Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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Alors, Maud allume une cigarette et dévisage sa belle-mère avec un sourire cruel.

— Tu es contente de toi ? balance Charlotte.

— Je ne vois pas ce que tu veux dire, rétorque Maud d’un air innocent. Tu aurais préféré que je lui parle de Luc et toi, peut-être ?

Là, c’est Charlotte qui sourit.

— Et tu voudrais dire quoi, hein ? Qu’il m’a passé un peu de crème solaire dans le dos ? Très intéressant, en effet…

— Lui dire que t’es une putain d’allumeuse !

— Contrairement à toi, je n’ai pas besoin d’allumer qui que ce soit, Maud… Et je n’y peux rien si Luc est attiré par moi. Luc et beaucoup d’autres !

Le sourire de Maud a totalement disparu. Alors, Charlotte porte l’estocade.

— Ça doit être tellement dur, pour toi… Tu voudrais qu’il t’aime alors qu’il ne te regarde même pas. Ma pauvre chérie ! Mais ne t’en fais pas : je suis sûre qu’un jour, un homme s’apercevra enfin que tu existes.

* * *

Il est vingt-deux heures trente lorsque Reynier revient dans le studio, une bouteille de single malt à la main.

— Vous avez de la glace, au moins ? espère le chirurgien.

— J’en ai, confirme Luc en ouvrant le petit congélateur au-dessus de son frigo.

Il remplit deux verres et s’assoit sur une chaise, laissant le canapé à son patron.

Reynier vide la moitié de son whisky en une seule fois.

— Je suis désolé de vous avoir fait attendre, dit-il, mais je voulais dîner avec ma femme et ma fille, sinon elles se seraient doutées de quelque chose…

— Je comprends.

Silencieux, le professeur contemple son verre.

— Je vous écoute, engage Luc.

— Je ne sais pas quoi vous dire, avoue Armand.

C’est la première fois que Luc le sent aussi faible. Aussi vulnérable.

— C’est pourtant simple, continue le garde du corps. Vous devez bien savoir de quels crimes parle cet homme, non ?

— Pas le moins du monde, prétend le chirurgien. Tout au long de ma carrière, j’ai évincé des gens. J’étais prêt à tout pour réussir, c’est vrai, mais…

— Monsieur Reynier, le message parle de crimes . Marcher sur la gueule des autres pour arriver à ses fins, c’est un comportement ignoble mais ce n’est pas un crime. Un meurtre, un assassinat ou un viol, ça, ce sont des crimes.

— Mais je n’ai jamais commis de choses pareilles ! s’offusque Armand. Jamais, je vous l’assure. Par contre…

Reynier termine son verre, Luc se hâte de le remplir à nouveau.

— Par contre ? dit-il pour l’encourager.

— Eh bien comme je vous l’ai dit lorsque je vous ai embauché, j’ai vu des gens mourir. Il y en a que je n’ai pas pu sauver pendant ma carrière et qui ont succombé pendant une opération ou des suites opératoires…

— Avez-vous commis une erreur médicale, professeur ? Aurait-on pu, lors de l’un de ces décès, vous accuser d’une négligence ou d’une faute ?
— Une fois, oui, concède Reynier. C’était il y a cinq ans. Un jeune garçon… Il avait neuf ans, je m’en souviens très bien. C’était une intervention de routine sur la vessie. Mais… Mais je sortais d’une mauvaise grippe et j’avais enchaîné opération sur opération depuis le matin. J’étais épuisé… Et pendant l’intervention, je lui ai perforé l’intestin. J’ai pu réparer mon erreur, mais il est mort quelques jours plus tard d’une septicémie foudroyante.

— Il est donc bien mort par votre faute ?

— C’est ce que je viens de vous dire… Et depuis le dernier message, j’ai fait des recherches dans les dossiers de la clinique. Ce jeune garçon est mort un 16 mars…

C’était un 16 mars, rappelle-toi , murmure Luc. Je suppose que vous avez étouffé l’affaire ?

Reynier hoche la tête.

— Les parents n’ont jamais su la vérité.

— Vous les avez rencontrés ?

— Évidemment… Enfin, le père seulement. Le père et la grand-mère, il me semble. Je n’ai aucun souvenir de la mère… Je crois qu’il était veuf. Ou divorcé, je ne sais plus. Après la mort de son fils, il a déposé une plainte, mais il a été débouté.

— Vous avez menti ?

— Oui, j’ai menti. Ainsi que tous ceux qui étaient au bloc.

— Vous vous rappelez la tête qu’avait le père ? demande Luc.

— Vaguement. Il était plus grand que moi. Une sorte de brute épaisse mal fagotée…

— Ça pourrait correspondre à celui qui a agressé Maud. Très grand, baraqué, les cheveux longs et grisonnants attachés en queue-de-cheval…

Reynier ingurgite le deuxième verre de scotch en quelques secondes et se ressert lui-même.

— Vous croyez qu’il me rend responsable de la mort de son fils et qu’il veut m’enlever ma fille, c’est ça ?

— Il ne vous rend pas responsable de la mort de son fils, corrige Luc, vous êtes responsable .

Reynier ne baisse pas les yeux, contrairement à ce qu’avait espéré Luc.

— C’est une hypothèse sérieuse, juge-t-il.

— Mais comment aurait-il su, des années après ?

— Lorsque vous avez opéré ce gamin, vous n’étiez pas seul dans le bloc…

— Vous croyez que quelqu’un a parlé ?

— Pourquoi pas ? Soyons précis, monsieur Reynier : vous rappelez-vous qui était présent à vos côtés ce jour-là ?

— Parfaitement. Ce sont des moments qu’on n’oublie pas… Il y avait l’anesthésiste et deux infirmières.

— Ces trois personnes font-elles toujours partie du personnel de la clinique ?

— Non. Enfin, deux d’entre elles sont toujours là, mais une des infirmières est partie… C’était il y a trois ans, il me semble.

— Partie de son plein gré ?

— À votre avis ? Vous me croyez assez con pour licencier une personne qui sait quelque chose de compromettant sur moi et qui a accepté de faire un faux témoignage en ma faveur ?

— Non, bien sûr…

Ils gardent le silence de longues secondes. Chacun réfléchissant de son côté.

— Qu’est-ce que vous comptez faire ? demande enfin Reynier.

Luc le considère avec un étonnement non dissimulé.

— Protéger Maud… C’est bien pour ça que vous m’avez engagé, non ?

— C’est vrai. Mais si je vous donne l’identité de cet homme, le père du petit Dimitri, est-ce que vous…

Est-ce que je quoi , monsieur Reynier ? Qu’êtes-vous en train d’essayer de me dire ?

— Vous avez vu son visage, non ? Si je vous donne le nom, vous pouvez vérifier si c’est bien lui qui s’en est pris à Maud ?

— Possible. Et ensuite ?

Armand boit une gorgée de single malt avant de continuer.

— Ensuite, je ne sais pas, avoue le chirurgien. Que me proposez-vous ?

— Je ne suis qu’un simple garde du corps. S’il s’avère que le père de ce gosse est bien celui qui veut votre peau, mais que vous ne voulez pas aller voir les flics, je ne vois pas très bien ce que je peux faire… Je n’ai aucun pouvoir de police.

Reynier fait quelques pas mal assurés avant de secouer la tête.

— On est peut-être à côté de la plaque, murmure-t-il. Ça n’a peut-être rien à voir avec la mort de ce garçon…

— Pourquoi, monsieur Reynier, vous avez commis beaucoup d’autres crimes ?

Le chirurgien le fixe avec colère.

— Ce n’était pas un crime, c’était un accident.

— Question de point de vue. Si c’est bien le père qui vous en veut, je ne suis pas certain qu’il considère la mort de son fils comme un banal accident… Si vous aviez reconnu votre faute immédiatement, il l’aurait peut-être acceptée.

— Dès demain, je vous communique l’adresse du père et vous essaierez de l’approcher pour voir si c’est bien lui… Vous êtes d’accord ?

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