Karine Giébel - Meurtres pour rédemption

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Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

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Vingt ans. Le bel âge ?
Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres.
« Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble.
La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage.
Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir.
Une porte s'ouvre…
« La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant.
Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

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Elle les écouta s’aimer un moment. Un peu honteuse, les yeux fermés, un drôle de sourire sur les lèvres.

*

Mardi 21 juin — Cellule 119 — 07 h 30

Une main sur son épaule. Une voix familière jusque dans son rêve. Marianne cligna des paupières puis se retourna promptement. Justine lui souriait.

— C’est l’heure ! Le petit-déj’ de mademoiselle est servi !

— Salut ! bougonna Marianne.

La mama était déjà repartie vers les cuisines. Marianne se redressa.

— Je t’ai fait servir en dernier, histoire que tu gagnes une demi-heure de sommeil !

— Merci bien ! répondit Marianne en s’étirant.

— Ça te dérange si je reste un peu ? J’aimerais te parler…

Marianne se leva, passa une main dans ses cheveux indomptables et s’assit devant son plateau.

La surveillante s’installa en face après avoir poussé la porte de la cellule. Heureusement qu’ils avaient remplacé la chaise estropiée !

— Alors ? attaqua Marianne d’une voix intriguée.

— C’est… J’aimerais savoir si tu es d’accord ou s’il te force…

Marianne reposa sa tartine et dévisagea Justine.

— De quoi tu parles ?

— De toi et de Daniel…

Commotion dans sa tête. Mais elle se récupéra bien vite.

— Quoi, moi et Daniel ?

— Ça va, Marianne… Je suis au courant pour vous deux. J’ai fait ma ronde un peu plus tôt, cette nuit… J’ai trouvé ta cellule vide… Son bureau était vide aussi, alors j’ai compris…

— T’es malade ! Tu crois que je couche avec le gradé ? J’étais aux chiottes, tu m’as pas vue !

— Arrête, je t’en prie ! Je sais que vous étiez dans la bibliothèque, que vous en êtes ressortis vers quatre heures quinze pour aller prendre une douche. Et que tu as rejoint ta cellule à quatre heures trente.

Marianne alluma une cigarette. Gestes tremblants. Mâchoires crispées.

— Si t’es au courant, pourquoi tu me demandes ? fit-elle brusquement.

— Ce qui m’intéresse, c’est de savoir si… Enfin, je veux être sûre que tu ne couches pas avec lui sous une quelconque contrainte…

Marianne esquissa un sourire amer. Heureusement que cette question n’était pas tombée quelques mois auparavant ! Elle avait toujours détesté mentir à Justine.

— Non. C’est de mon plein gré.

— Tu peux tout me dire, Marianne… Je sais que Daniel te fournit en cigarettes… Et en drogue.

Marianne écarquilla les yeux. Elle savait aussi pour la dope ? Merde…

— Alors, je voulais juste vérifier qu’il n’exigeait pas un paiement en nature. Parce que si c’est le cas…

— T’inquiète, coupa Marianne. Je le fais parce que… Parce que j’en ai envie…

La surveillante lui piqua un petit morceau de pain, le grignota à la façon d’une souris.

— Tant mieux, conclut-elle.

— Ça te choque ?

— Non.

— Si, je suis sûre que ça te choque… Le chef n’a pas le droit de faire ça, pas vrai ?

— Non. Comme il n’a pas le droit de te fourguer des clopes ou de la drogue. Ou de la nourriture ou un baladeur flambant neuf ! Tout comme moi j’ai interdiction de t’apporter des fringues ou des produits de beauté… C’est sûr, je pourrais le faire enfermer dans le quartier des mecs ! Mais… je ne dirai rien, rassure-toi.

— Tu dois trouver que je déraille de coucher avec lui…

— Non, je t’assure. Je le trouve juste un peu salaud de tromper sa femme… Mais ça n’est pas ton problème, ajouta la gardienne. Ni le mien, d’ailleurs. C’est le sien. Mais les nuits où c’est pas moi, gaffe aux rondes ! Parce que cette nuit, le timing était vraiment loin d’être parfait !

— Je sais… On a déconné ! On n’a pas vu l’heure !

— Épargne-moi les détails, par pitié ! implora Justine avec un rire gêné.

Marianne aussi se mit à rire.

— Je peux te prendre une clope ? demanda la surveillante.

— Vas-y ! C’est pas moi qui paye !

Elles pouffèrent encore. Puis Justine la dévisagea avec malice.

— Il est comment, le chef ?

— Ah… Euh… Tu sais, j’ai pas trop d’expérience en ce domaine… Je peux pas trop comparer !

Marianne rigolait toujours, vraiment embarrassée.

— Mais je trouve qu’il est bien !

— D’après ce que j’ai entendu cette nuit, j’ai l’impression qu’il est même très bien !

— Tu nous as entendus ? s’étrangla Marianne.

— Ben… Je voulais juste vérifier où vous vous étiez planqués !

— Il est génial, en fait ! Je t’avoue que j’ignorais qu’un pied pareil, ça pouvait exister !

Justine la fixait avec des yeux pétillants de curiosité.

— Tu veux d’autres détails, surveillante ? lança Marianne en souriant. Ce mec est un dieu ! Voilà, maintenant tu es au courant !

La gardienne tourna la tête de l’autre côté, continuant à rire comme une adolescente.

— Ouah ! Je vais plus le regarder de la même façon, maintenant que je sais ça !

— Arrête tes conneries ! S’il apprend que je t’ai parlé, il me tue !

— T’en fais pas pour ça… Et… vous êtes prudents, au moins ? Faudrait pas que tu tombes enceinte…

— T’inquiète… Pour ça, il prend ses précautions.

— C’est bien…

— Tu fais la journée ?

— Non, je vais partir… Monique doit être arrivée. Pariotti commence à midi. Surtout, évite-la au maximum, Marianne !

La gaieté de Marianne s’évapora.

— Je voudrais bien… Sauf que c’est elle qui me cherche continuellement !

— J’en ai conscience. Mais tu peux te montrer plus forte qu’elle, non ?

Soudain, Daniel poussa la porte de la cellule après avoir frappé deux coups.

— Salut les filles !

Il ressentit un étrange sentiment. Marianne et Justine échangèrent un drôle de sourire. Le toisèrent avec une sorte de gourmandise qui le mit mal à l’aise. Il remontait des vestiaires, rasé de près. Sa serviette sur l’épaule.

— Je dérange ?

— Pas du tout ! assura Justine. Je tapais un peu la discute avec Marianne…

— Je te cherchais, justement… J’ai vu la porte mal fermée, j’ai compris que t’étais là… Monique a téléphoné, elle sera en retard. Le petit dernier est encore malade ! Elle ne viendra qu’à midi… Je voulais savoir si tu pouvais rester jusque-là… ?

— Bien sûr, soupira Justine.

— C’est sympa ! Merci.

Il regarda Marianne. Il avait évité, jusqu’à présent. Peur de se trahir, sans doute.

— Comment ça va, toi ?

— Bien, chef ! Je vous remercie.

Les filles se retenaient visiblement de rire.

— Qu’est-ce qui vous arrive à toutes les deux ? On dirait que… Que vous étiez en train de parler de moi, soupçonna-t-il.

— Y a rien ! s’empressa de répondre Justine.

— Vous échangiez des petits secrets, c’est ça ?

— Exact ! avoua Marianne en s’étirant à nouveau. On se racontait nos rêves érotiques !

Daniel resta bouche bée. Puis il tourna les talons.

— Eh bien, je vous laisse entre filles, alors !

Il disparut et perçut leurs éclats de rire à peine la porte franchie.

— J’espère qu’il ne m’a pas entendue ! chuchota Marianne. Sinon, ses chevilles vont enfler démesurément !

— Non, il n’a pas pu ! affirma la surveillante en séchant ses larmes.

Le fou rire dura encore quelques minutes. Puis Justine se décida à rejoindre son poste. Mais, avant de quitter la cellule, elle posa la question qui la démangeait depuis cette nuit. La plus intime de toutes.

— T’es amoureuse de lui ?

— Je sais pas trop ce que c’est, être amoureuse. Mais… Je crois, oui.

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