Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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— Je… J’étais sur la route et… Et il y a un homme qui…

Elle éclate à nouveau en sanglots, ne pouvant aller plus loin.

— Calmez-vous. C’est fini, vous êtes en sécurité, maintenant.

Il l’abandonne un instant pour aller chercher un verre d’eau fraîche.

— Buvez, dit-il.

Elle semble tellement traumatisée qu’il doit l’aider à porter le verre à sa bouche. Puis il prend un mouchoir et essuie délicatement son visage. C’est à ce moment-là que Reynier revient.

— Ne la touchez pas ! dit-il. On ne sait pas ce qu’elle a…

— J’essuyais juste le sang.

Luc s’écarte pour laisser la place à son patron. Armand, en bon chirurgien, enfile des gants et nettoie le visage de sa femme avec une compresse stérile. Ils s’attendent à des blessures, des plaies. Vu la quantité de sang, ils s’attendent au pire.

Mais le visage de Charlotte est intact. Elle n’est pas blessée.

— D’où vient tout ce sang ? murmure Reynier. C’est le sang de qui ?

— Je ne sais pas…

Charlotte tremble encore, même si elle s’est un peu calmée.

— Dis-moi ce qui s’est passé, ordonne Armand. Parle, s’il te plaît !

— Je… Je suis allée à la clinique voir Lukas…

Elle boit encore une gorgée d’eau. A du mal à poursuivre sa confession.

— Continuez, madame, demande Luc.

— J’étais sur la route pour rentrer quand… Quand un fourgon m’a percutée à l’arrière… C’était pas loin d’ici.

— Et après ? fait son mari.

— Je suis sortie pour voir les dégâts et… le type qui conduisait est sorti aussi et… Et il portait une cagoule.

— Une cagoule ? s’étonne Luc.

Charlotte hoche la tête.

— Je n’ai pas vu son visage… Il m’a prise par le bras et… Et m’a forcée à monter à l’arrière de sa fourgonnette.

Le visage de Reynier accuse le coup. Il prend une chaise pour s’asseoir en face de sa femme et écouter la suite.

— Là, il m’a dit qu’il avait un cadeau pour moi… Il… Il a ouvert une sorte de bac en plastique qui était plein de sang et… il me l’a versé dessus ! C’était horrible !

— Il t’a aspergée de sang ? dit Reynier.

— Oui ! hurle Charlotte. Y en avait des litres !

Elle se remet à pleurer et Armand attrape sa main pour la serrer dans la sienne.

— Calme-toi, chérie. Calme-toi, je t’en prie.

— J’ai cru que j’allais mourir… J’en ai même avalé !

— Il t’a touchée ? demande Armand. Il t’a frappée ou…

— Non… Il m’a juste fait mal au bras pour me tenir. Et… Et il m’a collé une gifle parce que j’ai essayé de m’enfuir.

— Et ensuite ?

— Il m’a jetée hors de la camionnette, sur la route. Et il m’a dit que je ferais mieux de rentrer chez moi. Il m’a dit aussi que si on prévenait la police il… Il tuerait nos enfants.

Nos enfants ? répète Armand avec effroi.

Charlotte hoche plusieurs fois la tête.

— Il connaissait même leurs prénoms… Maud et Lukas.

Elle se remet à pleurer, essuie ses larmes avec la paume de sa main. Reynier regarde le sol comme s’il allait s’ouvrir sous ses pieds et l’engloutir.

Luc s’approche du couple, se penche vers Charlotte.

— Il a dit quelque chose d’autre ? Il a dit ce qu’il cherchait ?

— Non… Mais il a ajouté que…

Elle s’arrête une seconde, les deux hommes suspendus à ses lèvres.

— Que tout ce sang, c’était celui que tu avais sur les mains, dit-elle en regardant son mari.

* * *

Luc effectue sa ronde du soir. La température a légèrement baissé, il peut enfin respirer. Apercevant une faible lumière dans le bureau du professeur, il tape trois petits coups sur la vitre. Armand apparaît aussitôt.

— Bonsoir, dit Luc. Je suis en train de faire ma ronde et je voulais prendre des nouvelles de votre épouse…

— Faites le tour, on se retrouve sur la terrasse.

— D’accord.

La fenêtre se referme et Luc se dirige vers la piscine. Reynier le rejoint rapidement.

— On marche un peu ? propose-t-il.

— Si vous voulez.

Ils repartent en direction du parc, sans échanger un mot.

— Je ne veux pas que Maud nous entende, dit le chirurgien quand ils sont suffisamment loin de la maison.

— Bien sûr, répond Luc. Comment va votre femme ?

— Elle s’est calmée, elle va mieux. Mais elle a dû prendre au moins dix douches depuis qu’elle est rentrée…

— Ça doit être traumatisant… Vous croyez que c’était du sang humain ?

— Je n’en sais rien.

— Vous comptez avertir la police ?

— Pourquoi me posez-vous cette question ? Vous savez très bien que non ! dit Reynier d’un ton nerveux. Vous avez entendu ce qu’a dit Charlotte, non ? Vous étiez là ! Il a dit que si on les prévenait, il tuerait Maud et Lukas !

— Oui, j’ai entendu, mais…

— Il faut qu’on règle ce problème nous-mêmes, conclut Reynier.

Nous-mêmes ? Mais nous ne sommes pas des justiciers, monsieur !

Reynier se plante face à lui.

— Pour la dernière fois, je ne veux pas que les flics se mêlent de mes affaires. C’est clair ?

Luc refuse d’acquiescer.

— Faites comme vous voulez, répond-il simplement. Mais je crains que vous ne parveniez pas à vous en tirer tout seul.

— Je vais retrouver l’identité de ce salopard et le faire payer ! Il s’en est pris à ma fille et maintenant à ma femme…

— Justement, il faudrait prévenir…

— Stop ! s’écrie Reynier. Inutile de revenir là-dessus. Je ne prendrai pas ce risque, c’est clair ? Cet enfoiré finira bien par commettre un faux pas et vous et moi lui ferons passer l’envie de recommencer.

Luc secoue la tête.

— Vous êtes malade, ma parole !

— Je ne peux pas les prévenir… Vous ne comprenez donc rien ?

Luc allume une cigarette.

— Oh si, je comprends ! dit-il d’une voix sombre. Je comprends que vous êtes coupable de quelque chose de grave. Et pas seulement de ne pas avoir déclaré vos dessous-de-table.

Les deux hommes se fixent un moment dans la pénombre. Mais aucun ne baisse les yeux.

— Si les flics se mettent à fouiner dans les comptes de la clinique, je peux mettre la clef sous la porte, révèle Armand.

— C’est seulement une histoire de comptes ?

Seulement ? Mais dans quel monde vivez-vous, mon garçon ? rétorque Armand avec un sourire amer. S’ils me tombent dessus, je suis mort. Vous comprenez ça ? Mort !

— Je vois… Et pour ne pas perdre votre clinique, vous êtes prêt à perdre votre fille ou votre femme ? provoque le jeune homme.

— Ne dites pas des choses pareilles ! Bien sûr que non… De toute façon, les flics ne nous seront d’aucune utilité.

— Peut-être que Charlotte a vu la plaque d’immatriculation du fourgon ?

— Je le lui ai demandé, dit Reynier en se remettant à marcher. Et la réponse est non. Les flics ne le retrouveront pas, je vous dis. Il faut qu’on se débrouille tout seuls.

Cette fois, c’est Luc qui s’immobilise.

— Ce sera sans moi, dit-il.

Reynier fait demi-tour pour se poster devant lui.

— Vous n’allez tout de même pas me laisser tomber ?

— Je ne veux pas entrer dans votre jeu, monsieur. Et je suis persuadé que vous me cachez des choses…

Ils sont près du bassin et Armand invite Luc à s’asseoir sur le banc.

— Écoutez, Luc, j’ai besoin de vous. Maud a besoin de vous. Ce fumier n’en restera pas là et vous le savez… Les flics ne feront rien pour nous protéger, j’en suis certain. La preuve : ils ne lui ont pas mis la main dessus après l’agression de ma fille…

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