Karine Giébel - De force

Здесь есть возможность читать онлайн «Karine Giébel - De force» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2016, ISBN: 2016, Издательство: Éditions Belfond, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

De force: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «De force»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

De force — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «De force», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Maud ne peut pas la laisser partir seule.

Encore un prétexte…

Maud connaît beaucoup de pays, est allée à l’autre bout du monde. Mais tout a toujours été encadré, sécurisé, planifié. Les clubs pour gens fortunés, les hôtels cinq étoiles, les plages privées, les yachts…

Ce que Maud veut, c’est découvrir la liberté. Casser la laisse, couper le cordon. Sortir de sa bulle luxueuse.

Maud veut voir le monde, le vrai. Même si c’est dans toute sa laideur. Vivre une aventure qui sera tissée d’imprévus. Se mettre en danger.

Respirer.

Sophia a tout prévu. Elle a des amis vers Montpellier, des potes qui les hébergeront. « Des mecs très sympas, assure-t-elle. Et canon, en plus ! »

Maud imagine un voyage initiatique, une sorte d’équipée sauvage où tout sera permis.

Mais Maud se trompe…

Elle prend une douche rapide et s’habille avant de descendre au rez-de-chaussée. Amanda est dans la cuisine, en train de préparer le déjeuner.

— Bonjour, Maud, dit la gouvernante en oubliant de sourire.

— Bonjour… Comment tu vas ?

Étonnée qu’elle s’en soucie, Amanda abandonne ses fourneaux quelques instants.

— Ça va, assure-t-elle.

— Tu as pu dormir ?

— Un peu… Et toi ?

— Idem… Luc s’est levé ?

— Il n’est pas descendu. Mais ton père lui a apporté un café et ses médicaments, ce matin. Je pense qu’il dort.

— Peut-être qu’il n’a pas la force de descendre et qu’on devrait lui monter son petit déjeuner, tu ne crois pas ?

— Tu veux t’en charger, je suppose ? insinue Amanda. Moi, je n’ai plus le droit de l’approcher.

Maud baisse les yeux. Elle songe à s’excuser, mais les mots restent coincés au fond de sa gorge, aussi sèche qu’un désert.

Son père et sa belle-mère ne lui ont jamais appris à s’abaisser devant les domestiques.

— Je vais préparer ce qu’il faut et tu n’auras qu’à le lui monter, reprend la gouvernante.

— Merci.

Elle pose le plateau par terre et toque doucement à la porte.

— C’est Maud…

— Entre.

Elle trouve Luc assis sur son lit, vêtu seulement de son jean.

— J’ai pensé qu’un petit déjeuner te ferait plaisir.

— Ce n’est pas plutôt le boulot d’Amanda ?

Maud fait comme si elle n’avait rien entendu et pose son offrande à côté de lui. Elle meurt d’envie de le toucher, se contente de le regarder. Ses yeux s’attardent sur son torse imberbe et joliment sculpté par les heures d’entraînement. N’y tenant plus, elle avance une main vers son visage mais il stoppe son mouvement en attrapant son poignet.

— Tu es drôlement amoché…

— Ça passera, dit-il simplement. Merci pour le petit déjeuner.

— Je t’en prie.

Elle repart vers la porte lorsqu’il ajoute :

— Tu ne restes pas ?

Un sourire se dessine enfin sur le visage de la jeune femme.

— Bien sûr, si tu veux.

Elle s’assoit à côté de lui et le regarde manger, sans le quitter des yeux. Même meurtri, son visage reste la plus belle chose qu’elle ait jamais vue. Un jour, peut-être, parviendra-t-elle à déchiffrer la peine qui rend son regard si particulier. Si profond.

La peine ou la souffrance.

… Faire du stop, le long de la route. La nuit, en plein hiver.

Au petit matin, atteindre enfin Montpellier. Marcher, encore et encore, pour arriver jusqu’à la maison où vivent les amis de Sophia.

Une sorte de masure délabrée, sans doute un squat.

Trois hommes et une femme, qui ont entre dix-sept et vingt-cinq ans. Des paumés qui passent leur temps à se défoncer. Et à chercher du fric pour payer leurs doses.

Mais du fric, ils en ont trouvé.

Maud en a plein son sac. Et surtout, plein son compte.

Pourtant, il lui faudra encore un peu de temps pour réaliser que c’est pour son argent que Sophia a prétendu avoir besoin d’elle.

Prétendu être son amie…

— Tu as peur ? demande Luc.

— Pas quand tu es avec moi.

— C’est gentil de dire ça, mais…

— C’est vrai, assure Maud. Tu crois qu’il va aller jusqu’où ?

Luc avale une gorgée de café.

— Je n’en sais rien, prétend-il. Peut-être qu’on n’entendra plus jamais parler de lui.

— C’est sympa d’essayer de me rassurer, mais je sais que tu penses exactement le contraire.

Luc repousse le plateau. Il a à peine touché ce qu’Amanda lui a préparé. Il se lève en grimaçant de douleur et va ouvrir la fenêtre. Il allume une cigarette, Maud le rejoint. Ils admirent le parc, baigné dans une belle lumière.

Marianne est assise sur un muret, les yeux fermés, la tête penchée en arrière, profitant du généreux soleil de septembre. Luc la regarde longuement avant de se tourner à nouveau vers Maud.

— Tu as replongé depuis quand ? interroge-t-il soudain.

Le cœur de Maud dévisse et fait une chute vertigineuse.

— De quoi tu parles ? bredouille-t-elle.

— Je parle de la came, bien sûr.

La jeune femme sent ses jambes se dérober et s’accroche au rebord de la fenêtre.

— T’es fou, je n’ai pas replongé ! jure-t-elle.

— Me prends pas pour un con… Depuis quand ?

Maud préfère s’asseoir avant de tomber.

Comment mentir ? Mentir à cet homme qui est tout ce qu’elle espère. Tout ce qu’elle désire.

— Ça ne fait que quelques jours, murmure-t-elle.

— C’est quoi ?

— Héro…

Luc écrase sa cigarette et se poste face à elle.

— Lève-toi.

Comme elle ne bouge pas, il la prend par la main et la force à obéir.

— Suis-moi.

Il l’entraîne jusqu’à la chambre voisine et verrouille la porte.

— Où tu la planques ?

— Luc, écoute, je…

— Où tu planques la clef de la boîte ?

Sa voix est calme, son regard intransigeant.

— Si je fouille, je vais bien finir par la trouver, non ?

— Je n’en ai plus, affirme la jeune femme.

— Ah ouais ?

— Je te jure que je n’en ai plus !

— Tu veux que j’appelle ton père ?

La peur éclate soudain dans les yeux de Maud.

— Non !

— Alors donne-moi cette putain de clef. Et vite.

Maud hésite encore. Le manque la taraude déjà. Elle cherche le moyen de faire fléchir Luc.

— Je n’en prends pas beaucoup… C’est juste quand je vais mal.

— La clef.

— Il y a eu l’agression et maintenant ce fou qui nous harcèle…

— La clef, vite.

Maud ferme les yeux et se laisse tomber sur le lit.

— Je ne veux pas que tu me la prennes… Luc, s’il te plaît…

Elle se met à pleurer doucement et il se plante face à elle. Il a du mal à tenir debout, tente pourtant de ne montrer aucun signe de faiblesse.

— Maud, tu peux encore tout arrêter.

— Non, c’est déjà trop tard…

— Putain, tu te rends compte que tu fous ta vie en l’air ?!

— Justement, c’est ma vie ! hurle soudain la jeune femme. Alors, qu’est-ce que ça peut te foutre, hein ?

Elle se relève et le bouscule.

— Et puis c’est à cause de toi si j’ai replongé ! Parce que tu fais comme si je n’existais pas !

Il l’attrape par les épaules, la force à le regarder.

— Écoute-moi, Maud…

En pleine crise de panique, elle tente de lui échapper. Mais il resserre encore sa poigne.

— Tu vas avoir des choses difficiles à vivre. Des épreuves à traverser… Et tu ne dois pas t’infliger ça en plus, tu comprends ?

Elle sanglote de plus belle, il la serre contre lui.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «De force»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «De force» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «De force»

Обсуждение, отзывы о книге «De force» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x