Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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— Qu’est-ce qu’il lui a fait avant qu’on arrive ?

— Elle est tombée nez à nez avec lui dans la cuisine et il l’a forcée à se dévêtir avant de l’attacher sur la chaise. Mais elle m’assure qu’il ne l’a pas touchée.

— Je l’espère, dit Luc en essayant d’ingurgiter une bouchée de pain. Je suis désolé, monsieur.

— Désolé de quoi ?

— J’aurais dû arriver à le maîtriser et j’ai échoué.

— J’étais là, rappelle le chirurgien, j’ai tout vu. Et je sais que vous avez tout tenté.

— N’empêche que je n’ai pas été à la hauteur ! Mais ce type a une force incroyable… Est-ce que vous l’avez reconnu ? C’est le père du petit Dimitri ?

— Difficile à dire, avoue le professeur. La carrure, ça pourrait être ça. La taille, aussi. Mais comme je n’ai pas pu voir son visage… Remarquez, je ne m’en souviens pas vraiment, alors…

— En tout cas, il a la haine contre vous, c’est certain.

— C’est forcément lui ! Je ne vois pas qui d’autre pourrait m’en vouloir à ce point… Et puis de toute façon, il y a les dates sur les messages.

— OK pour le 16 mars, dit Luc. Mais le 19 septembre ? Et le 11 janvier ?

Reynier hausse les épaules, se donnant un temps de réflexion.

— Le 19 septembre, c’est pour me rappeler que je tiens à Maud. Quant au 11 janvier, ça me semble clair : ça veut dire que je pourrais perdre ma seconde femme… Revivre ce que j’ai vécu le 11 janvier 1998.

— Ça tient la route, admet Luc.

— Vous ne mangez rien d’autre ?

— Non, je ne peux pas, répond le jeune homme en repoussant le plateau.

— Amanda ne va pas être contente ! sourit Armand.

— Elle comprendra.

Reynier sort deux plaquettes de médicaments de sa poche et tend quatre comprimés à Luc.

— Prenez ça.

— C’est quoi ?

— Ça calmera un peu vos douleurs. Et ça vous aidera à dormir.

— Merci…

— Demain matin, je referai votre pansement. Mais je vous préviens, vous risquez de souffrir encore plus dans les jours qui viennent…

— Ce n’est pas la première fois que je me fais tabasser, révèle Luc. Alors, je suis au courant. Mais demain, je serai debout.

41

Dès qu’il ouvre les yeux, la douleur le submerge.

Elle épouse chacun de ses gestes, se nourrit de chacune de ses respirations.

Dans la pâle lumière de l’aube, Luc s’aperçoit qu’il n’est pas seul. Reynier dort dans le fauteuil, la tête penchée sur le côté, les mains posées sur ses cuisses.

Luc a un mouvement de recul, comme s’il refusait de croire que cet homme a dormi près de lui.

Qu’il a veillé sur lui toute la nuit.

Il veut se tourner de l’autre côté, la douleur lui arrache un cri. Reynier se réveille en sursaut et met un instant à se souvenir qu’il n’est pas dans son lit. Son dos est cassé en deux, il n’arrive quasiment plus à bouger. Il lui faut quelques secondes pour se remettre droit. Il consulte sa montre, il est six heures.

— Bonjour, Luc… Comment vous vous sentez ?

Le jeune homme parvient à s’asseoir sur le lit.

— J’ai l’impression d’être passé sous un putain de camion…

— Je vais préparer du café et vous apporter vos médicaments, dit Armand en se levant.

— Vous avez dormi ici ?

— Oui… Je voulais être sûr que vous alliez bien. Ne bougez pas, je reviens.

Armand quitte la chambre et Luc se traîne jusqu’à la salle de bains. Il enlève délicatement le pansement sur son front et, face au grand miroir, constate les dégâts. Une plaie entourée d’un gros hématome au-dessus de l’œil gauche, une ecchymose près de la bouche. Et au moins une dizaine d’autres sur le reste du corps.

Il passe un peu d’eau sur son visage abîmé, se recoiffe comme il peut et retourne dans sa chambre. Il allume une cigarette devant la fenêtre et, une minute plus tard, Reynier débarque avec le café et les médicaments.

— Vous fumez déjà ?

Luc lève les yeux au ciel et pose sa clope sur le rebord de la fenêtre. Il avale le café et les comprimés, sous le regard inquisiteur du médecin.

— Vous devriez vous rallonger, préconise Reynier.

— Vous ne me payez pas pour rester couché. Je tiens debout, c’est le principal.

Il récupère son arme, y insère un nouveau chargeur.

— Je pense qu’il ne va pas en rester là.

— C’est aussi mon avis, avoue Reynier à voix basse. Bon, je dois me préparer pour aller bosser… Je vous confie Maud.

Luc hoche la tête et le professeur s’éclipse enfin. Alors, le jeune homme peut retomber sur son lit et souffrir en silence.

* * *

Il est déjà près de dix heures lorsque Maud se réveille.

Elle a la bouche pâteuse, une sorte de voile gris devant les yeux. Une soif tenace la pousse hors du lit, qu’elle étanche directement au robinet du lavabo. Pourtant, elle sait qu’elle pourra boire des litres et des litres, que ça ne changera rien.

Son ventre se tord, elle se précipite aux toilettes.

Le prix à payer.

Et ce n’est que le début.

Assise sur la cuvette des W-C, elle se retrouve soudain propulsée quelques années en arrière. Elle n’avait pas encore arpenté les couloirs bleu pastel du centre de désintoxication. Mais elle connaissait déjà les affres du manque…

… Huit heures du matin, Maud est dans sa chambre. Son père, qui l’attend en bas, ne cesse de l’appeler ; elle va être en retard au lycée.

Ce matin, elle a préparé deux sacs. Celui qui contient ses affaires de classe et un autre, dans lequel elle a enfourné quelques vêtements, son passeport, de l’argent liquide. Et ce qui lui reste de came.

Enfin, elle descend et retrouve son père au volant de la Jaguar, dans le garage. Il la réprimande pour son retard, elle s’excuse.

C’est quoi, ce sac ?

Je voudrais dormir chez une copine ce soir… Tu es d’accord ?

Quelle copine ?

Sophia.

Je ne la connais pas.

Elle est très sympa… Son père est avocat et sa mère est juge… Tu vois, je ne risque rien !

N’empêche que je ne les connais pas !

S’il te plaît, papa…

OK, mais tu aurais pu m’en parler avant.

Pardon, papa…

La voiture quitte la propriété et son père accélère pour rattraper le retard. Maud regarde ces paysages qu’elle connaît par cœur mais qui, ce matin, lui semblent totalement inédits.

Parce que aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres.

Parce que c’est peut-être la dernière fois qu’elle fait ce trajet en compagnie de son père.

Parce que tout à l’heure, après les cours, elle partira.

Pardon, papa… Je ne sais pas vraiment ce qui m’arrive, tu sais. J’aimerais être différente, être celle que tu espérais. Mais je n’y parviens pas. J’ai essayé, pourtant. Je te le jure…

La voiture s’engage sur l’autoroute et Armand sourit enfin à sa fille.

Tu es très jolie, aujourd’hui…

Merci, papa.

Quelques minutes plus tard, la Jaguar s’arrête devant les portes du lycée.

Tu m’appelles ce soir, quand tu arrives chez ton amie, hein ?

Oui, c’est promis.

Maud embrasse son père et quitte la voiture. Elle le regarde tandis qu’il s’éloigne.

Ce soir, elle partira. Parce qu’elle ne supporte plus Charlotte.

Un prétexte comme un autre.

Ce soir, elle partira avec Sophia. Celle qui lui a fait goûter à l’interdit. Cannabis, héroïne, crystal, kétamine… Sophia qui veut quitter son père, chômeur ivrogne et dépressif, violent envers elle et sa mère.

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