Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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— Sans doute… Mais vous me manquerez.

Cette fois, Luc garde le silence.

— Je ne sais pas ce que vous pensez de moi, poursuit Charlotte. Vous devez me prendre pour une cougar alcoolique, mais…

— Arrêtez, prie Luc d’une voix douce mais ferme. Vous avez mal, je le sais et je le comprends. Vous souffrez, parce que votre fils est dans le coma et… parce que votre mari ne sait pas vous aimer.

Une vague d’émotion submerge les yeux de Charlotte.

— Je sais tout ça, dit-il. Mais j’espère qu’un jour, vous vous sortirez de cette situation. Que vous irez mieux et recommencerez une autre vie. Il faut juste arrêter de vous culpabiliser et de vous détruire.

Elle baisse la tête, chasse discrètement une larme.

— Vous avez raison, tout doit changer… Et tout va changer.

— Tant mieux, dit Luc. Vous ne vous entendez pas avec Maud, pourtant vous avez quelques points communs.

— Lesquels ?

— Elle aussi est rongée par la culpabilité.

— La mort de sa mère…

— Exactement. Alors qu’elle n’y est pour rien !

— On a tous une croix à porter, n’est-ce pas ? Et je suis sûre que vous avez la vôtre…

Luc s’abstient d’acquiescer.

— Bon, je vous laisse, mon mari m’attend.

— C’est lui qui vous accompagne ?

Elle hoche la tête.

— Votre avion est à quelle heure ?

— Quatorze heures, mais je veux passer à la clinique voir Lukas, d’abord.

— Je comprends.

Elle se lève, il la raccompagne jusqu’à la porte. Ils se regardent un instant, puis Luc avance une main vers son visage et l’attire à lui pour l’embrasser. Elle ferme les yeux, l’enlace avec force.

— Faites attention à vous, Luc, murmure-t-elle. Ne donnez pas votre vie pour lui, d’accord ?

Il se contente d’un sourire et la regarde s’éloigner.

* * *

Il est venu avec elle dans la chambre de Lukas.

— Ça faisait longtemps que tu ne l’avais pas vu, murmure-t-elle.

— Ne crois pas ça, répond Armand.

Elle le considère avec étonnement.

— Il m’arrive de passer le voir, ajoute le chirurgien. Je suis venu il y a quinze jours, environ.

— Mais… pourquoi tu ne me l’as pas dit ?

— Je sais pas, avoue Reynier.

Les époux se taisent un instant, les yeux posés sur l’enfant qu’ils obligent à survivre depuis tant d’années.

De force.

— Tu dois tellement m’en vouloir, dit soudain Armand.

Charlotte continue à regarder son fils, mais son visage se transforme. La haine et la douleur contractent ses traits délicats.

— Tu voulais un autre enfant et moi, je n’ai pas su t’écouter…

— C’est trop tard, maintenant, rappelle-t-elle sans même le regarder.

— Je le sais. Et j’espère que tu me pardonneras.

Cette fois, Charlotte tourne la tête.

— Jamais.

Reynier baisse les yeux. Et se demande soudain ce qui lui arrive. Depuis plusieurs jours déjà, il se sent chamboulé, bousculé de l’intérieur. Un peu comme s’il arrivait à la fin de sa vie et en dressait le bilan.

Un bilan peu reluisant, finalement.

Malgré sa réussite sociale et tout le fric qu’il a engrangé.

Malgré le nombre de vies qu’il a sauvées.

Malgré tous ces gens qu’il a soulagés.

Il ne sait pas vraiment qui il est.

Un monstre, peut-être.

Un homme, sans doute.

Une heure plus tard, la Porsche roule en direction de l’aéroport. Charlotte et Armand n’ont pas échangé un seul mot depuis qu’ils ont quitté Lukas. Le chirurgien conduit nerveusement, comme à son habitude. La circulation est plutôt fluide et Charlotte regarde le paysage, évitant de tourner la tête vers son mari.

Reynier gare le Cayenne sur le parking et récupère les deux valises dans le coffre.

— On mange un morceau ? propose-t-il.

— Je n’ai pas faim, répond Charlotte.

Il verrouille la voiture et accompagne sa femme dans l’aérogare puis jusqu’au guichet d’enregistrement.

— Tu peux y aller, si tu veux, dit-elle.

— Je vais attendre avec toi, on ne sait jamais…

Quelques minutes plus tard, les valises sont dirigées vers les soutes et Charlotte tient sa carte d’embarquement.

— Tu sais, dit Armand, je ne suis pas sûr de pouvoir te rejoindre la semaine prochaine. Ça dépendra de ce qui se passe.

Elle le dévisage avec un drôle de sourire.

— Je sais que tu ne me rejoindras pas, dit-elle.

Il l’embrasse et elle se détache rapidement de lui.

— Appelle-moi quand tu arrives, demande-t-il.

Elle hoche simplement la tête puis s’éloigne en direction de la salle d’embarquement. Quand elle se retourne, elle voit Armand parmi la foule.

Et elle se dit que c’est sans doute la dernière fois.

* * *

Au fond du garage, Luc cogne sur le sac de sable.

Assise sur les marches de l’escalier qui descend du vestibule, Maud le regarde.

Il sait qu’elle est là, ne s’est pas interrompu pour autant.

Enfin, il cesse de s’acharner et s’éponge le visage.

— Pourquoi tu ne viens pas ? demande-t-il.

— Pour ne pas te déranger.

— Tu ne me déranges pas.

Elle s’avance enfin, dépose un baiser sur sa joue. Alors qu’elle aimerait tant l’embrasser.

— Tu es contente ?

— De quoi ?

— Que Charlotte soit partie à des milliers de kilomètres ! ajoute Luc en souriant.

— Je vais ouvrir une bouteille de champ’ pour fêter ça, tu veux dire !

— Tu comptes sortir aujourd’hui ?

— Je sais pas encore…

— Quand est-ce que tu reprends tes cours à la fac ?

— En octobre, soupire Maud.

— Ça n’a pas l’air de t’emballer !

— Si, ça me va…

Elle s’assoit sur le bord du tapis, replie ses jambes devant elle.

— Continue, dit-elle. Fais comme si j’étais pas là.

Luc récupère une bouteille d’eau et en boit la moitié avant de verser ce qui reste sur son crâne.

— Comment va Marianne ? demande soudain Maud.

— Très bien.

— Vous vous appelez tous les jours ?

— Bien sûr… Et même plusieurs fois par jour !

— Qu’est-ce qu’elle fait dans la vie ?

Luc remonte sur le tapis et recommence à frapper. De toutes ses forces.

— Elle est étudiante.

— En quoi ?

Coups de pied, coups de poing. Le sac va finir par rendre l’âme, c’est certain.

— En dernière année de droit, dit-il. Elle prépare un doctorat.

Le visage de Maud accuse le coup.

— Et après, qu’est-ce qu’elle veut faire ?

— Avocate, souffle Luc.

— Ça t’ennuie de me parler d’elle ?

Il cesse de distribuer les coups et se retourne brusquement.

Il a quelque chose d’effrayant au fond des yeux.

— Pas du tout… Mais en quoi ça t’intéresse ?

— Ce qui te concerne m’intéresse, répond Maud. Ce n’est pas ce que tu m’as dit, l’autre jour ?

— C’est vrai, acquiesce-t-il avec un sourire forcé. Elle est très brillante, tu sais…

— Et… comment elle est ?

— Qu’est-ce que tu veux dire ?

— Physiquement.

— Grande comme toi, à peu près… un peu plus, peut-être. Brune, cheveux longs.

— Je suis sûre qu’elle est très belle…

Luc s’accroupit en face d’elle.

— À mes yeux, c’est la plus belle des femmes, dit-il.

Maud a l’impression que c’est dans son ventre que Luc vient de frapper.

— Mais tu devrais arrêter de te faire du mal, ajoute-t-il.

— Pourquoi tu dis ça ? J’aimerais bien la rencontrer, au contraire…

— Vraiment ?

— Oui. Pourquoi tu ne l’invites pas ?

— Ici ?

— Tu pourrais lui proposer de venir pour le week-end, puisque toi tu ne peux pas la rejoindre.

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