Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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Pour être marié avec une femme superbe. Envié par ses amis et ses collègues.

Charlotte regagne sa voiture. Mais elle ne redémarre pas tout de suite.

Elle a envie de vomir.

Quand elle pense à Armand. Et quand elle se regarde en face.

Cette voiture, ces vêtements, ces bijoux. Cette maison, ces voyages. Ces domestiques. Tout ce fric qu’il lui laisse dépenser. Pour mieux la tenir en laisse.

Tout ce faste dont elle profite lâchement. Tandis que son fils se meurt éternellement sur un lit.

Je ne vaux pas mieux que lui, finalement.

Sauf que moi, je l’aimais. Je l’aimais vraiment.

Elle se souvient du jour où elle l’a rencontré, lors d’une banale consultation. Dès qu’elle l’a vu, elle s’est sentie renaître. Cet homme si beau, si brillant, si intelligent.

Alors, Charlotte se demande si Armand l’a aimée. Ne serait-ce qu’un jour. Ou au moins une minute.

Elle ne l’a jamais su.

Mais aujourd’hui, ça n’a plus d’importance.

Car elle ne pourra pas revenir en arrière.

* * *

Luc a cessé de s’entraîner, vaincu par la chaleur assommante.

Sur son lit, il somnole.

Finalement, il a pris un comprimé. Une de ces saloperies dont il ne peut jamais se passer très longtemps.

Il divague, navigue entre deux mondes. Marianne apparaît, disparaît. Lui parle puis se tait. Rêve, réalité, tout se mélange.

Il lui faut donc un petit moment pour se rendre compte qu’on frappe à sa porte. Il se lève, péniblement, passe une main dans ses cheveux et ouvre enfin.

Bien sûr, c’est Maud. Pas une journée sans qu’elle passe le voir.

Elle a détaché ses longs cheveux, malgré la chaleur. S’est légèrement maquillée et porte une jupe courte avec un haut particulièrement décolleté.

Luc songe qu’elle a dû mettre des heures à choisir sa tenue.

Alors que lui est torse nu.

— Salut, marmonne-t-il.

— Je te réveille ?

— Pas vraiment… Entre.

Elle se faufile à l’intérieur, il referme derrière elle.

— Installe-toi. Je vais m’habiller, je reviens.

Il disparaît dans la chambre et Maud remarque une lettre posée sur la table basse. Peut-être une lettre de Marianne ?

Elle hésite une seconde puis, n’y tenant plus, s’empare de la feuille. Une écriture fine et régulière mais sans rondeur féminine.

Mon chéri,

Quelques mots pour toi avant d’aller dormir.

Quelques mots pour mon fils qui me manque tant.

Ta présence, tes sourires, la tendresse de ton regard…

J’espère que ta nouvelle mission se passe bien, que tu as rencontré des gens intéressants. Et surtout, j’espère que tu ne prends pas trop de risques.

Oui, tu me l’as souvent dit, je ne devrais pas me faire autant de souci pour toi ! Je sais que tu es un homme désormais. Un homme intelligent et fort, dont je ne peux qu’être fière.

Mais si je ne m’inquiète pas pour toi, qui le fera à ma place ?

C’est le destin d’une mère, après tout…

Avant-hier, j’ai croisé Mme Lefèbvre…

— Te gêne pas, surtout !

Maud sursaute et Luc lui confisque la lettre d’un geste nerveux.

— Pardon, dit-elle. Je… Je croyais que c’était l’écriture de mon père, bredouille-t-elle.

— Vraiment ? C’est une lettre de ma mère !

— Désolée… Elle habite où ?

— À Nice.

— Et elle t’écrit souvent ?

— De temps en temps. Tu veux boire un truc frais ? propose-t-il.

— Je veux bien, oui.

Il inspecte le petit frigo. Heureusement qu’Amanda pourvoit à son ravitaillement. Étant donné qu’il ne peut quitter la propriété, c’est indispensable.

— J’ai du jus de fruits, de la bière, du Coca… tu veux quoi ?

— Une bière, s’il te plaît.

— C’est parti !

Il lui donne une bouteille, elle refuse le verre.

Elle est debout, il sourit.

— Tu peux t’asseoir, tu sais.

Elle lui obéit, comme toujours. Ou presque.

Installée sur le canapé en face de lui, elle le dévisage avec un drôle de sourire. Un sourire béat. Il se demande soudain ce qu’elle lui trouve. Il ne s’est jamais considéré comme beau ou séduisant. Tout juste banal.

C’est sans doute parce qu’il lui a sauvé la vie…

— Qu’est-ce qu’il y a ? demande Luc en décapsulant son Coca. Pourquoi tu me regardes comme ça ?

— Pour rien… Elle fait quoi comme boulot, ta mère ?

— Elle vient de prendre sa retraite. Elle était préparatrice en pharmacie.

— Et ton père ?

— Il était routier.

Était ? Il est à la retraite, lui aussi ?

— Non, il est mort.

Maud reste bouche bée un instant.

— C’était il y a longtemps, précise Luc. Je l’ai à peine connu. Il est mort de façon brutale, un accident de la route.

— Je suis désolée, murmure la jeune femme. Tu avais quel âge quand… ?

— À peu près le même âge que toi lorsque tu as perdu ta mère. Tout juste cinq ans.

— Voilà un bien terrible point commun, dit Maud d’une voix sombre.

Les deux jeunes gens restent silencieux un moment, comme s’ils se recueillaient devant la sépulture de leur parent disparu.

— Je ne savais pas que Charlotte avait un fils, reprend Luc en allumant une cigarette. C’est ton frère ?

Le visage de Maud se crispe.

— Non, Lukas n’est pas mon frère. Il était déjà né quand elle a épousé papa… Qui t’a parlé de lui ?

— Charlotte.

Les yeux de Maud s’arrondissent d’une surprise évidente.

— Charlotte ? Mais… elle n’en parle jamais !

Luc hausse les épaules.

— Elle partait le voir et j’étais là. Alors elle m’en a parlé. Elle m’a dit qu’il n’était pas comme les autres… Ça veut dire quoi ?

Visiblement, Maud n’a pas envie de cette conversation. Mais Luc la regarde fixement, attendant une réponse.

— Je l’ai vu une fois… j’avais treize ans. Il est dans le coma. Il a eu un accident à deux ans, je crois. Il est tombé du troisième étage… Elle l’avait laissé seul dans la chambre et il est passé par la fenêtre. La chute lui a endommagé le cerveau et la colonne.

— Ça fait huit ans qu’il est dans le coma ? s’étonne Luc.

Maud hoche la tête.

— Mais… il va se réveiller un jour ?

— Non, affirme Maud. Papa dit que non.

Et la parole paternelle est sacrée, songe Luc.

— Dans un hôpital classique, les médecins l’auraient débranché, continue Maud. Mais papa l’a placé dans une clinique hors de prix où ils le gardent en vie… Je trouve ça dégueulasse, d’ailleurs.

— Il ne se rend sans doute compte de rien, répond Luc.

— C’est sûr, mais…

— Mais quoi ?

— Je sais pas… Je trouve qu’on devrait lui foutre la paix, le laisser partir une bonne fois pour toutes !

— Tu ne penses pas que c’est à sa mère d’en juger ?

— Peut-être, admet Maud d’une voix penaude.

— Et tu ne vas jamais le voir ?

Comme prise en faute, Maud baisse les yeux.

— À quoi ça servirait ? Il ne se rend même pas compte qu’on est là… Et puis je ne l’ai pas connu… vivant.

— Je comprends, dit Luc d’un ton rassurant. Et ton père ?

— Quoi, mon père ?

— Il n’accompagne pas Charlotte ?

— Au début, si. Mais ça fait un moment qu’il n’y est pas allé. Je crois qu’ils ne s’entendent plus très bien, tous les deux.

— Au fait, tu voulais quoi ? Pourquoi tu es venue ici ?

Maud entrouvre la bouche, mais les mots ont du mal à sortir.

— Pour rien, avoue-t-elle. Juste pour voir si tu allais bien…

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