Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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Cela fait un quart d’heure que l’homme est parti. Ils ont pourtant l’impression d’être attachés depuis des heures. Et Reynier a terriblement peur que le tueur ne décide de revenir pour l’achever.

— Luc ! hurle-t-il. Réveillez-vous, bon sang !

Il parvient à se déplacer avec sa chaise et s’approche du jeune homme étendu sur le parquet. À l’aide de son pied, il le secoue doucement.

— Luc, par pitié, réveillez-vous…

Au bout de quelques secondes, le jeune homme émet un son, sorte de râle de douleur.

— Vous m’entendez ? espère Reynier.

Luc ouvre les yeux, bouge une main. Lentement, il revient à lui. Il parvient à se tourner sur le côté, voit les chaussures de son patron.

Le problème, c’est qu’il en voit quatre.

— Comment vous vous sentez ?

Du sang coule de son arcade et de son nez. Il a du mal à garder les yeux ouverts.

— Répondez-moi, s’il vous plaît, s’acharne Armand. Essayez de dire quelque chose !

— J’ai mal…

— Surtout, ne faites pas de mouvement brusque…

Le jeune homme s’assoit et manque de basculer en arrière. Puis il se met à quatre pattes et s’aide de la chaise pour se relever complètement. Mais une fois debout, il titube comme s’il était ivre mort et s’écroule à nouveau.

— Restez assis et essayez de me détacher, conseille Armand. Pour que je puisse m’occuper de vous…

Luc s’aide à nouveau de la chaise et parvient à garder l’équilibre. Assis, il tente de dénouer les liens. Le sang coule dans son œil gauche, lui brûlant la cornée.

Très vite, il détache le professeur et se laisse retomber sur le parquet, à bout de forces. Reynier délivre rapidement Amanda, qui l’aide à traîner Luc jusque sur le canapé.

— Allez me chercher ma trousse, ordonne le chirurgien. Et apportez de l’eau… Dépêchez-vous !

Amanda se précipite vers la cuisine tandis que Reynier prend le pouls du jeune homme.

— Vous arrivez à parler ?

— Oui…

— Dites-moi ce que vous ressentez.

— J’ai mal… à la tête. Et… au dos et… au ventre.

Le professeur déboutonne la chemise blanche tachée d’hémoglobine et palpe l’abdomen de son patient. Luc pousse un cri de douleur et se recroqueville sur lui-même.

— Désolé… Apparemment, aucun organe vital n’est touché, annonce Reynier. Mais vous avez peut-être une côte pétée.

Amanda revient enfin avec le nécessaire et le chirurgien commence les soins.

Et pour la première fois de sa vie, ses mains tremblent pendant qu’il exerce son métier.

* * *

— Pourquoi c’est pas Luc qui est venu me chercher ? demande Maud en montant dans l’Audi.

— Il a dû rester à la maison.

— Et pourquoi tu as pris la bagnole de Charlotte ?

— Écoute, Maud, il s’est passé quelque chose…

— Quoi ?

Reynier redémarre et s’arrête cinquante mètres plus loin à un feu rouge.

— Il est venu chez nous.

— Qui, il ?

Subitement, Maud comprend. Elle reste bouche bée un instant. Puis la voiture redémarre nerveusement.

— Il est rentré chez nous ?

— Oui.

Son père lui expose rapidement les faits, omettant toutefois de répéter les paroles du maître chanteur.

— Il a pris l’argent.

— Et Luc, il n’est pas intervenu ?

— Comme je te l’ai dit, le type menaçait Amanda avec une arme, alors Luc n’a rien pu faire…

— Amanda est blessée ?

— Très légèrement, répond son père. Mais Luc, c’est plus sérieux.

— Luc ?

— Oui, ma chérie. Mais je m’en suis occupé. Il se repose et je suis sûr qu’il va vite récupérer… Il est solide, tu sais.

— Putain, mais c’est pas vrai ! Il faut appeler les flics, papa ! Faut arrêter tes conneries ! Et si tu ne le fais pas toi-même, je…

Armand donne un coup de frein brutal et Maud est projetée vers l’avant.

— Merde ! s’écrie-t-elle. T’es malade, ou quoi ?

— Écoute-moi bien, il est hors de question de mêler la police à cette histoire. Si jamais ils sont au courant, je perdrai tout ce que j’ai et je finirai en taule. Tu comprends ça ?

— Mais…

— Et ce n’est pas le pire : si je préviens la police, il te tuera, Maud. Tu entends ?

Les lèvres de la jeune femme se mettent à trembler. La seconde d’après, elle commence à pleurer.

— Je suis vraiment désolé, murmure son père. Mais je vais trouver une solution… Je te le promets.

* * *

Maud entre dans la chambre à pas de loup. La lampe de chevet est allumée et Luc semble dormir. Torse nu, allongé sur le côté, il respire doucement.

La jeune femme s’assoit par terre, près du lit, pour le regarder en silence.

Soudain, il ouvre les yeux.

— Luc ? Comment tu te sens ?

— J’ai connu mieux…

Il a un pansement énorme sur le front, la lèvre supérieure explosée et un poignet bandé. Sur son abdomen, plusieurs taches sombres et larges commencent à apparaître.

Maud se revoit après l’agression.

— Tu as mal ?

— Un peu…

— Si j’avais été là, commence Maud, il…

— Si tu avais été là, il s’en serait pris à toi, coupe Luc.

— Ç’aurait été mieux.

— Ne dis pas n’importe quoi, soupire le jeune homme.

Il essaie de bouger, laisse échapper un gémissement. Puis il se met à claquer des dents. Maud file dans la salle de bains et revient avec une petite serviette mouillée qu’elle applique sur le front du blessé.

— Merci, murmure-t-il.

— Je vais rester avec toi cette nuit. Comme ça, si tu…

— C’est gentil, mais je préfère être seul.

Maud encaisse en silence.

Seul, plutôt qu’avec elle.

Aurait-il ainsi rejeté Amanda ?

— Tu as besoin de quelque chose ? demande-t-elle.

— Non, merci… Je vais essayer de dormir un peu.

— Je te laisse, alors. Et je suis à côté si tu as besoin… N’hésite pas.

— D’accord, dit Luc en fermant les yeux.

Dès que Maud a quitté la chambre, il rouvre les paupières. Avec des gestes précautionneux, il parvient à s’asseoir sur le lit. Puis il attrape son paquet de cigarettes et s’installe sur une chaise, près de la fenêtre.

La nuit est déjà tombée, les lumières du parc se sont allumées. Marianne monte l’allée, s’arrête sous sa fenêtre et lui sourit tendrement. Le visage de Luc se détend instantanément, comme si la douleur s’était évaporée.

Marianne a toujours été une magicienne…

Un bruit lui fait tourner la tête ; Reynier vient d’entrer dans la chambre, chargé d’un plateau-repas qu’il pose sur le lit.

— Vous ne devriez pas fumer dans votre état, reproche-t-il.

Luc tire une dernière bouffée avant de jeter son mégot dans le parc. Marianne s’est volatilisée, le charme est rompu.

Quand le jeune homme se remet debout, une violente douleur lui cisaille le ventre. Il se plie en deux et Armand vole à son secours, l’aidant à regagner le lit.

— Il ne faut pas vous lever.

— J’avais envie d’une clope, grogne Luc.

Reynier place deux oreillers dans son dos et lui présente le plateau.

— Amanda vous a préparé un repas léger.

— Merci, mais j’ai pas faim.

— Mangez au moins quelque chose, dit Reynier en s’installant près du lit.

La présence d’Armand finit de lui couper l’appétit. Mais s’il veut retrouver sa chère solitude, mieux vaut qu’il obéisse.

— J’ai mis l’alarme, annonce Reynier. Et Amanda dormira dans le salon. Elle a peur de rester seule dans son appartement.

— Comment va-t-elle ?

— Elle est choquée. Mais elle tient le coup.

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