Karine Giébel - De force

Здесь есть возможность читать онлайн «Karine Giébel - De force» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2016, ISBN: 2016, Издательство: Éditions Belfond, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

De force: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «De force»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

De force — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «De force», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Luc ramasse une touffe d’herbe en dehors du manège et l’offre au cheval.

— C’est une avance, dit-il. Je t’apporte le reste demain. Mais je veux des infos solides, d’accord ?

— Tu parles à Belphégor ?

Maud approche en tenant un autre cheval. Très différent de Belphégor, mais tout aussi magnifique.

— Oui, je lui demandais de me confier tes secrets les plus intimes, répond Luc avec un clin d’œil.

— C’est vrai qu’il doit savoir plein de choses sur moi, admet la jeune femme. Je te présente Nell.

— Salut, Nell… Dis donc, il est immense, ce cheval !

— C’est une fille, une hanovrienne… Ils sont un peu plus grands, mais Nell, c’est un amour ! Je l’ai choisie parce que Belphégor s’entend bien avec elle. Je crois même qu’il est amoureux d’elle, dit-elle en baissant la voix.

Maud lui énonce les consignes de base et, après quelques tours de manège, les deux cavaliers partent directement dans la forêt communale toute proche. Les chevaux avancent au pas, côte à côte sur un large sentier.

— Je suis désolée pour hier, dit Maud.

— Pour le va te faire foutre , tu veux dire ?

— C’est ça…

— C’est oublié, prétend Luc. Où étais-tu ?

— Je… J’ai passé la journée avec Mélina, une copine de la fac, imagine Maud.

— Et pourquoi n’avoir rien dit à ton père ?

— Il m’aurait fait une crise, soupire la jeune femme. J’aime beaucoup papa, tu sais, mais… il croit encore que j’ai cinq ans.

Pas vraiment, songe Luc. Mais il se garde bien de la contredire, préférant qu’elle se laisse aller à la confidence.

— Et toi ? demande-t-elle. Tu es proche de ta mère ?

Visiblement, elle n’a pas envie de raconter ce qu’elle a réellement fait de sa journée.

— Oui, je m’entends bien avec elle, même si je ne la vois pas très souvent… Avec mon boulot, je n’arrête pas de bouger. Pas très pratique pour les repas de famille ! Mais si je suis venu m’installer ici, c’est justement pour me rapprocher d’elle.

— Pourquoi tu es devenu garde du corps ?

— Le goût du risque, sans doute ! Et toi, tu comptes faire quoi après tes études ?

— Je n’ai rien décidé, révèle la jeune femme. Papa voulait que je sois toubib mais je crois que j’aurais détesté ça…

— Qu’est-ce que tu en as à foutre, de ce que voulait ton paternel ! Tu es une grande fille, non ?

Maud voudrait lui expliquer qu’elle a toujours eu peur de décevoir son père. Parce qu’il est sa seule famille, son repère, le pilier de sa vie. Que ça changera peut-être, le jour où elle rencontrera un homme. Un qui l’aimera, l’inspirera. Peut-être même la guidera.

Peur de décevoir son père parce qu’elle l’a déjà déçu, il y a bien longtemps.

De façon cruelle.

En causant la mort de sa propre mère. Et en faisant de lui un veuf.

Maud voudrait lui expliquer tout ça.

Pourtant, Maud ne dit rien.

* * *

Depuis la fenêtre du salon, Armand Reynier voit la voiture de sa fille passer le portail, suivie de près par la moto de Luc.

Cela fait une heure qu’il est planté là, espérant ce moment. Une heure où sa colère a eu le temps de grandir lentement.

Après cette interminable journée d’angoisse, il hésite entre courir pour la prendre dans ses bras ou la gifler et l’enfermer à double tour dans sa chambre. Mais il ne bouge pas. C’est à elle de faire le premier pas.

Il l’observe, tandis qu’elle échange quelques mots avec son garde du corps. Qu’elle lui sourit bêtement, le couvant d’un regard qu’il n’aime pas. Lui touchant même le bras, l’épaule.

Quand vas-tu te décider à venir, bon sang ?

Armand sent sa colère monter encore d’un cran. Elle est presque au maximum quand les deux jeunes gens se dirigent vers la maison. Reynier passe dans son bureau et s’installe dans son large fauteuil, feignant de travailler sur un dossier. Au bout de quelques instants, sa fille apparaît sur le seuil, Luc juste derrière elle. Elle est souriante, comme si elle avait passé une excellente journée.

— Bonsoir, papa.

Il ne la regarde pas. Ne lui répond pas.

— Ça va ? demande-t-elle.

— Non, ça ne va pas.

Le visage de Maud se crispe.

Rien à faire, elle n’est pas encore prête à affronter la douleur de son père.

— Je suis désolée si tu t’es inquiété…

— Vraiment ?

Enfin, il lève les yeux vers elle. La présence de Luc l’importune. Il n’a rien à faire entre eux.

— Pourriez-vous nous laisser, monsieur Garnier ?

— Bien sûr, répond Luc.

Mais Maud attrape son bras.

— Non, reste. S’il te plaît.

Ça ressemble à un appel au secours. Alors, Luc consulte son patron du regard.

— Très bien, restez, dit Armand d’un ton nerveux. Qu’est-ce que tu cherches, Maud ? Tu veux te faire tuer ?

— Avec la rouste que Luc lui a filée, il est pas près de revenir m’emmerder ! affirme-t-elle.

— Maud, ton père a raison, intervient Luc. Et toi, tu as eu tort de faire ça… Tu es en danger dès que tu sors sans moi.

— Tu vois ! exulte son père. Tu vois que j’ai raison !

Maud adresse un coup d’œil amer à son garde du corps mais il reste sur ses positions. Reynier se lève et la prend par les épaules.

— J’étais mort d’inquiétude pour toi… Où étais-tu ?

— J’ai passé la journée avec Mélina et ensuite, je suis allée au centre équestre. Tu vois, rien de bien méchant.

— Tu aurais dû attendre le retour de Luc, sermonne Reynier. Il doit t’accompagner partout où tu vas. Je sais que cette situation est pénible, mais tant que nous ne sommes pas sûrs d’être débarrassés de ce malade, je te demande de suivre cette consigne… Je peux compter sur toi ?

— Oui, papa, soupire la jeune femme. Je le referai pas, OK ?

Il la serre dans ses bras, mais elle esquive aussitôt son étreinte.

— Allez, on se voit pour le dîner, dit-elle. Et arrête de te faire du souci… Tu viens, Luc ?

— Non, Luc va rester ici, décrète Reynier. J’ai deux mots à lui dire.

D’un signe de tête, Luc demande à Maud d’obéir et elle quitte le bureau. Les deux hommes se regardent, Reynier ne propose pas à Luc de s’asseoir mais lui demande de fermer la porte.

— Où était-elle ? attaque-t-il.

— Vous n’avez pas eu mon texto ? Je l’ai rejointe au centre équestre, c’est là qu’elle était lorsque je l’ai appelée…

— Avant le centre équestre, précise sèchement le chirurgien.

— Elle m’a dit la même chose qu’à vous, qu’elle était avec sa copine Mélina.

Armand continue à le fixer avec une rage à peine dissimulée.

— Vous êtes un garçon intelligent, Luc. Très intelligent, même.

— Merci du compliment.

— Mais faites attention.

— À quoi ?

— Pas à quoi. À qui

— À qui, alors ?

— À moi ! assène Reynier. Ne vous avisez plus jamais de me tenir tête de la sorte.

Luc prend le temps de réfléchir avant de répondre.

— Vous avez besoin de moi, dit-il finalement. L’inverse n’est pas vrai.

Le chirurgien s’approche de son jeune interlocuteur.

— Ce que je voulais vous dire, c’est que je peux devenir féroce, précise Reynier d’une voix étrangement calme.

— Je n’en doute pas, monsieur.

— Vous n’imaginez pas à quel point.

— Si, je crois.

Ils s’affrontent encore un instant du regard. Le chirurgien vient de réaliser que Luc sait désormais beaucoup trop de choses sur lui. Qu’il pourrait être préjudiciable de se le mettre à dos. Le message s’affiche clairement dans les yeux de son adversaire.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «De force»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «De force» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «De force»

Обсуждение, отзывы о книге «De force» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x