Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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— Expliquez-vous, dit-il finalement.

— Je sais des choses que les autres ignorent, poursuit le jardinier en triturant son pendentif en métal.

— Vraiment ? Et quoi donc ?

— J’ai certaines facultés que les autres n’ont pas.

La faculté d’emmerder le monde ?

— Je vois des choses que les autres ne voient pas. J’ai comme qui dirait un… un sixième sens.

— Oh… Vous m’impressionnez, monsieur Ferraud. Et que vous dit votre sixième sens ?

— Il me dit qu’il se passe des choses pas très catholiques dans cette baraque.

— Du genre ?

Ferraud hausse les épaules.

— Je préfère ne pas vous donner de détails. Mais vous êtes jeune, vous êtes sympa… Alors, ce serait vraiment dommage qu’il vous arrive malheur.

Le visage de Luc se crispe.

— Vous me menacez ?

— Bien sûr que non ! Je vous mets simplement en garde. Et c’est pour votre bien. Bon après-midi, monsieur Garnier.

Le jardinier tourne les talons et s’éloigne, sous le regard abasourdi de Luc.

* * *

L’homme est allongé sur son vieux sofa déchiré.

La télé est allumée, le son coupé.

Un documentaire animalier sur les fauves d’Afrique. D’un œil éteint, l’homme regarde une antilope se faire dévorer en silence par une meute de hyènes.

Immanquablement, il repense au sang. Alors, un sourire éclaire son visage.

Près de dix litres. Du sang de bœuf, bien frais.

Il passe dans la cuisine, récupère une bière dans le frigo et la boit d’un trait.

Putain de chaleur…

Il a hâte que l’été se termine. Septembre approche à grands pas. Et enfin, il aura ce qu’il désire plus que tout au monde.

Il s’arrête devant le portrait du petit garçon, lui sourit tendrement.

— Ce soir, je sors, dit-il. Il ne faudra pas m’attendre car je rentrerai tard. Très tard…

21

Luc boit trois verres d’eau d’affilée et se laisse tomber sur une chaise. Il repense à Ferraud qui vient de quitter la propriété alors qu’il est déjà plus de vingt heures.

Un sixième sens…

— T’as fumé de l’engrais, c’est pas possible !

Il contemple le canapé beige taché de sang. Celui que Charlotte avait sur ses vêtements, quarante-huit heures plus tôt. Luc a essayé de le faire partir, en vain. Il faudra qu’il se dégote un plaid pour camoufler ces immondes traces.

Soudain, il réalise qu’il n’a pas vu Maud aujourd’hui. Bizarre qu’elle soit restée cloîtrée dans sa chambre toute la journée…

Alors, il attrape son portable et lui envoie un texto. Quelques mots simples pour savoir comment elle va. Il attend plusieurs minutes mais n’obtient pas de réponse. Il s’allonge sur son lit et décide de l’appeler.

— Salut, dit-il. Comment tu vas ?

— Mal. Mais je suppose que tu t’en fous ?

Il lève les yeux au ciel.

— Si je m’en foutais, je ne t’appellerais pas, répond-il simplement. Qu’est-ce qu’il y a ?

— Ça ne te regarde pas.

— OK, je vois que mademoiselle est d’excellente humeur…

Elle reste silencieuse, Luc essaie de l’amadouer.

— Allez, dis-moi ce qui t’arrive !

— Non.

— Tant pis, soupire Luc. Si tu as besoin de moi, tu sais où me trouver.

— Ouais, je sais : au bord de la piscine en train de tripoter ma belle-mère.

Luc reste sans voix un instant. Puis il ne peut s’empêcher de pouffer.

— Ça te fait rire, en plus ? balance Maud.

— Du calme ! Je n’ai pas tripoté ta belle-mère…

— Je vous ai vus !

— Ah oui ? Et tu as vu quoi ? Elle m’a demandé de lui passer de la crème solaire, on va pas en faire tout un plat, non ?

— Tu crois que mon père aimerait l’apprendre ? menace Maud.

Cette fois, Luc soupire en signe d’agacement.

— Écoute, Maud, tu te fais des idées, je t’assure… Tu crois que je couche avec ta belle-mère, c’est ça ?

— Rien que de l’imaginer, ça me file la gerbe !

— Arrête de délirer, prie le jeune homme. Grandis un peu…

— Va te faire foutre !

Elle raccroche et Luc reste ébahi quelques instants. Il ferme les yeux et, au bout de quelques secondes, ne peut retenir un nouveau rire.

Il s’enferme dans la petite salle d’eau, se déshabille et entre dans le bac à douche. Tandis qu’il se délecte du jet d’eau à peine tiède, il repense à Maud. Soit elle est vraiment amoureuse de lui, soit elle est terriblement jalouse de Charlotte. Les deux, peut-être…

Brusquement, il entend la sonnerie de son portable. Il ferme le robinet, manque de glisser sur le carrelage en sortant de la douche.

— Allô ?

— C’est moi.

La voix de Reynier.

Ton peu engageant.

— Ça fait trois minutes que je suis devant votre porte. Où êtes-vous ?

— Sous la douche… Laissez-moi un instant, j’arrive.

Son patron raccroche et Luc attrape une serviette. Il remet son jean, récupère une chemise propre et s’habille rapidement.

Deux minutes plus tard, il ouvre enfin.

— Bonsoir, dit le professeur d’une voix taciturne.

Luc referme la porte derrière lui et passe une main dans ses cheveux trempés.

— Vous avez quelque chose à boire, ici ? demande Armand.

— De l’eau ou du jus de fruits… Vous savez bien que je m’abstiens de boire de l’alcool.

— Tant pis.

Reynier dépose une enveloppe sur la table.

— Regardez, ordonne-t-il.

Dans l’enveloppe, pas de message comparable aux précédents. Une simple page, arrachée à un vieux livre de poche. Une page jaunie par le temps, qui porte le numéro 332.

— J’ai reçu ça dans le courrier de ce matin, à la clinique…

Luc s’assoit sur son petit divan, allume une lampe. Quelques lignes sont entourées au stylo rouge. La réplique d’un personnage nommé Ethan.

Luc décide de lire à haute voix.

Jusqu’à présent, ce n’étaient que de simples avertissements. Mais désormais, tu vas connaître la peur, la vraie. La douleur ultime… Tu pensais que tes crimes resteraient impunis, mais aujourd’hui, tu vas payer. Et avant de crever, tu vas perdre tout ce que tu as construit. Et tous ceux qui te sont chers…

Luc relève les yeux sur le visage livide du chirurgien.

— Nous y sommes, ajoute le jeune homme. Cette fois, c’est très clair.

Fortement ébranlé, Armand tourne d’un pas lent autour de la table.

— Il est temps de prévenir la police, monsieur, poursuit Luc.

Le chirurgien lui répond d’un signe de tête.

Un non catégorique.

— Quels sont vos crimes, professeur ? questionne Luc d’une voix étonnamment douce.

Reynier fixe la porte comme s’il songeait à s’enfuir.

— Si vous voulez que je vous aide, il va falloir me parler. Me parler vraiment .

Le chirurgien est toujours silencieux, alors Luc relit le passage en y mettant l’intonation nécessaire.

Tu pensais que tes crimes resteraient impunis, mais aujourd’hui, tu vas payer. Et avant de crever, tu vas perdre tout ce que tu as construit. Et tous ceux qui te sont chers… Vous voulez perdre ceux qui vous sont chers, professeur ? Vous voulez perdre Maud ?

— Taisez-vous ! supplie Armand.

— C’est une déclaration de guerre, au cas où vous ne l’auriez pas compris. Maintenant, vous avez le choix : soit vous vous confiez aux flics, soit vous vous confiez à moi.

22

Vous voulez perdre Maud, professeur ?

Les mots de Luc ne cessent de retentir dans le crâne douloureux de Reynier.

Il ouvre le coffre, y range la page du livre avec les autres messages. C’est alors qu’Amanda lui annonce que le repas est servi.

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