Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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— Je vais y penser, prétend Luc. Mais je te rappelle que je suis ici pour bosser.

— Tu as bien le droit de te détendre, non ?

— Non. Je dois rester constamment sur mes gardes.

— Il ne va tout de même pas venir m’attaquer ici !

— Qu’est-ce que tu en sais ? murmure Luc d’un ton inquiétant.

Elle reste bouche bée. Il se force à lui sourire et ajoute :

— Je ne pense pas, en effet. Mais on ne sait jamais.

— Vous me cachez des choses, papa et toi, n’est-ce pas ?

Il garde le silence mais ne détourne pas les yeux.

— Je sais que vous ne me dites pas tout, poursuit Maud. Je sais qu’il s’en est pris à Charlotte. Et s’il s’en est pris à Charlotte, ça veut dire que…

— Que quoi ?

Elle hésite à continuer, réfléchit quelques secondes.

— C’est après mon père qu’il en a, n’est-ce pas ?

Luc hoche la tête.

— Possible. Mais nous ne savons pas vraiment pour le moment, élude-t-il.

— S’il vient ici, tu vas le tuer ?

— Si j’y suis obligé, oui.

— Tu as le droit ?

— Seulement en cas de légitime défense.

— Tu as déjà tué quelqu’un ?

Le jeune homme retourne se poster face au malheureux sac de sable.

— Tu veux pas me dire ?

Luc attrape le sac, comme s’il allait l’enlacer, et pose son front dessus.

— Je préfère pas parler de ça, dit-il simplement.

33

Vingt heures trente, Reynier jette un dernier coup d’œil sur son programme du lendemain et quitte enfin son bureau. Il salue l’infirmière en chef, le médecin de garde et traverse l’accueil déserté. Sur le parking, il récupère sa voiture et allume aussitôt la radio. Tout en traversant Nice, il songe avec un étrange plaisir au dîner qui l’attend.

Tête à tête avec sa fille.

L’instant d’après, il pense à Charlotte. Cela fait deux jours qu’elle est partie et il ne peut pas dire qu’elle lui manque. Mais il a la désagréable impression qu’elle reviendra changée de ce séjour lointain. Elle était si bizarre lorsqu’il l’a laissée à l’aéroport…

Il quitte Nice, prend l’autoroute et se cale sur la voie de gauche. Quelques minutes plus tard, il s’engage dans la bretelle de sortie pour Grasse, continuant à ignorer les limitations de vitesse.

Comme chaque soir.

Et chaque matin.

Les règles sont faites pour les autres, ceux qui composent le troupeau.

Pas pour lui.

Il n’est plus qu’à cinq minutes de la maison lorsqu’un utilitaire blanc débouche d’une petite route sur sa droite et grille le stop. Reynier enfonce la pédale de frein et donne un coup de volant pour éviter l’obstacle.

— Connard ! s’écrie-t-il.

Il parvient à redresser la trajectoire et la voiture monte sur un trottoir avant de s’immobiliser enfin, à quelques millimètres du mur d’enceinte d’une grande propriété. Reynier ferme les yeux et respire un bon coup pour se remettre de ses émotions.

L’utilitaire aussi s’est arrêté. L’homme en descend, une capuche sur la tête. Reynier s’apprête à lui hurler dessus lorsqu’il aperçoit l’arme dans sa main droite.

L’homme lève lentement le bras, jusqu’à ce que le professeur soit dans sa ligne de mire.

Armand cesse de respirer.

Redémarrer, lui foncer dessus ?

Il n’en aura pas le temps.

N’aura plus le temps de rien, d’ailleurs.

Il fixe le canon de l’arme et pense à Maud.

À Maud, et à personne d’autre.

À tout ce qu’il n’a pas eu le temps de lui dire.

Avec horreur, il réalise que dans quelques secondes, elle sera orpheline.

34

Luc repousse son plateau et allume une cigarette.

Amanda lui a apporté son repas très tôt ce soir. Au passage, et d’un clin d’œil, elle lui a signifié qu’elle l’attendrait cette nuit, une fois son service terminé.

Luc songe à lui poser un lapin, histoire de lui montrer qu’il n’est pas à sa disposition. Mais saura-t-il résister ?

Perdu dans ses contradictions, il ne fait pas attention au bruit discret du portail automatique. N’entend pas non plus les pas dans l’allée.

Et soudain, dans la pénombre, quelqu’un approche. Luc reconnaît immédiatement la silhouette qui vient vers lui.

— Bonsoir, monsieur. Vous êtes à pied ?

Reynier s’écroule dans un des fauteuils en rotin. On dirait qu’il pèse une tonne.

— Ça va ? s’enquiert le jeune homme.

Le chirurgien ne répond pas et Luc se lève pour allumer la lumière de la terrasse.

— Qu’est-ce qui se passe ?

Son patron est méconnaissable. Pâle comme un linge, les yeux hagards.

— Où est votre bagnole ? interroge Luc.

Le professeur secoue la tête, incapable de parler.

À court de questions, Luc lui sert un verre d’eau qu’Armand vide d’un trait.

— Il m’a tiré dessus, dit-il enfin d’une voix déformée.

— Pardon ?

— Ce salopard m’a tiré dessus, murmure Reynier.

— Vous êtes blessé ?!

— Non… Non.

— Racontez-moi, prie le jeune homme. Que s’est-il passé ?

— Je… C’était il y a un quart d’heure. Pas loin d’ici…

Reynier relate enfin la scène. Ses phrases sont hachées, ses propos difficiles à saisir.

— Quand j’ai vu qu’il allait tirer, je me suis jeté sur le siège passager. La balle a traversé le pare-brise…

— Et ensuite ?

— Ensuite, il est venu jusqu’à la portière… Il… il a pointé son flingue sur moi.

Le professeur boit un nouveau verre d’eau. En réclame un autre.

— Bon sang, j’ai bien cru qu’il allait me descendre… Mais il m’a juste regardé et…

— Et quoi ?

— Avec son autre main, il a fait mine de se trancher la gorge.

Reynier refait le geste de son agresseur.

Sans équivoque.

Les deux hommes se taisent pendant quelques secondes. Puis Luc disparaît un instant dans son studio et revient avec la bouteille de whisky.

— Buvez, ça vous fera du bien, dit-il en servant le professeur.

— Merci…

— Où est votre voiture ?

— Je l’ai laissée au bout de la rue… Je ne veux pas que Maud voie l’impact dans le pare-brise. Je le ferai changer demain.

— C’est plus sage, en effet, acquiesce Luc. Et personne n’est venu à votre secours ? Un coup de feu, ça ne passe pas inaperçu !

— Il avait un silencieux, explique Reynier.

— Il pense décidément à tout.

— Bon Dieu… Je me suis vu crever !

— Essayez de garder votre calme. Une fois de plus, c’était pour vous foutre la trouille, rien de plus. S’il avait voulu vous tuer, ce serait déjà fait.

— Vous avez raison… il veut m’intimider. Et ensuite ?

— Je ne sais pas, avoue Luc.

— Il va me demander du fric… Je suis sûr qu’il va exiger de l’argent pour disparaître de ma vie !

— Possible, admet Luc. Et êtes-vous prêt à payer ?

Reynier ferme les yeux.

— Remarquez, vu que vous refusez de prévenir les flics, vous n’avez guère d’autre solution…

— Tout dépend de la somme qu’il va exiger. Encore faut-il qu’elle soit en ma possession !

— Quelque chose me dit qu’on ne va pas tarder à savoir ce qu’il veut vraiment, enchaîne Luc.

Le professeur termine son verre et se lève. Il titube légèrement, se tient à la table.

— Ça va aller ?

— Oui… Ma fille m’attend. Je ne voudrais pas qu’elle se doute de quelque chose.

— C’est déjà le cas, révèle Luc.

— Comment ça ?

— Elle m’a posé des questions, il y a deux jours… Elle est persuadée qu’on lui cache des choses.

— Que lui avez-vous dit ?

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