliez du rouge ou du rosé, s’excuse-t-elle.

— Ni l’un ni l’autre. Je ne bois pas lorsque je suis en service.

— Ah oui, je comprends. Un peu comme les flics, finalement.

— Si vous le dites ! rétorque Luc.

Il prend deux verres dans le placard.

— Mais vous, vous avez le droit !

Il lui sert un verre de rosé, elle le remercie d’un sourire.

— Ce n’est pas trop dur de bosser ici ?

— Ça va, jure la gouvernante.

— Vous pouvez parler, vous savez, je serai muet comme une tombe ! ajoute Luc avec un clin d’œil.

Elle se met à rire, commence à se détendre.

— C’est vrai que les patrons ne sont pas faciles tous les jours, mais bon… j’ai connu pire !

— Ça ne fait pas longtemps que vous travaillez pour les Reynier, n’est-ce pas ?

— Non, à peine six mois.

— Et vous faisiez quoi, avant ?

— La même chose, mais chez une autre personne.

— C’est délicieux, félicitations ! Mais je vais avoir du mal à garder la ligne si vous me faites ça tous les jours !

Elle rit à nouveau, se ressert du vin.

— J’ai préparé ce plat pour faire plaisir à Maud. Il faut qu’elle mange, cette pauvre petite ! Mais elle a à peine touché à son assiette…

— Dites-moi, Amanda, que pensez-vous de M. Reynier ? J’avoue avoir du mal à le cerner.

— Eh bien… Je ne le connais pas très bien non plus. Je dirais qu’il est assez froid, assez autoritaire aussi… Parfois, il parle mal à sa femme.

— Vraiment ? Et il lui arrive de se montrer violent ?

— Non ! Enfin, seulement avec des mots. Je l’ai parfois entendu parler à Charlotte d’une façon très dure.

— Je vois… Et avec vous, comment se comporte-t-il ?

— Ça peut aller. Il est intransigeant, mais si on fait ce qu’il souhaite, on a la paix.

— Et Maud, quelles relations a-t-elle avec ses parents ?

— Des fois, ça chauffe ! confesse la gouvernante. Il lui arrive d’être rebelle. Mais son père l’aime beaucoup. Vraiment, je crois qu’il tient à elle plus que tout au monde. Je pense qu’il serait capable de tout pour elle.

Le visage de Luc s’assombrit légèrement. Amanda ne s’en aperçoit même pas et continue sur sa lancée.

— Quant à Charlotte, elle n’est pas la mère de Maud, dit-elle en baissant la voix.

— Je le sais déjà, révèle Luc en allumant une cigarette. Maud me l’a dit.

— Vous m’en donnez une ?

— Une quoi ?

— Une clope.

— Pardon, dit Luc en lui tendant le paquet. Je ne savais pas que vous fumiez.

— Jamais quand je suis ici…

Sur le ton de la confidence, elle ajoute :

— Sur l’annonce, ils avaient bien précisé qu’il voulait une non-fumeuse, alors je suis obligée de cloper en cachette !

— Ils n’ont pas eu la même exigence avec le garde du corps ! dit Luc en riant. Et c’est pas trop dur de ne pas fumer ?

— Non, ça va.

— Mais vous avez un chez-vous ? Vous sortez d’ici de temps en temps ?

— J’ai droit à un jour de congé par semaine, mais comme je n’ai pas d’appartement, je vis ici sept jours sur sept. Et pendant mon jour de congé, je vais me balader à Grasse, à Nice ou à Antibes. C’est une belle région !

— Vous n’êtes pas née ici ?

— Non. Dans le nord de la France. J’ai travaillé sur Paris et puis lorsque j’ai vu leur annonce, je suis descendue vers le soleil !

— Et vous ne remontez jamais voir votre famille ? s’étonne le jeune homme.

Cette fois, c’est le visage d’Amanda qui accuse le coup. La question l’embarrasse, alors Luc fait aussitôt marche arrière.

— Je suis trop indiscret. Pardonnez-moi.

— Non, pas de problème… Et vous ? Vous êtes né ici ?

— En région parisienne.

Elle consulte sa montre et écrase sa cigarette.

— Oh ! Faut que je remonte. Je peux prendre votre plateau ?

— Bien sûr, je vais vous aider…

— Non, surtout pas ! Laissez-moi faire.

Encombrée du plateau, elle se dirige vers la porte. Mais avant de sortir, elle se retourne.

— Au fait, vous savez pour Charly ?

— Charly ?

— Le chien de Maud.

— Non, quoi ?

— Le vétérinaire a appelé… Il est mort.

— Merde… Maud est au courant ?

— Non, Charlotte nous l’a annoncé juste avant que je vienne ici, à Sébastien et à moi.

— C’est qui, Sébastien ? demande Luc en fronçant les sourcils.

— Le jardinier.

— Ah oui, c’est vrai…

— Il était vraiment mignon, ce chien. Je l’aimais bien. Et Maud va être tellement triste !

— J’imagine, dit Luc.

— Bon, faut que je file. Merci pour ce bon moment !

— Merci à vous de m’avoir tenu compagnie, dit Luc. Et si vous voulez fumer une clope, vous savez où venir, désormais !

Elle lui adresse un large sourire avant de s’éclipser.

9

L’homme rêvasse devant la fenêtre ouverte.

Dans deux heures, le soleil se couchera, emportant avec lui une journée d’été. Une de plus.

Ou plutôt, une de moins à affronter.

Soudain, il entend sonner son portable. Il décroche et s’assoit devant la table en formica. Pile en face de la photo du petit garçon.

— Allô ?

— C’est moi.

— Je vous écoute.

— Charly est mort.

— Et alors ? répond l’homme.

— C’était pas prévu que vous le massacriez de la sorte !

La voix est courroucée.

— Qu’est-ce que ça peut foutre ?

— J’aime pas qu’on fasse du mal aux animaux.

— On fait pas d’omelette sans casser les œufs, répétait ma mère.

L’homme vient de dire ça avec un ignoble sourire.

— Il était agressif, il m’a attaqué, ce con de clebs… Vous vouliez que je fasse quoi ? Que je le laisse me bouffer ?

— Vous deviez le neutraliser avec une bombe paralysante, rappelle la voix dans le combiné.

— Ben j’ai pas trouvé la bombe, d’accord ? Alors j’ai fait comme j’ai pu. De toute façon, j’aime pas les clébards.

— Vous n’aimez personne, il me semble… Ni les chiens ni les gens.

— Bon, c’est quoi, la suite du programme ?

— Je vous rappellerai, indique la voix. Et la prochaine fois, pas d’improvisation, s’il vous plaît.

— C’est compris, prétend l’homme. Comptez sur moi.

Il raccroche et s’adresse au petit garçon de la photo.

— T’as entendu ça ? J’ai pas besoin de ses leçons de morale, putain !… J’aime pas qu’on fasse du mal aux animaux ! Et moi j’aime pas qu’on me parle sur ce ton…

D’un mouvement agacé, il pose le téléphone sur la vieille table boiteuse. Puis il passe dans la salle à manger, aussi mal meublée que la cuisine. Une pièce légèrement sombre, tout à fait triste.

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