Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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— Maud, ça va ?

Elle redresse la tête et son regard met quelques instants à revenir du monde imaginaire.

— Luc ?

— J’ai frappé, mais comme tu ne répondais pas…

Elle s’assoit sur le lit et passe une main dans ses cheveux ébouriffés. On la dirait dans une sorte d’état second.

— Qu’est-ce qui t’arrive ? demande Luc.

— Rien. Je dormais, c’est tout.

— Avec les yeux ouverts ?… Il faudrait te préparer, on ne va pas tarder à partir.

— Je viens pas, dit-elle en s’étirant.

Luc soupire et croise les bras.

— Si, tu m’accompagnes. Ce sont les ordres de ton père.

— Je ne reçois d’ordre de personne…

— Peut-être, mais moi oui. Et comme tu le sais, il m’a demandé de t’emmener.

Il va ouvrir les volets et Maud se précipite vers son secrétaire pour fermer le couvercle de la boîte en bois. Elle donne un tour de clef rapide tandis que Luc l’observe. Elle a titubé, ça ne lui a pas échappé.

— Qu’est-ce que tu caches, là-dedans ? demande-t-il d’un ton suspicieux.

— Rien du tout, assure-t-elle. Écoute, Luc, je suis désolée pour hier. Je ne voulais pas…

— J’ai pas envie qu’on parle de ça, tranche le jeune homme d’une voix dure.

— Tu m’en veux ?

— Habille-toi, s’il te plaît.

Grâce à la lumière du jour, il aperçoit quelques résidus de poudre blanche à la base de sa narine droite. Aussitôt, il comprend.

Pourtant, il ne dit rien.

— Je ne t’accompagne pas, annonce Maud. Je vais aller chez une copine. Là-bas, je serai en sécurité, non ?

Luc lève les yeux au ciel. Puis il prend son portable et compose le numéro de Reynier.

— Professeur ? C’est Luc. Désolé de vous déranger, mais j’ai un problème avec Maud. Elle refuse de venir avec moi…

Après quelques secondes, il lui tend le téléphone.

— Ton père veut te parler.

À son tour, Maud lève les yeux au ciel. Luc s’assoit sur le lit pendant que la fille parlemente avec son père. Au bout de deux minutes, elle lui rend le téléphone.

— Bon, c’est réglé. Papa accepte que tu me déposes chez Mélina avant que tu ailles le chercher et vous me récupérerez après la banque.

— Très bien, dit Luc d’un ton sec. Je t’attends en bas.

* * *

Luc ne cesse de regarder l’heure sur le tableau de bord. La circulation est dense, il craint d’arriver en retard à la clinique. Il n’a pas adressé la parole à sa passagère depuis leur départ de Grasse, la tension est palpable.

— Tu n’as qu’à me déposer là, dit soudain Maud. Je finirai à pied.

— Hors de question.

Elle se renfrogne et monte le son de l’autoradio. Enfin, ils arrivent chez les parents de Mélina. Un bel immeuble, sur une des artères prisées de la ville.

— Je t’appelle quand on sort de la banque, dit Luc. Et je reviens te chercher.

— Ouais, dit-elle en descendant de la Porsche.

Elle claque la portière, se dirige vers l’entrée. Et lorsqu’elle se retourne, elle voit Luc qui patiente. Impossible d’échapper à sa vigilance…

Alors, elle sonne et la porte s’ouvre. Elle pénètre dans le hall et attend que Luc ait redémarré pour ressortir de l’immeuble et filer vers la station de taxis la plus proche.

* * *

Luc fume une cigarette en attendant son patron. Il s’est garé devant la banque, sur la place réservée aux convoyeurs de fonds.

Enfin, il voit Reynier sortir de l’agence, un attaché-case à la main, et se hâte de lui ouvrir la portière côté passager.

— Tout s’est bien passé ?

— J’ai l’argent, répond le professeur.

— J’appelle Maud et on y va…

La jeune femme décroche aussitôt.

— On sort de la banque, on vient te chercher, annonce Luc.

— Passe-moi mon père, exige Maud.

Luc tend le téléphone à Reynier.

— Qu’est-ce qu’il y a, ma chérie ?

— J’aimerais passer la soirée avec Mélina, dit Maud. Ses parents me raccompagneront…

Reynier hésite un instant.

— OK, dit-il finalement. Tu peux rester. Mais je préfère que ce soit Luc qui vienne te chercher…

— Si tu veux, dit sa fille. À ce soir.

— À ce soir, ma puce.

Reynier rend le téléphone à Luc, qui démarre aussitôt.

— Vous ne devriez pas laisser Maud sans protection, souligne-t-il.

— Je le sais, répond nerveusement le professeur. Mais je n’ai guère le choix : si je refuse qu’elle passe une soirée chez son amie, elle va se douter que je lui ai menti sur la gravité de la situation…

* * *

Maud patiente en bas de l’immeuble où vit Axel. Il ne devrait plus tarder à rentrer. Assise sur les marches, elle a fumé la moitié du paquet de cigarettes qu’elle a acheté en descendant du taxi.

Si son père la voyait…

Mais elle préfère ne pas y penser. Ne pas songer au jour où il découvrira qu’elle a replongé. À la déception et à la douleur qu’elle causera.

Putain, Axel, qu’est-ce que tu fous ?

Aujourd’hui, elle achètera double dose. Pour pouvoir tenir plus de temps. Car il n’est pas facile de tromper la surveillance de Luc.

Pourtant, elle compte éviter la spirale infernale. Nourrissant encore le fol espoir qu’elle parviendra à contrôler sa consommation. Qu’elle ne redeviendra pas une épave. Une junkie. Une fille sans avenir et avec un seul et unique but dans la vie.

Avoir sa dose.

* * *

La Porsche monte l’allée et Luc la stoppe devant le garage.

— Nous voilà à bon port, dit-il en regardant Reynier. Voulez-vous que je garde l’argent avec moi cette nuit ?

— Non, j’ai un coffre dans mon bureau.

— C’est encore mieux ! sourit Luc.

— Venez, ajoute le chirurgien. Je vous offre un verre… J’ai besoin d’un remontant avant que l’autre enfoiré ne m’appelle.

— Je préfère ne pas boire, dit Luc. Je dois aller chercher Maud, tout à l’heure.

— C’est vrai.

— Mais je vous accompagne quand même jusqu’au coffre. Et j’attendrai le coup de fil avec vous.

Luc verrouille la Porsche et les deux hommes pénètrent dans la maison.

— J’ai un très bon whisky irlandais, lance Reynier en poussant la porte du salon. Vous allez au moins goûter un fond, non ?

Luc et Armand s’immobilisent sur le seuil.

Les doubles rideaux sont tirés, la pièce plongée dans la pénombre. En face d’eux, Amanda est attachée sur une chaise. Bâillonnée et vêtue seulement d’un caraco en satin noir, elle les fixe d’un air affolé.

Sur son front, une large estafilade.

Sur sa tempe, le canon d’un pistolet automatique.

Un homme encagoulé se tient debout derrière elle.

Son index droit presse la détente.

39

— Bonsoir, messieurs.

Luc a déjà dégainé son Glock et fait barrière entre Reynier et l’inconnu.

— Tu n’auras pas le temps, prévient le colosse en pressant l’arme contre la tête de la gouvernante.

Amanda pousse un cri de terreur, étouffé par le bâillon.

— Elle sera morte bien avant moi.

Luc le tient toujours en joue et le regard paniqué de Reynier va d’une arme à l’autre.

— Laisse tomber ton flingue, fiston. Sinon je lui brûle la cervelle. Tu as trois secondes…

Le garde du corps semble évaluer ses chances.

Terriblement minces.

— Un, deux, trois…

Il pose doucement son arme sur le parquet.

— Pousse-la vers moi, ordonne l’inconnu.

Le jeune homme obéit et l’arme atterrit sous la chaise.

— Parfait. Maintenant, tu te mets à genoux, mains sur la tête…

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