Karine Giébel - De force

Здесь есть возможность читать онлайн «Karine Giébel - De force» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2016, ISBN: 2016, Издательство: Éditions Belfond, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

De force: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «De force»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

De force — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «De force», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Tu sais quoi ? ajoute-t-elle. Si tu n’y vas pas, c’est moi qui pars. Avec Luc.

Elle se retourne vers le jeune homme avant d’embrayer.

— Ça te dirait, dix jours à Bali ? C’est papa qui paye !

— Arrête ton cinéma ! ordonne Armand. Ça suffit, maintenant !

Maud ose l’affronter du regard. Elle ne baisse pas les yeux.

Pas devant Luc.

— Oui, ça suffit, répète-t-elle. Il va falloir que tu admettes que je ne suis plus une enfant. Et tu serais ridicule d’annuler tes vacances… Maintenant, j’aimerais continuer à m’entraîner avec Luc. Si tu n’y vois pas d’inconvénient, bien sûr.

Presque par miracle, Reynier parvient à se contenir. Il tourne les talons et quitte le garage. Maud remonte sur le tapis et Luc voit ses mains trembler.

— Tu n’y es pas allée avec le dos de la cuillère, murmure-t-il.

— J’ai pas raison ? s’écrie-t-elle.

— Je ne sais pas…

Finalement, la jeune femme abandonne le self-défense et s’appuie contre le mannequin de bois.

— Peut-être que j’y suis allée un peu fort. Mais il l’a cherché !

— Il est seulement inquiet pour toi… Ce qui peut se comprendre.

Elle hausse les épaules.

— J’aimerais qu’il me lâche, de temps en temps. J’étouffe !

— Tu veux continuer ?

Elle revient se poster à côté de lui et tente de suivre ses indications. Mais elle est bien incapable de se concentrer.

— Tu te souviens de ta première fois ? demande-t-elle soudain.

— Ma première quoi ?

— Ben… La première fois que tu as couché avec une fille.

Le jeune homme la dévisage avec un sourire embarrassé.

— Évidemment que je m’en souviens. C’est le genre de choses qu’on n’oublie pas !

— C’était comment ?

Il attrape sa bouteille, avale quelques gorgées d’eau.

— Je te trouve bien indiscrète… C’est plutôt intime, comme question !

— Moi, j’avais quinze ans, relate Maud. C’était sur une plage déserte, dans une petite crique…

Adossé au mur, Luc croise les bras.

— Il s’appelait Mathéo, il avait vingt-cinq ans, je crois. Il était charmant, attentionné, très amoureux de moi… C’était un des plus beaux moments de ma vie.

— Eh bien moi, j’avais seize ans et c’était tout sauf inoubliable.

Soudain, Maud se met sur la pointe des pieds et passe ses bras autour du cou du jeune homme.

— Maud…

Il n’a pas le temps de finir sa phrase. Elle vient de poser ses lèvres sur les siennes.

Pourvu que le paternel se soit bien barré, songe-t-il en fermant les yeux.

27

Maud n’en revient pas.

D’avoir osé.

Il y a deux heures à peine, elle embrassait Luc. Ce n’est pas la première fois qu’elle se montre entreprenante avec un homme. Mais les autres, c’était différent. Les autres n’étaient pas Luc.

Attablée avec ses parents près de la piscine, elle n’a pas encore touché à son assiette.

Certes, il ne lui a pas rendu son baiser. Mais c’est parce qu’il ne veut pas avoir de problèmes avec son père, elle en est sûre.

Sur ses lèvres, un sourire béat. Au fond de ses yeux, une flamme nouvelle.

— Tu ne manges pas ? s’inquiète son père.

— Pas faim…

— Qu’est-ce que tu as ? Tu es malade ?

— Non…

Charlotte esquisse un sourire et pose une main sur celle de son mari.

— Mais non, elle n’est pas malade ! dit-elle. Elle est simplement amoureuse.

On dirait que la foudre vient de pétrifier le père et la fille. Contente de son effet, Charlotte continue à sourire d’un air innocent.

— Tu te souviens ? Quand je suis tombée amoureuse de toi, je ne mangeais plus non plus…

Mais Armand ne l’écoute pas. Il ne l’entend même plus. Il dévisage sa fille comme s’il venait d’apprendre qu’elle était recherchée par toutes les polices du monde. Qu’elle était atteinte d’une maladie incurable. Ou comme si elle venait de lui enfoncer une dague dans le ventre.

Il attend qu’elle contredise Charlotte. Qu’elle se défende de pareil crime.

Face à ce regard effrayant, Maud trouve enfin l’énergie de répondre.

— Mais qu’est-ce que tu racontes ? Faudrait arrêter de parler pour dire n’importe quoi !

Les yeux clairs de Reynier ne changent pas d’expression. Le poignard est toujours fiché dans son abdomen.

Profondément.

— Me regarde pas comme ça, papa ! souffle Maud.

— Allons, Maud ! reprend Charlotte. Y a pas de honte, voyons…

La jeune femme sort de ses gonds.

— Tu aimes foutre la merde, hein ? C’est plus fort que toi !

— Ne me parle pas comme ça ! s’insurge Charlotte.

Puis, tournant la tête vers son époux :

— Tu entends ça ?

Le professeur demeure silencieux. Incapable de parler, sans doute.

— Je t’emmerde ! hurle Maud.

Elle se lève, balance sa serviette par terre et quitte la table comme une furie. Reynier est toujours prostré et Charlotte lui adresse un sourire qui a quelque chose de perfide.

— Tu vois, j’ai raison… Si elle réagit comme ça, c’est que j’ai raison.

À son tour, Armand quitte la table sans un mot. Il longe la piscine et descend dans le jardin. Ou plutôt, il fonce tout droit vers la dépendance.

Plus précisément vers l’appartement de Luc.

Il ne prend pas la peine de frapper avant d’entrer.

Allongé sur le canapé, devant la télé, Luc se redresse d’un bond. Il n’a pas le temps d’ouvrir la bouche que Reynier l’a déjà saisi par le col de sa chemise pour le mettre debout.

— Eh ! gueule Luc. Qu’est-ce qui vous prend ?

Le jeune homme ne réagit pas, ne se défend pas, attendant la suite.

— Tu couches avec ma fille ? demande le chirurgien d’une voix sourde. Réponds !

D’un geste rapide et précis, Luc se dégage et repousse le chirurgien à un mètre de distance.

— Calmez-vous, monsieur, ordonne-t-il.

— Réponds !

— Non, je ne couche pas avec votre fille. Combien de fois faudra-t-il que je vous le dise ?!

Reynier est face à lui, les poings serrés et le visage déformé par la haine.

— Vous avez entendu ? Je-ne-couche-pas-avec-votre-fille, répète Luc en articulant chaque syllabe.

— Alors pourquoi elle est dans cet état ? s’emporte le chirurgien. Tu crois que je n’ai pas vu ton petit jeu ?

— Si vous voulez qu’on parle, il va falloir vous calmer, monsieur Reynier.

Le professeur inspire profondément et desserre les poings.

— Vous avez raison, dit-il.

Luc éteint la télé et pose deux verres sur la table.

Décidément, Reynier montre de plus en plus de signes de faiblesse.

— J’ai gardé la bouteille de whisky, dit Luc. Vous en voulez un ?

Il fait le service sans attendre la réponse, tandis que Reynier se laisse tomber sur une chaise. Il avale une gorgée, Luc reste sur ses gardes.

— Que se passe-t-il ?

— À vous de me le dire. Maud n’est pas dans son état normal. Charlotte pense qu’elle est amoureuse de vous.

Luc sourit.

— Je crois que vous faites erreur, monsieur. Ce n’est vraiment pas l’impression que j’ai, je vous assure. Ou alors, elle cache bien son jeu…

Le professeur ne semble toujours pas convaincu, alors Luc continue sur sa lancée.

— On s’entend bien, c’est vrai… Comme je vous l’ai déjà dit, je crois qu’elle me considère un peu comme son grand frère. Rien de plus. Et puis vous savez, je suis déjà amoureux.

— Vraiment ?

— Oui, j’ai une petite amie, depuis plusieurs années… Mais pourquoi vous mettez-vous dans cet état ? Vous me trouvez donc si repoussant que ça ?

— Bien sûr que non ! Ce n’est pas ça… Maud est fragile et lorsque votre mission sera terminée, vous vous en irez. Et je n’ai pas envie qu’elle ait le cœur brisé…

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «De force»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «De force» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «De force»

Обсуждение, отзывы о книге «De force» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x