Karine Giébel - Meurtres pour rédemption

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Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

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Vingt ans. Le bel âge ?
Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres.
« Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble.
La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage.
Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir.
Une porte s'ouvre…
« La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant.
Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

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— Elle est folle ! s’insurgea la toubib en se relevant. Si c’est ça, je m’en vais !

— Restez ! ordonna Daniel en attrapant les poignets de la patiente récalcitrante. Toi, tu te calmes ! Elle veut t’aider, OK ?

— Elle est en train de me massacrer ! s’égosilla Marianne.

— Elle ne t’a rien fait ! Tiens-toi tranquille !

Le médecin accepta finalement de reprendre sa tâche. Le genou avait triplé de volume.

Elle passa une pommade dessus, ce qui déclencha de nouveaux hurlements.

— Il faudra une radio… Quand elle sera moins nerveuse !

Elle refit un bandage puis Marianne eut droit à une injection. Calmants ? Antidouleurs ?

— Voilà, je ne peux rien faire de plus pour l’instant. La piqûre devrait la soulager. Il faut que j’aille m’occuper de l’autre, maintenant… Il faudra l’emmener à la radio cet après-midi.

— OK, merci docteur.

La toubib quitta la cellule, Daniel s’attarda un moment auprès de Marianne.

— Ça va mieux ?

Elle fit non de la tête. Il sourit et lui alluma une cigarette.

— Tiens… C’est bien que tu aies pris la défense de madame Aubergé.

— Rien à foutre d’elle ! J’ai voulu faire la peau à l’autre salope ! Mais à cause de ma jambe, je me suis pris la rouste de ma vie ! Tu me prends pour Mère Teresa ou quoi ?!

Visiblement, elle reprenait des forces.

— Non ! dit-il en riant. Tu n’as rien d’une bonne sœur… Ces pourritures nous ont eus en beauté ! Il y a eu une bagarre à l’arrière, on a foncé tête baissée… Imparable ! Heureusement que tu étais là.

Elle souffla bruyamment.

— Arrête avec ça ! J’t’ai dit que je voulais juste…

— Je sais ! fit-il avec un sourire tendre. Tu voulais juste te battre avec Giovanna. Et comme tu es maso, tu as choisi le jour où tu en étais incapable !

Elle leva les yeux au ciel.

— Repose-toi, dit-il en embrassant sa main.

Il se dirigea vers la porte.

— Et ce soir ? Tu… Tu viendras ?

— Je crois pas que tu seras en état.

— J’ai plus de clopes !

— On verra. Repose-toi maintenant.

*

Marianne s’arrêta un moment pour ménager sa jambe. Elle remontait de l’infirmerie. La radio avait livré son verdict, double entorse, rien de cassé. Mais Giovanna lui avait tout de même déboîté le genou en la piétinant sauvagement. Le médecin tenterait de le remettre en place une fois la douleur apaisée.

Aucun brancard n’étant disponible, Marianne accomplissait son pèlerinage à pied, escortée par la Marquise. Il y a des jours où tout va de travers.

— Bon, j’ai pas que ça à faire, de Gréville ! Tu te magnes un peu ou quoi ?

— C’est GRÉVILLE ! rétorqua-t-elle en desserrant tout juste les dents.

Nouvelle halte en bas du gigantesque escalier. Le plus dur restait à faire. Solange commença à monter les marches deux à deux. En sifflotant. Marianne s’accrocha à la rampe, rêvant soudain d’ascenseur.

— Allez, de Gréville ! Bouge ton gros cul !

Marianne fermait les yeux à chaque fois que son pied gauche effleurait le sol.

— C’est Gréville ! répliqua-t-elle machinalement. Et mon cul fait la moitié du tien !

Solange se retourna pour profiter de cette vision enchanteresse.

— On dirait que t’as trouvé plus forte que toi, de Gréville !

— On trouve toujours plus fort que soi…

— Pas faux ! En tout cas, je pense que tu la ramèneras moins, maintenant que tu t’es pris une bonne correction !

Arrivée à sa hauteur, Marianne reprit son souffle, se contentant de paraître indifférente.

Pourquoi tant de haine ? Certes, j’ai tenté une fois de la tuer, mais… Elle me détestait déjà avant cet épisode. Alors qu’est-ce qui la motive ? Elle est jalouse, pour Daniel et moi… Ou c’est peut-être simplement sa nature. Un truc génétique, en quelque sorte…

Interrompant sa méditation solitaire, Solange brandit soudain une paire de menottes. Marianne écarquilla les yeux. La gardienne attacha son poignet droit et saisit l’autre bracelet à pleines mains.

— Qu’est-ce que tu fous ?

— J’en ai marre de t’attendre ! J’ai pas que ça à faire !

Elle se pencha en avant pour rapprocher son visage du sien.

— Les chiennes, faut les mettre en laisse…

Avec l’énergie d’un remorqueur, la Marquise tracta Marianne qui trébucha aussitôt. Cette carne avait de la force, celle de la sauvagerie, sans doute.

— Allez, on se lève !

— Arrête, putain !

Solange tirait à pleine puissance, elle n’allait pas tarder à lui démettre l’épaule. Une articulation déboîtée, c’était déjà assez dur comme ça. Alors Marianne se releva, tenta de la suivre. Mais un à-coup brutal la fit chuter une nouvelle fois.

— Arrête ! T’es malade !

— Debout ! Avance !

Un cauchemar. La suite logique d’une journée de merde. Marianne se releva encore, la Marquise recommença son manège pour la faire tomber. Son menton heurta le métal violemment, elle crut se briser la mâchoire. Levant les yeux, elle aperçut une silhouette en haut des escaliers, dans le dos de la surveillante. Une silhouette immense. Son calvaire terminé, elle ne bougea plus.

— Allez, relève-toi !

— Ça suffit ! hurla Daniel en dévalant les marches.

Solange se retourna, tirant une nouvelle fois sur l’épaule de sa prisonnière.

— Détache-la ! ordonna le chef.

Solange s’exécuta. Daniel aida Marianne à se remettre debout.

— Tu peux m’expliquer ce que tu fabriquais, Pariotti ?

— Je l’aidais à monter ! osa la Marquise avec un sourire de gamine arrogante.

— Dégage !

— Vous êtes du côté des détenues, maintenant, chef ?

— Je t’ai dit de disparaître ! Je vais te coller un rapport carabiné ! Ça va te coûter cher !

— Ça, ça m’étonnerait ! rétorqua Solange en s’éloignant. Ça m’étonnerait beaucoup !

Il se tourna vers Marianne, accrochée à la rampe.

— Ça va ?

Elle hocha la tête, reprit son chemin de croix. Daniel décida d’écourter son calvaire en la portant jusqu’à la cellule. Elle passa ses bras autour de son cou puissant, cala sa tête sur son épaule, ferma les yeux. Encore un voyage en première classe. Il la déposa devant la porte puis récupéra ses clefs.

— Désolé pour tout à l’heure, mais j’étais occupé quand le radiologue t’a fait venir.

— Pas grave… Maintenant, j’ai l’épaule en ruine, en plus du genou… Merci de m’avoir portée, chef.

— Ce fut un plaisir !

— Tu vas vraiment faire un rapport contre Pariotti ?

— J’vais me gêner !

Emmanuelle, extirpée de sa sieste, quitta son promontoire pour venir en aide à sa protectrice. Elle l’escorta jusqu’au lit tandis que le chef refermait la porte.

— Tu veux bien me donner mon paquet de clopes ?

Emmanuelle portait un énorme pansement sur l’épaule. Elle était dans un triste état.

— Rien de cassé ? s’enquit-elle en posant les cigarettes à côté de Marianne.

— Non.

— Tant mieux… Tout ça, c’est de ma faute !

— Arrête ! C’est pas toi qui m’as bousillé le genou, non ?

— C’est pour moi que tu t’es battue… Si VM n’était pas intervenue, tu serais peut-être morte à l’heure qu’il est !

Marianne sentit son cœur se serrer. L’aide de sa nouvelle amie lui procurait une douce sensation de chaleur, un truc inédit. Mais en même temps, sa réputation en avait pris un sacré coup. Elle n’avait plus d’autre choix que de combattre à nouveau Giovanna. Et de gagner, cette fois.

Elle alluma sa cigarette, ferma les paupières. Elle réagissait encore comme une taularde. Quelle importance pouvait bien avoir sa réputation désormais ? Dans quelques jours, elle serait libre. Oublierait cet enfer. Elle rouvrit les yeux sur une certitude effrayante. Non, jamais elle n’oublierait. Il y aurait toujours une partie d’elle qui demeurerait ici. En fuyant, elle laisserait des morceaux de chair accrochés aux barbelés. Elle contempla le visage tuméfié de sa co-détenue. Emmanuelle resterait là, elle. Pendant de longues années, sans doute. Dix, minimum. Elle devait accomplir une dernière chose pour elle avant de déserter ces lieux. Mettre Giovanna hors d’état de nuire. Sans se faire prendre, bien sûr. La tâche serait difficile. Mais elle y arriverait. Elle était motivée.

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