Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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— Je vous l’ai dit : le fric intéresse tout le monde. Tout le monde sans exception.

— Espérons qu’il en restera là.

— On en reparlera ce soir, conclut le professeur. Je dois descendre au bloc dans une demi-heure.

— Bien, monsieur. Je rentre immédiatement.

— Restez sur vos gardes… Ce fumier est capable de tout.

— N’ayez crainte. S’il se pointe, je lui ferai regretter d’être en vie.

Armand raccroche et Luc repart en petites foulées jusqu’à la propriété. Il vient de courir pendant une heure dans la relative fraîcheur du matin. Et se demande comment il fera pour s’en passer à l’avenir…

Il remonte l’allée qui mène à la maison puis s’assoit sur la terrasse. Il vide une demi-bouteille d’eau, enlève son tee-shirt trempé. Il a une faim de loup et se hâte de prendre sa douche avant de rejoindre la maison.

La porte de la cuisine est ouverte, Amanda s’active déjà. Luc entre sans faire de bruit et l’enlace par surprise. Elle sursaute et pousse un petit cri.

— Tu m’as fait peur…

— Désolé pour cette nuit, dit-il en déposant un baiser dans son cou. Tu me pardonnes ?

— T’as faim, c’est ça ?

Il se met à rire.

— Terriblement faim !

Elle lui prépare un café et dépose devant lui de quoi le rassasier. Lorsqu’elle s’assoit, il lorgne son décolleté plongeant. La tigresse est très en beauté, ce matin.

— Cette coiffure te va à ravir, dit-il.

— Merci. Tu as du linge à laver ? C’est le jour de la lessive !

— Oui, je te l’apporterai tout à l’heure… Merci de prendre soin de moi.

— C’est mon boulot.

— Il me semble que tu vas bien au-delà de tes obligations, ajoute Luc avec un clin d’œil.

— Et si tu veux que ça continue, faudra que tu…

Elle s’interrompt au moment où Maud pousse la porte de la cuisine.

— Bonjour, Maud ! lance-t-elle. Bien dormi ?

La jeune femme ne répond pas. Elle attrape une tasse dans le placard, se sert un café.

— Attends, je vais le faire, dit Amanda.

— C’est bon, je peux me débrouiller toute seule.

— Mais…

— Je suis pas handicapée, d’accord ? Alors, tu me lâches !

La gouvernante reste interdite quelques secondes, ne sachant pas quelle attitude adopter. Un froid polaire vient de s’abattre dans la pièce. Maud embrasse Luc sur la joue et s’assoit près de lui. Il la dévisage un instant, avec la curieuse impression qu’elle a vieilli.

En une nuit seulement.

— Tu ne te sens pas bien ? demande-t-il.

— Très bien, au contraire, prétend-elle.

Elle a des cernes, le regard un peu flou. Des gestes hésitants. Elle porte un bermuda en jean et il remarque un pansement sur sa cuisse gauche.

— Tu t’es blessée ?

Elle soupire, comme si cette conversation l’agaçait profondément.

— C’est rien, je me suis coupée.

Coupée ? Avec quoi ?

— Ça n’a pas d’importance, conclut-elle sans même le regarder.

Amanda, debout près du plan de travail, essaie de réchauffer l’ambiance.

— Tu veux que je te prépare des gaufres ?

Maud la fusille du regard.

— Non, je n’ai pas faim.

— Ah bon ? Mais le matin, d’habitude, tu…

La jeune femme prend sa tasse et se dirige vers la porte. En passant près d’Amanda, elle s’arrête et la fixe droit dans les yeux.

— Eh bien ce matin, j’ai la gerbe. Y a une saloperie que j’ai pas digérée. Un truc bien dégueulasse…

Puis elle quitte la pièce en claquant la porte.

— Mais qu’est-ce qu’elle a ? murmure la gouvernante. Je ne l’ai jamais vue comme ça !

Luc soupire à son tour. Depuis que Maud est entrée dans la pièce, depuis qu’il a vu son regard, il sait.

— Elle a compris pour nous deux, dit-il.

— Tu crois ?

Il hoche la tête.

— J’en suis sûr. Et c’est la merde.

— Mais… il y a quelque chose entre Maud et toi ?

— Absolument rien, répond Luc en terminant son café. Seulement dans ses rêves…

Luc prend une profonde inspiration avant de taper à la porte.

Évidemment, elle ne répond pas.

Alors, il insiste. Bien décidé à crever l’abcès, avant que la situation ne dégénère.

— Maud, ouvre, s’il te plaît. Je voudrais te parler.

Comme elle l’ignore toujours, il se fait plus persuasif.

— Tu sais, je peux passer ma journée dans le couloir, s’il le faut… Je sais me montrer patient !

Il soupire face à la porte close.

— Allez, Maud, je t’en prie…

Il ferme les yeux un instant.

— Tu veux que je te supplie, c’est ça ?… Maud ?… Je te préviens, si tu ne réponds pas, je défonce la porte !

Enfin, la clef tourne dans la serrure et la jeune femme apparaît. Luc tente un sourire un peu coupable. Un regard tendre.

En face, une sorte d’iceberg. Prêt à fondre, il le sait.

— Tu me laisses entrer ?

Il n’attend pas la réponse et s’invite dans la chambre. Elle claque la porte derrière lui et croise les bras. Luc s’approche du bouddha en bois, caresse son crâne lisse et brillant. C’est alors qu’il remarque le couteau de cuisine qui traîne sur la moquette. Il ressent un choc violent.

Cette nuit, elle s’est mutilée.

À cause de lui.

— Je crois qu’il faut qu’on ait une discussion, toi et moi.

— À quel sujet ?

Elle essaie de rester froide et distante. Alors qu’elle est sur le point de pleurer.

Luc aimerait être ailleurs mais ne peut s’empêcher de la trouver touchante.

Touchante et incroyablement belle.

Plus aucune trace de l’agression sur son visage. Juste une dernière marque à la base de son cou gracile.

— On s’assoit ? propose le jeune homme.

Il se pose sur le lit défait, mais elle demeure à distance, sur la défensive.

— Tu me détestes, c’est ça ? demande Luc.

Elle est tellement surprise que sa bouche s’entrouvre. Mais aucun mot ne sort. Elle détourne son regard, incapable de répondre. Ou de mentir.

Elle contemple le sol, puis le mur.

— Donc, tu ne me détestes pas, en conclut Luc. C’est déjà une bonne chose !… Allez, Maud, vide ton sac. Balance ce que tu as sur le cœur.

Comme elle garde toujours le silence, il s’approche d’elle. Sa poitrine se serre douloureusement, ses ultimes défenses s’effondrent. Il la prend par les épaules, la regarde droit dans les yeux. Puis il l’attire contre lui et la serre dans ses bras. Si fort qu’elle cesse de respirer.

Alors, elle se met à pleurer.

— Ne pleure pas, je t’en prie, murmure Luc. Amanda ne compte pas, tu sais. C’est juste… On a passé quelques moments ensemble, c’est vrai, mais elle ne compte pas. Et elle n’en a rien à foutre de moi… C’est la vérité !

Les sanglots de Maud deviennent plus violents encore et Luc continue à l’étreindre avec force.

— Toi, tu comptes pour moi, ajoute-t-il. Toi, tu comptes vraiment…

Soudain, elle se dégage de son emprise et recule.

— Tu mens ! hurle-t-elle. Tu mens, espèce de salaud !

— Non, je ne mens pas ! jure le jeune homme.

— Alors pourquoi tu couches avec elle et pas avec moi ?

Luc fait quelques pas dans la pièce, comme on récupère ses forces entre deux rounds.

— Parce que toi, je te respecte. Voilà pourquoi.

Les lèvres de Maud se remettent à trembler. Les larmes continuent de couler, connaissant le chemin par cœur.

— Ça me fait mal de te voir pleurer, reprend Luc. Je te jure que ça me fait mal…

Maud secoue la tête, comme si elle refusait de le croire.

— Je ne suis pas un mec pour toi, Maud. Je ne pourrai jamais l’être. C’est comme ça, on n’y peut rien…

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