Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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— Pour aller où ? demande Luc.

— Aucune idée. Et ce qui m’inquiète, c’est qu’en quittant le bloc, j’ai eu Amanda au téléphone et que Maud n’est toujours pas rentrée…

— Je vais aller la chercher, dit Luc calmement.

— Vraiment ? Et comment comptez-vous la retrouver ?

— C’est mon boulot.

Votre boulot ? répète le chirurgien avec un sourire cynique. Vous êtes chien de chasse ou garde du corps ? Vous pouvez flairer ma fille à des kilomètres à la ronde ?

— Non, c’est beaucoup plus simple que ça. Je suppose qu’elle a pris sa voiture ?

— Exact… Et alors ?

— Alors, j’ai posé un mouchard sous l’aile avant droite, annonce Luc.

Le professeur écarquille les yeux.

— Vous avez fait quoi ?

— Vous avez très bien entendu.

— Mais…

— Ne faites pas cette tête, monsieur Reynier. Je ne l’ai pas activé et ne le ferai pas sans votre accord. C’était au cas où ce genre de situation se présenterait.

— Vous m’étonnerez toujours…

— J’espère bien. Alors, voulez-vous que je la retrouve ?

— Évidemment… Vous pouvez me dire où elle est ?

— Non, je ne peux pas. Je vais m’en servir pour la retrouver et lui proposer de rentrer à la maison. Mais elle est majeure et je n’ai pas à vous dire où elle se trouve si ce n’est pas ce qu’elle souhaite.

Le visage de Reynier change de couleur. L’Etna, juste avant l’irruption.

— Vous plaisantez, j’espère ?

— Pas le moins du monde. Ce qui m’importe, c’est de vérifier qu’elle est en sécurité. Pas de la fliquer et de vous faire un rapport.

Le chirurgien se lève et s’apprête à hurler lorsque sa secrétaire entre dans le bureau avec le café.

— Posez ça là, ordonne-t-il.

Blandine s’éclipse bien vite, heureuse de ne pas être la cible de la colère de son patron. Luc prend la parole, ne laissant pas le temps à Reynier de déverser son fiel.

— Je vais d’abord lui téléphoner et si la situation me semble inquiétante, j’activerai le mouchard pour la localiser.

— Vous croyez que je n’ai pas essayé d’appeler ma fille ? fulmine le professeur.

— Si c’est moi, elle décrochera sans doute.

Il a l’impression que Reynier va lui sauter à la gorge.

— Appelez-la. Maintenant !

— Non, monsieur. Si elle ne veut pas que vous sachiez où elle est, il est hors de question que vous puissiez entendre notre conversation.

— Bordel de merde ! hurle le chirurgien. C’est moi qui vous paye et vous allez obéir !

Luc se lève à son tour. Histoire que leurs yeux soient à la même hauteur.

— Du calme, professeur. Inutile de vous énerver, vous n’obtiendrez rien de plus. Je suis payé pour assurer la sécurité de votre fille, pas pour l’espionner.

Reynier tente de recouvrer un semblant de calme.

— Ce qui vous importe, c’est qu’elle revienne saine et sauve à la maison, non ?

— Évidemment ! s’écrie Armand.

— Alors laissez-moi gérer ça.

— Bon, nous reparlerons de tout cela, je vous le garantis… Dès ce soir.

— À votre disposition, monsieur.

— En attendant, retrouvez ma fille. Et si ce n’est pas contraire à vos principes, merci de me tenir au courant de la situation.

— Je n’y manquerai pas. Vous pouvez compter sur moi, monsieur.

Luc récupère son casque, son sac et sort sans ajouter un mot.

Vous pouvez compter sur moi, monsieur , murmure-t-il en arpentant le couloir. Mais pour qui tu me prends, sale con !

25

Maud décroche dès la seconde sonnerie.

— Salut, c’est Luc. Comment tu vas ? s’enquiert le jeune homme.

— Impeccable, prétend Maud.

— Tu es où ?

Elle ne répond pas tout de suite, Luc écoute sa respiration un peu rapide.

— Je me balade, dit-elle finalement.

— Je peux te rejoindre ?

Là encore, elle hésite.

— C’est mon père qui me cherche, c’est ça ?

— Oui, il te cherche. Ou plutôt, il aimerait savoir où tu es. Mais ce n’est pas pour ça que je t’appelle… Je t’appelle parce que je suis inquiet pour toi.

Cette fois-ci, c’est l’étonnement qui lui coupe la parole.

— Tu dis ça parce que…

— Parce que c’est vrai, l’interrompt Luc. Mais si tu ne veux pas que je te rejoigne, je n’insisterai pas, tu sais… Du moment que tu m’assures que tu es en sécurité, pas de souci. Alors ?

— Oui, je veux bien que tu viennes.

— Tu es où ?

— Je viens d’arriver au centre équestre, je m’occupe de Belphégor.

— Je suis là dans moins d’une demi-heure, dit Luc.

— OK.

Luc a la désagréable impression qu’on l’observe. Il raccroche et se retourne. Derrière la baie vitrée, il distingue l’ombre du professeur Reynier. Il pourrait l’appeler maintenant pour lui annoncer la bonne nouvelle mais décide de le laisser macérer encore un peu dans son délicieux jus d’angoisse.

* * *

Charlotte gare sa voiture dans le garage et monte directement dans la maison par l’escalier intérieur. Dès qu’elle pousse la porte de la cuisine, elle tombe nez à nez avec sa gouvernante.

— Vous l’avez retrouvée ? espère Amanda.

— Qui ?

Amanda fronce les sourcils.

— Maud, bien sûr…

— Non, répond Charlotte.

— Ah… Votre mari m’a téléphoné en début d’après-midi pour savoir si elle était rentrée.

— Il se fait beaucoup trop de souci.

— Après tout ce qui est arrivé, je pense que c’est normal, rétorque la gouvernante.

— Écoutez, Amanda, vous êtes bien gentille, mais je crois que nos histoires de famille ne vous concernent pas. Vous êtes payée pour vous occuper de cette maison, pas pour penser à notre place. C’est clair ?

— Très clair, Madame.

— Pourriez-vous me préparer un cocktail ? Je vais m’allonger près de la piscine.

— C’est mon heure de pause, rappelle la gouvernante.

Charlotte la fustige du regard.

— Dans ce cas, pourquoi n’êtes-vous pas chez vous ?

— J’y allais, prétend Amanda.

— C’est ça, allez-y donc ! balance Charlotte en claquant la porte.

* * *

On dirait qu’ils ne font qu’un.

Que rien ne pourrait les séparer.

Maud et Belphégor tournent dans le grand manège. Ils tournent, comme si le monde extérieur n’existait plus.

N’avait jamais existé.

Belphégor est un robuste Quarter horse à la robe isabelle. Sa longue crinière noire se soulève chaque fois que ses sabots frappent le sol.

Appuyé sur la palissade en bois, Luc semble fasciné.

Au bout d’un quart d’heure, Maud arrête son cheval devant lui.

— Tu veux faire une balade en forêt ? propose-t-elle.

— Tu crois qu’ils vont me prêter un cheval ?

— Bien sûr.

Elle descend de sa monture et confie les rênes à Luc.

— Attends-moi ici, je m’en occupe…

Elle se dirige vers les écuries, mais se retourne au bout de quelques mètres.

— Au fait, tu sais monter ?

— Non…

— Tu n’as pas peur ?

— Pas encore, dit-il en souriant.

— Tant mieux ! Je reviens.

Belphégor suit Maud du regard puis s’intéresse soudain au jeune homme qui tient les rênes. Luc lui caresse le museau en souriant comme un gamin.

— Dis donc, le canasson, tu dois savoir plein de trucs sur Maud, toi… Est-ce qu’elle t’a parlé de moi ?… Je suis sûr qu’elle t’a parlé de moi ! Combien tu veux pour tout me dire ? Dix mille, ça irait ?

Le cheval dresse les oreilles et hoche plusieurs fois la tête.

— En petites coupures ?

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