Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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Malheureusement, il tombe nez à nez avec le jardinier. Avec cette pluie, il aurait pensé qu’il ne viendrait pas.

— Bonjour, monsieur Ferraud, parvient-il à dire en lui serrant la main.

Le jardinier a une poigne d’enfer. Et pour Luc, aujourd’hui, chaque contact sera une brûlure. Il a l’impression que Ferraud vient de lui briser les phalanges.

— Bonjour, monsieur… monsieur…

— Garnier, rappelle Luc.

— Ah oui, monsieur Garnier ! Désolé, j’avais encore oublié votre nom.

— Pas important, marmonne Luc.

— Comment va Mlle Maud ?

— Ça va, dit Luc en soulevant la porte du garage.

Soudain, la douleur le plie en deux. Ferraud se précipite pour retenir la porte qui allait lui retomber sur le crâne.

— Ça ne va pas ?

— Si si, dit Luc en se redressant. C’est rien…

— Vous êtes blessé ?

— Non, tout va bien, je vous assure.

Ne parvenant pas à enfiler ses gants, le jeune homme se contente de mettre son casque et enfourche sa moto.

— Bel engin ! dit le jardinier en s’approchant.

Luc a tellement envie de partir qu’il songe à sortir son arme pour effrayer l’intrus. Mais il se contrôle, in extremis.

— Merci, dit-il.

— C’est une Kawasaki Ninja, c’est ça ?

Luc hoche la tête. Sébastien Ferraud s’est planté devant la moto. On dirait qu’il le fait exprès.

— Vous n’avez pas l’air bien, répète-t-il.

— Ne vous en faites pas pour moi. Il faut que j’y aille, désolé…

Le jardinier s’écarte enfin et Luc s’élance sous la pluie.

* * *

Elle court.

Avec l’impression de ne pas avancer, ou si peu.

Elle sait qu’il est là, juste derrière. À quelques mètres, à peine.

Elle sait qu’il va la rattraper, que ce n’est plus qu’une question de secondes.

Elle l’entend ricaner dans son dos. Peut même entendre sa respiration. Et les hurlements déchirants de Charly qui agonise quelque part dans la forêt.

Un vent fort se déchaîne, comme pour la ralentir encore. Son cœur la fait souffrir, sa cage thoracique étant soudain trop étroite pour en contenir les battements affolés.

Ses pieds s’enfoncent dans la terre meuble. De plus en plus molle.

En sortant des bois, elle arrive devant un immense lac. Eau noire, surface visqueuse.

La nuit tombe, brusque et mortelle.

Elle entend les pas du chasseur qui se rapprochent, encore et encore. Alors, elle s’avance dans l’eau. Bientôt, elle en a jusqu’à la taille. Le froid la pénètre, telles des milliers d’aiguilles gelées.

Elle hurle, mais ses cordes vocales ne fonctionnent plus.

L’eau lui arrive désormais au menton.

Elle se retourne et voit l’homme sur la berge. Il a une batte à la main et sourit en la regardant se noyer.

Elle perd pied, coule à pic dans l’eau sombre et sale, peuplée de visages cadavériques.

Maud pousse un cri en se réveillant. Elle se redresse d’un seul coup dans son lit.

Pendant quelques secondes, elle se demande si elle est vivante ou morte.

Elle tente de reprendre une respiration normale, attend que son cœur se calme. Puis elle retombe sur le dos et, dès qu’elle ferme les yeux, les images de son cauchemar refont surface.

* * *

Devant lui, la route se contorsionne, tel un serpent venimeux.

Il est obligé de ralentir. Puis carrément de s’arrêter.

La douleur le submerge, il tremble de la tête aux pieds. Mort de froid en plein mois d’août, Luc enfile ses gants avec des gestes maladroits.

Il a dû parcourir un kilomètre à peine depuis la maison des Reynier et se sent incapable d’aller plus loin. Pourtant, il lui faut une pharmacie de toute urgence.

Il consulte sa montre : huit heures du matin. Il lui faudra attendre la demie pour en trouver une ouverte.

Trente minutes. Largement le temps de crever.

La route est toujours déformée, gondolée. Elle bouge sous ses yeux comme un océan déchaîné. À nouveau, un coup de butoir dans son abdomen le plie en deux.

La blessure est ancienne, mais quand elle se réveille, elle peut tout détruire sur son passage.

Luc gémit, serre les poings pour ne plus voir trembler ses doigts. N’ayant plus la force de maintenir sa moto, il met la béquille. Il descend, essaie de tenir debout malgré le vertige qui s’empare de lui.

De plus en plus fort.

Il fait quelques pas, prend appui sur l’arbre le plus proche. Marianne pose une main sur son épaule.

— Reste calme, Luc. Sois fort et accroche-toi, ça va se calmer.

Il tombe à genoux dans l’herbe détrempée. Puis soudain, il s’étouffe. Alors, tel un dément, il arrache son casque pour trouver de l’air.

C’est à cet instant que la voiture s’arrête. Juste à côté de sa moto.

Le conducteur descend et s’approche de Luc, toujours à genoux.

— Qu’est-ce qui vous arrive ?

Le jeune homme tourne la tête et tombe nez à nez avec Reynier. Le chirurgien l’aide à se relever et l’observe d’un air préoccupé.

— Venez, dit-il. Venez vous mettre à l’abri dans ma voiture.

Il le soutient jusqu’à la Porsche, ouvre la portière et aide Luc à grimper sur le siège passager. Puis il fait le tour et s’installe au volant.

Putain, j’aurais dû attendre qu’il se casse ! songe Luc au milieu du tumulte qui règne dans son cerveau à vif.

— Qu’est-ce qui vous arrive ? répète le chirurgien. Vous êtes en train de faire un malaise ?

— Non, ça va.

— Arrêtez vos conneries ! Je vous emmène aux urgences…

— Non ! s’écrie Luc. Ça va aller, je vous dis !

— Ne vous énervez pas. Dites-moi plutôt ce que vous ressentez… Je vous rappelle que je suis médecin.

— Je sais que vous êtes toubib, marmonne Luc. Mais je n’ai pas besoin de vous.

Armand observe le jeune homme qui continue à trembler. Sa respiration est irrégulière, exagérée. Son regard, fixe.

Luc puise dans ses dernières forces pour se sortir de ce traquenard.

— Désolé, murmure-t-il. Je… J’ai eu une sorte de malaise, c’est vrai, mais ça va mieux.

— Ça n’a pas l’air, constate Reynier.

— Si, ne vous inquiétez pas. Je dois y aller…

— C’est quoi, cette urgence dont vous me parlez dans le texto ?

— C’est perso, élude Luc. Je reviens aussi vite que je peux.

Il descend de la voiture et récupère son casque sur le sol. Quand il se redresse, des milliers de points lumineux dynamitent son champ de vision.

Ne pas s’écrouler alors que le professeur continue à le surveiller comme le lait sur le feu. Il se remet sur sa moto, adresse un signe à Reynier pour lui dire que tout va bien. Enfin, le chirurgien se décide à redémarrer la Porsche. Mais il baisse la vitre et crie :

— Je vais vous suivre un moment, on ne sait jamais !

Luc ferme les yeux un instant.

Résister, coûte que coûte. Sinon, il ne s’en débarrassera pas.

Il remet son engin sur la route et s’élance à nouveau. Il fait des efforts surhumains pour rester dans le droit chemin. Maintenant, la bande d’asphalte est écarlate. Il a l’impression qu’elle monte, qu’elle descend. Qu’elle dévie à gauche, puis à droite.

Il est sur une ligne droite. Il roule à cinquante à l’heure, le Cayenne collé derrière lui, telle une sangsue.

Un peu par miracle, ils finissent par rejoindre l’entrée de Grasse et Luc fait à nouveau un signe à Reynier, lui indiquant qu’il peut partir. Mais le chirurgien s’incruste. Il s’arrête à côté de la Ninja.

— Vous êtes sûr que je peux vous laisser ?

— Oui, monsieur. Ça va mieux, maintenant. Merci de votre aide.

Chaque mot est un effort titanesque.

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