Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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Comme Luc ne réagit pas, il assène un coup de crosse à la gouvernante.

— J’ai dit à genoux, mains sur la tête ! s’écrie-t-il.

Armand sursaute et Luc obtempère enfin. Le type retrouve son sourire démoniaque.

— Professeur, approchez-vous, je vous en prie… Vous êtes ici chez vous !

Reynier, dont le visage est d’une lividité cadavérique, fait deux pas mal assurés en direction du maître chanteur.

— Débarrassez-vous donc de cette mallette sur le canapé…

Le chirurgien dépose l’argent sur le divan. Puis il recule, attendant la suite des instructions.

— Et maintenant, mettez-vous à genoux, vous aussi.

Reynier s’exécute et se retrouve près de Luc.

— C’est dans cette position qu’on expie ses fautes, ajoute l’homme. N’est-ce pas, professeur ? Et vous avez tant à expier…

Le colosse ricane, tout en profitant du spectacle. Il ramasse l’arme de Luc et la décharge, avant de la balancer négligemment sur l’un des fauteuils. Puis il prend une seconde chaise qu’il positionne non loin de celle où est assise Amanda.

— Venez vous asseoir près de moi, professeur.

— Écoutez, dit Reynier, l’argent est là… Dans la mallette.

— Je sais.

— Prenez-le et partez !

— Ta gueule. Tu es habitué à distribuer les ordres, pas vrai ? Mais aujourd’hui, on va inverser les rôles. J’ai dit : viens t’asseoir.

Avec le canon du Beretta, il caresse la joue d’Amanda, qui supplie son patron du regard. Alors Reynier s’avance lentement vers la chaise.

— Assis !

Armand obéit, en essayant de contrôler sa peur et ses tremblements. L’homme récupère une corde posée sur le canapé et la jette devant Luc.

— Fiston, à toi l’honneur ! Attache-le.

Luc se relève, tandis que l’agresseur pose l’arme sur la nuque d’Amanda. Il n’a d’autre choix que de saucissonner Reynier sur la chaise.

— Et que ça tienne ! lui enjoint l’inconnu.

Luc termine sa sordide besogne dans un silence pesant. Puis il regarde le maître chanteur.

— Et maintenant ?

— Vire tes fringues.

— Hein ?

— T’as très bien entendu. Je veux voir si tu ne caches pas un autre joujou quelque part…

Le jeune homme hésite.

— Tu veux vraiment que je m’occupe de la petite Chinoise ? J’ai pas eu le temps tout à l’heure mais je suis sûr qu’elle vaut le coup !

Luc enlève sa veste et fait un tour complet sur lui-même. Puis il déboutonne sa chemise.

— Je n’ai plus d’arme, jure-t-il.

— Soulève tes bas de pantalon…

Le garde du corps s’exécute et l’inconnu semble enfin satisfait.

— Remets-toi à genoux, ordonne-t-il.

Luc s’agenouille juste devant les deux prisonniers et met les mains derrière la nuque.

— Voilà un garçon obéissant et bien élevé, hein, professeur ? Pas terrible comme garde du corps, mais plutôt sympathique.

— J’ai fait ce que vous m’avez demandé, répond Armand. J’ai récupéré l’argent et vous pouvez le prendre.

— Je vais me servir, t’inquiète. Mais rien ne presse, non ? Au fait, où est Maud ? Dommage qu’elle ne soit pas là, cette petite !

— Elle est en sécurité, affirme Luc.

L’homme secoue la tête.

— Me voilà bien déçu ! soupire-t-il.

Le chirurgien ferme les yeux et lorsqu’il les rouvre, il tombe sur ceux de son garde du corps. Qui ne recèlent aucune peur. Seulement une intense concentration.

L’inconnu fait quelques pas et s’arrête derrière Luc.

— Tu vois, fait-il à l’intention de Reynier, j’ai terriblement envie de t’exploser la tronche à coups de barre de fer…

Le cœur du chirurgien accélère encore. Pourtant, Armand croyait avoir atteint la limite.

— Te briser les genoux, les bras, les reins… Pas te tuer, non ! Ce serait trop rapide. Pas assez douloureux ! Plutôt te foutre sur un fauteuil roulant pour le reste de ta pitoyable existence. Ou te transformer en légume, comme le petit Lukas…

Reynier sent une goutte glacée descendre le long de sa tempe.

— Je ne sais pas ce que vous me reprochez, mais je peux vous donner plus d’argent.

— Ta gueule. Tu parles quand je te le demande, compris ?

Armand s’empresse de hocher la tête.

— Ouais, je voudrais bien m’amuser avec toi, mais le souci, c’est qu’ensuite tu ne pourrais plus aller bosser. Et si tu ne vas plus bosser, tu ne pourras plus me filer de pognon… Quel dilemme !

Le colosse fait encore quelques pas, comme s’il méditait.

— Parce que finalement, deux cent cinquante mille, c’est pas beaucoup.

— Je vous donnerai plus ! promet Armand.

— Je vais y penser. Te tuer ou te piquer ton blé. Les deux, peut-être… Ça te laisse donc un petit sursis, professeur !

Reynier avale bruyamment sa salive. Il a l’impression que l’homme serre ses mains autour de sa gorge.

— Mais je ne voudrais pas que tu croies que je suis un faible, ajoute le géant avec un drôle de sourire. Je veux que tu saches à qui tu as affaire. Et de quoi je suis capable si jamais tu me contraries ou que tu préviens les flics…

Soudain, avec la crosse de son Cougar, l’homme frappe Luc en haut du dos. Le jeune homme s’effondre vers l’avant dans un cri de douleur.

— Alors c’est le petit gars qui va morfler à ta place, poursuit l’inconnu d’un air désolé. Remarque, c’est pour ça que tu le payes, non ?

Luc tente de se relever, l’homme lui assène un coup de pied dans les côtes, suivi de plusieurs dans le ventre.

— Arrêtez ! s’écrie Armand.

Mais le colosse ne semble pas l’entendre. Il continue à frapper Luc, toujours à terre.

Avec ses poings, ses pieds, son arme.

Luc se protège comme il peut et parvient à attraper la cheville de son agresseur. L’inconnu tombe lourdement sur le parquet et lâche son pistolet. Les deux hommes se retrouvent au sol, dans un corps à corps inégal.

Luc est déjà trop faible pour se mesurer à ce titan, doué d’une force phénoménale. Il lui assène quelques coups, mais l’homme prend vite le dessus et se remet à tabasser Luc avec plus de violence encore.

Un coup de pied en pleine tête met fin à la résistance du garde du corps. Alors, l’homme essuie le sang qui coule de sa bouche et se penche vers Luc. Allongé sur le ventre, il ne bouge plus.

— Je ne vais pas te tuer, mon petit gars, murmure-t-il. Sinon, notre ami le docteur froussard serait obligé d’alerter les flics. Et ce serait moins drôle, si tu n’étais plus là… Vraiment trop facile !

Puis il récupère la mallette, l’ouvre pour en vérifier le contenu. Un large sourire de satisfaction se dessine au travers de la cagoule.

— Je serais volontiers resté dîner avec vous, professeur, mais je vais devoir y aller. J’aimerais juste que vous me fassiez un dernier petit cadeau…

Il se poste devant la chaise et s’abaisse jusqu’à ce que ses yeux soient à la même hauteur que ceux de Reynier.

Un regard que le chirurgien n’oubliera jamais.

— La clef de la Porsche, ordonne-t-il.

— C’est… C’est… Luc qui l’a, dit Armand. Dans… sa poche.

L’homme fouille la veste de Luc et trouve la télécommande.

— Génial ! dit-il. Et comment j’ouvre le portail ?

— Dans le vide-poche de la voiture, répond le chirurgien.

— Bonne soirée, messieurs-dame.

Il quitte la pièce et Armand entend sa propre voiture démarrer et sortir de la propriété.

40

— Luc ? Vous m’entendez ?

Reynier se tortille sur sa chaise pour tenter de se libérer. Amanda, elle, a cessé d’essayer. Immobile, comme foudroyée, elle contemple le corps inerte de Luc.

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