Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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Cette fois, c’est Luc qui sourit.

— C’est une marque de respect, dit-il.

— Êtes-vous en train de me rappeler que je suis bien plus âgée que vous ?

— Eh bien… C’est un fait. Mais rassurez-vous, ça n’enlève absolument rien à votre charme… Bien au contraire.

Sur le visage de Charlotte, la surprise laisse bien vite la place à un sourire conquérant.

— Merci du compliment, Luc.

— De rien, madame.

Elle se retourne sur le ventre, croisant ses bras sous sa tête.

— Auriez-vous la gentillesse de dégrafer mon maillot ? C’est pour éviter les marques.

— Pas de problème.

Il s’exécute avec délicatesse, tandis que le sourire de Charlotte s’élargit. Elle vient de remarquer une silhouette derrière la vitre de la cuisine.

— Je ne voudrais pas abuser, continue-t-elle, mais vous seriez adorable de me passer un peu de crème solaire dans le dos…

— Avec plaisir, madame.

Maud claque la porte de sa chambre et reste quelques secondes immobile.

Poings serrés, mâchoires crispées. Méconnaissable.

Son visage, d’habitude si angélique, n’est plus qu’un masque de haine.

Son regard, celui d’un rapace.

Dans un abominable silence, elle attrape la chaise et la lance en direction de la porte de son dressing. Sous l’impact, le miroir se fend en son milieu, formant une toile d’araignée géante.

Maud regarde son reflet morcelé, déformé.

Effrayant.

Elle s’approche de la glace et termine le travail à coups de pied. Puis à coups de poing.

Jusqu’à ce que le sang coule.

— Tu perds rien pour attendre, espèce de salope ! Je vais te pulvériser, te crever les yeux !

Elle se précipite dans la salle de bains et ouvre le robinet d’eau froide. Elle place sa main ensanglantée sous le jet, regarde la porcelaine se teindre d’un rouge vif.

— Tu vas me pourrir la vie jusqu’à ce que tu crèves ?! hurle-t-elle.

Elle a envie de péter l’autre miroir, celui de la salle de bains. Pour ne plus voir la douleur qui la défigure.

Pour ne plus voir ce que l’amour a fait d’elle.

Et, alors qu’elle ne les espérait plus, les larmes viennent adoucir son visage.

— Luc ! sanglote-t-elle. Luc ! Pourquoi tu me fais souffrir comme ça ? Pourquoi tu ne veux pas de moi, putain ? Et… Pourquoi tu me regardes comme une petite fille, pas comme une femme ? Pourquoi tu joues avec moi ? Pourquoi tu refuses de m’aimer ?

* * *

— Tu es beau, quand tu t’entraînes…

Luc cesse de frapper le malheureux sac de sable et se retourne. Amanda le considère d’un regard sans équivoque.

— Et quand je ne m’entraîne pas ?

Elle sourit et s’avance. D’un geste qui a quelque chose d’autoritaire, elle caresse son visage, s’attarde sur sa barbe naissante.

— Tu passeras chez moi, ce soir ?

— Je sais pas, fait Luc. Faut voir…

Elle retire sa main, lui jette un regard légèrement vexé. Puis elle se reprend aussitôt.

— Je sais que tu viendras, dit-elle.

— Je te trouve bien sûre de toi.

— Un peu avant minuit, ce sera parfait, ajoute-t-elle. En attendant, travaille ton endurance.

Il reste bouche bée, tandis qu’elle s’éloigne, le gratifiant d’un dernier regard enjôleur. Il attrape une serviette, s’éponge le visage et le cou.

— Y a que des nymphos dans cette baraque ! murmure-t-il.

Sourire aux lèvres, il reprend son entraînement. Mais le bruit d’une voiture qui entre dans la propriété l’interrompt. En sortant du garage, il voit arriver la petite camionnette du jardinier. Sébastien Ferraud vient immédiatement à sa rencontre.

— Bonjour, monsieur…

— Garnier, rappelle Luc en lui serrant la main.

— Oui, monsieur Garnier… Désolé, j’avais oublié votre nom !

— Vous n’avez qu’à m’appeler Luc.

— Fait drôlement chaud aujourd’hui, non ?

— Oui, très chaud, confirme Luc avec un drôle de sourire.

— Et comment va la petite ?

— Ça peut aller.

— Tant mieux. Je l’aime bien, cette gamine. Elle est sympa.

Luc hoche la tête, priant pour que cette conversation en plein soleil ne s’éternise pas.

— Vous allez rester longtemps ici ? demande Ferraud.

— Je ne sais pas. C’est M. Reynier qui le décidera.

— Bien sûr… Amanda m’a dit que vous vous étiez installé une petite salle d’entraînement dans le garage ?

Visiblement, les mauvaises herbes attendront, aujourd’hui.

— Oui.

— Il faut que vous soyez toujours au top, c’est ça ?

— C’est ça, acquiesce Luc.

— Mais vous faites quoi, exactement ? Du judo ?

— Non. Du self-défense et de la boxe.

— Ah oui… Faudrait pas vous marcher sur les pieds, hein ? rigole le jardinier.

— Vaudrait mieux pas, confirme Luc.

— Moi aussi, j’ai fait de la boxe. Mais c’était y a longtemps.

Luc le considère de la tête aux pieds. Petit et large d’épaules, il doit avoir une droite assassine.

— J’ai même gagné pas mal de combats, vous savez !

— Je n’en doute pas. Et pourquoi ne pas avoir continué ?

— Un accident. Je me suis pété la clavicule.

— Navré…

— C’est réparé, mais pour moi, le sport, c’est fini ! Ceci dit, il y a plein de choses dans la vie à part la boxe ! Vous êtes marié ?

Luc répond d’un signe de tête.

— Moi, j’ai une femme et trois gamins. Ça occupe, vous pouvez me croire ! Et puis j’aime mon boulot.

Le jardinier s’approche du garage et inspecte le mur.

— Qu’est-ce qui s’est passé, ici ?

— Une voiture qui n’a pas freiné à temps, résume Luc.

— La Porsche ?

— Non, l’Audi.

— Ah… Femme au volant, c’est la mort au tournant ! sourit le jardinier. Pas vrai ?

— Elle avait une raison de ne pas freiner, précise Luc.

— Combien de grammes ?

— Pardon ?

— Combien de grammes d’alcool elle avait dans le sang ?

— Zéro, je dirais. Elle n’était pas dans son état normal, mais ce n’était pas dû à l’alcool.

— Ah bon ? Pourtant, elle a le gosier en pente, Mme Reynier ! chuchote-t-il. Alors, pourquoi elle a pas freiné à temps ?

— Je ne vous en dirai pas plus, annonce Luc d’un ton ferme.

Ferraud lui jette un regard détestable.

— Secret professionnel, je suppose ?

— Tout à fait.

— Bah… c’est pas grave, je finirai bien par savoir !

Sur ce, le jardinier entre dans le garage. Luc lève les yeux au ciel avant de le suivre. Il le retrouve en train d’examiner l’avant de l’Audi.

— Putain ! dit-il en regardant le pare-chocs. Va y en avoir pour cher…

— Vous êtes aussi garagiste ? balance Luc.

Ferraud lui adresse un étrange sourire.

— Avec tout le pognon qu’ils ont, je vais pas pleurer, hein ?

Il abandonne l’Audi et s’approche du domaine réservé de Luc.

— C’est quoi, ce truc ?

Le jeune homme tente de garder son calme. Ce jardinier commence sérieusement à lui taper sur les nerfs.

— Un mannequin de bois.

— Et ça sert à quoi ?

— À votre avis ?

— À cogner ?

— C’est à peu près ça, confirme Luc. Ça sert à travailler sa technique.

— Je vois…

Soudain, Ferraud s’approche de lui. Comme s’il allait lui livrer un secret de la plus haute importance.

— Soyez très prudent, monsieur Garnier.

Luc fronce les sourcils.

— Pardon ?

— Soyez très prudent, répète le jardinier.

— Que voulez-vous dire ?

— Faites attention à vous… Vous êtes en danger, dans cette maison.

Luc reste un moment silencieux. Le visage de Ferraud a changé.

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