Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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Luc ne peut pas nier l’évidence et décide de laisser parler son interlocuteur. Voir jusqu’où il veut l’emmener.

— J’ai commis des fautes, vous le savez. Si les comptes de la clinique sont épluchés, je vais devoir payer des sommes astronomiques. Et sans doute faire de la prison. Je ne veux pas laisser des dettes à Maud. Vous pouvez accepter cette idée ?

— Ce que j’ai du mal à accepter, c’est que vous vous êtes illégalement enrichi. Et je suis sûr que ça ne s’arrête pas là. Parce que cet homme ne vous reproche pas d’avoir fraudé le fisc. Il vous reproche d’avoir du sang sur les mains … Et apparemment, une bonne quantité.

— Il ment ! s’écrie Reynier. Il ment, je vous dis ! Il ment ou il se trompe…

Luc ne semble pas convaincu par ce cri du cœur. Il reste silencieux, Reynier est obligé d’insister.

— Écoutez, Luc, je vous ai accordé ma confiance et je vous demande de m’accorder la vôtre. De ne pas me laisser tomber alors que j’ai tant besoin de vous… Dites-moi ce que vous voulez et vous l’aurez.

Luc écrase sa cigarette par terre. Aux pieds du chirurgien.

— Je ne veux rien, monsieur. Rien du tout.

— Allons, Luc…

— C’est bon, je vais rester. Mais ne me demandez pas de vous faire confiance !

— Merci, Luc. Merci beaucoup…

— Je ne peux pas veiller sur Maud et votre épouse en même temps. Sauf quand elles sont ici, bien entendu… Si elles sortent, je ne peux pas me couper en deux !

— J’en ai conscience… Et je vais leur demander la plus grande prudence.

— Vous savez, aujourd’hui, ce type aurait pu tuer votre femme. S’il avait voulu, c’était l’occasion rêvée. Elle était seule, sur une route déserte… Et pourtant, il ne l’a pas fait.

— Que cherchez-vous à me dire ?

— Je ne suis pas certain qu’il ait vraiment l’intention de les tuer. Je crois qu’il veut vous effrayer. Seulement vous effrayer.

— J’espère que vous avez raison, Luc. Mais je n’en suis pas aussi certain que vous… Alors c’est sûr, vous allez m’aider ?

Luc hoche la tête.

— Je vais continuer mon travail ici. Mais je vous préviens, monsieur : si jamais je chope ce type, je le livrerai à la police. Rien de plus.

— D’accord, Luc. Marché conclu.

— Je vais me coucher, dit le jeune homme en se levant. N’oubliez pas de mettre l’alarme en rentrant.

— Je le ferai, dit Reynier. Bonne nuit, Luc.

— Bonne nuit, monsieur.

* * *

En passant dans le couloir, Reynier ne peut s’empêcher de pousser doucement la porte de la chambre de Maud. Discrètement, il s’approche du lit.

Sa fille dort profondément. Allongée sur le dos, le drap descendu jusqu’à la taille. Grâce à la lumière du couloir, il peut distinguer sa peau diaphane.

Il a une furieuse envie de la toucher, mais se retient.

Avec les yeux. Seulement avec les yeux.

Depuis toujours.

Elle se tourne vers la fenêtre et il continue à l’admirer. Ses épaules, sa nuque.

Il ne lui trouve aucun défaut.

Il remonte le drap sur elle et, à contrecœur, quitte la chambre de Maud pour rejoindre la sienne. Charlotte ne s’est pas couchée. Assise sur le lit, elle contemple le mur comme si elle pouvait y lire la parole divine.

— Ça va ? demande Armand.

— Non.

Il s’assoit près d’elle et caresse ses cheveux encore mouillés de la dernière douche.

— Tu ne m’as pas tout dit, n’est-ce pas ? murmure-t-elle.

Armand déboutonne sa chemise.

— Je savais seulement que ce malade rôdait encore dans le coin…

— Et tu le savais comment ?

— Parce qu’il m’a adressé des menaces. C’est la raison qui m’a poussé à embaucher Luc.

— Des menaces ?

— Dirigées contre Maud, précise Reynier. C’est pour ça que je n’aurais jamais pensé qu’il t’attaquerait.

— Qu’est-ce qu’il te reproche ?

— Si je le savais ! Je n’en ai pas la moindre idée…

Elle tourne la tête vers lui, scrutant son regard.

— Tu es sûr ?

— Évidemment que je suis sûr ! Peut-être qu’un de mes patients est mort et qu’il me juge responsable ? Je ne vois que ça… Et en étudiant le contenu de ses messages, nous essayons, Luc et moi, de trouver qui ça peut bien être.

— Tu as contacté la police ?

— Non. Je pense qu’il ne vaut mieux pas… Tu as entendu ce qu’il t’a dit ?

— Je ne risque pas de l’oublier, murmure Charlotte. Il avait une voix effrayante. Mais bizarrement, il m’a semblé l’avoir déjà entendue…

— Vraiment ?

Elle hoche la tête.

— Je ne dis pas que je l’ai reconnue. Simplement qu’elle m’a rappelé quelque chose… Je me trompe, sans doute.

— Je suis désolé, tu sais. Vraiment désolé que tu aies eu à subir ça.

Elle le regarde encore, entre méfiance et étonnement.

— Je te garantis que je vais retrouver l’identité de ce fumier et m’en occuper, ajoute Armand. Il est allé trop loin en s’en prenant à ce que j’ai de plus cher au monde…

Il effleure sa joue avant de continuer :

— À Maud et à toi.

Charlotte baisse les yeux. En proie à un doute inédit.

Elle secoue la tête, comme pour chasser ce trouble soudain.

— Qu’est-ce qu’il y a ? demande Armand.

— Rien.

Elle se lève et passe dans la salle de bains. Là, elle s’observe longuement.

Ce que j’ai de plus cher au monde…

Il est peut-être sincère. Mais il est bien trop tard pour recoller les morceaux.

Pour faire marche arrière.

* * *

Maud n’entend plus aucun bruit dans la maison. À part les ronflements de son père.

Alors, elle se lève, éteint la climatisation et ouvre doucement la fenêtre.

Luc est sur la terrasse, en train de fumer une cigarette.

Son ange gardien.

Son supplice.

Mais au bout d’une minute, le jeune homme rentre chez lui et lorsqu’il disparaît de son champ de vision, Maud a l’impression que la nuit se fait plus noire. Que l’univers se vide de sa substance.

Elle retourne se coucher, la lassitude épousant chacun de ses gestes. Elle se demande soudain comment son père a pu accepter de faire entrer cet homme dans leur vie. Comment il a pu prendre ce risque, lui qui a si peur qu’elle tombe amoureuse et lui échappe. Il fallait vraiment qu’il soit effrayé. Qu’il ait peur pour sa vie.

Elle en est persuadée, il lui cache quelque chose.

Elle en est persuadée, la menace est réelle. Presque palpable.

Pourtant, au lieu de la terroriser, cette certitude lui procure une étrange excitation. Se sentir en danger, c’est se sentir vivant. Et tant qu’elle sera menacée, Luc sera près d’elle.

Elle place les écouteurs dans ses oreilles, monte le son du téléphone et laisse la musique l’emporter ailleurs.

Elle fait un bond dans le futur, se voit marchant dans une rue imaginaire, une ville imaginaire. Luc la tient par la taille, lui sourit. Images furtives qui lui semblent tellement réelles.

Elle ferme les yeux, plonge alors dans le passé.

La première fois qu’elle a fait l’amour avec un homme.

C’était il y a quelques années.

Pas si longtemps que ça, en vérité.

Ç’aurait dû être beau, inoubliable…

… Maud a quinze ans et demi, presque seize.

Elle est censée dormir chez une copine de classe.

Fin de soirée, elle est dans une voiture, sur un parking désert, en pleine forêt. Avec Mathéo, un jeune type d’une vingtaine d’années.

Taille moyenne, sportif, bourré de fric. Il aime les belles voitures, l’alcool, le foot et les filles.

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