Karine Giébel - Meurtres pour rédemption

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Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

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Vingt ans. Le bel âge ?
Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres.
« Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble.
La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage.
Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir.
Une porte s'ouvre…
« La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant.
Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

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Il m’a eue, une fois de plus. Il avait dû rentrer chez lui, elle ne le reverrait pas avant le lendemain. Elle ne l’avait pas entendu s’éclipser. S’était endormie dans ses bras ; réveillée seule.

Elle effleura le tronc de l’arbre, puisant en lui une force presque magique. Un sourire illumina subitement son visage. Pourquoi se torturer ? C’était tellement bon, encore meilleur que la première fois ! Inoubliable, tatoué dans ses chairs. Je compte pour lui. J’ai du pouvoir sur lui. Il peut mentir si ça le rassure. Maintenant, je sais !

Elle se mit à rire. Jusqu’à ce que Solange se plante devant elle.

— Tu rigoles toute seule, de Gréville ? T’es vraiment dingue, ma parole !

— C’est Gréville ! Et oui, je suis dingue, surveillante ! Complètement dingue !

La Marquise se baissa à sa hauteur, le visage dégoulinant de maléfices.

— Tu devrais dormir la nuit… Au lieu de te faire sauter comme une chienne en chaleur… Mais bon, si tu aimes jouer les putes, c’est ton problème… !

Elle s’éloigna, arborant un sourire triomphant. Laissant Marianne sous le choc. La peur et la honte instillèrent doucement un liquide brûlant dans ses entrailles. Elle ne réalisait pas encore la catastrophe. Delbec s’approcha à son tour.

— Je vous donne votre bon de parloir, mademoiselle. Vous avez une visite, demain, précisa Monique en lui tendant un morceau de papier.

Deuxième choc. Coup sur coup. Son cœur allait finir par lâcher.

Delbec reprit sa ronde, les mains dans le dos, à l’affût. Marianne contemplait le bon, hébétée. Ils avaient décidé de revenir. Désordre complet.

Daniel, leur nuit d’amour ; la Marquise qui les avait pris en flag’ ; les flics…

La pression était trop forte. Il fallait évacuer. Enlever la soupape avant que ce ne soit trop cuit. Elle s’élança, le long des grillages. Sans voir personne, sans penser à rien, en pensant à tout à la fois. Elle courait, sans même la moindre impression de fatigue. Courait pour se vider la tête, s’alléger le cœur. Les tours de cours se succédaient, ses poumons commençaient à sentir le brûlé. La douleur d’un point de côté ne la stoppa même pas. Elle accélérait. Foulée après foulée.

Enfin, elle s’arrêta, pliée en deux contre un mur. Dès qu’elle eut récupéré un peu, elle se mit à frapper. Les filles se délectaient de l’attraction du jour avec une sorte de fascination devant la puissance de cette machine qui n’avait plus rien d’humain. Un ballet violent et barbare. Elle cognait le vide, le grillage. Crachait sa haine, avec une force phénoménale. Coups de poing, coups de pied, coups de coude. Coups de genou. Jusqu’à ce qu’elle s’effondre, épuisée. Le souffle court, les joues brûlantes. Le cœur au galop. Les mains crispées.

— Jolie démonstration… T’as bouffé du lion, ou quoi ?

Marianne leva la tête. VM lui souriait. Elle s’installa à côté d’elle.

— Tu veux une cigarette ?

Marianne fit non de la tête. Autant mettre une flamme dans une bonbonne d’hydrogène.

— J’aurais pas voulu être en face ! Je sais pas où t’as appris ça, mais t’as une technique d’enfer ! Mais tu vas te faire engueuler… T’as esquinté le grillage !

VM se marrait, Marianne la suivit. Toussant comme une perdue, entre deux éclats de rire.

— Putain, ça fait du bien !

Elle aperçut soudain Daniel en haut de l’escalier. Qui l’observait. Elle ressentit une drôle d’émotion, lui envoya un sourire. Il répondit par un clin d’œil puis se posa sur les marches pour allumer sa cigarette. Il n’était donc pas rentré chez lui.

Marianne imagina non sans plaisir qu’il n’avait même pas eu la force de rejoindre son épouse légitime.

Elle devait lui conter l’agression de la Marquise. Elle abandonna donc VM pour aller s’asseoir près de lui.

— Salut ma belle… Ça va ?

— Très bien. Et toi ?

— Un peu crevé… Toi par contre, t’as l’air en pleine forme ! Pauvre grillage… J’espère que c’est pas sur moi que tu tapais… !

— On a un souci, chef… La Marquise… Elle nous a surpris cette nuit.

Le visage de Daniel pâlit légèrement. Marianne lui rapporta texto la diatribe de Solange. Il serra les mâchoires. De colère ou de peur, elle ne savait pas. Peut-être les deux.

— C’est grave, tu crois ?

— J’en sais rien… Je ne pense pas, en fait. Elle n’a pas de preuve. Elle nous a vus, et après ? Si elle veut me faire chier, faudra qu’elle le prouve. Et, à moins que tu ne témoignes contre moi…

— Eh ! C’est pas une mauvaise idée, ça ! Je pourrais te faire chanter !

— Je chante comme une casserole !

Elle explosa de rire.

— Je suis content de d’entendre rire, Marianne. Content que tu te sentes bien ce matin…

— Tu n’as pas tenu parole, pourtant…

— Tu crois que j’ai eu le temps de commander le baladeur ? Laisse-moi une semaine !

— Je parle pas de ça… Tu devais regarder, rien d’autre…

— Non, j’ai dit que je ne ferais rien sans ton autorisation ! rectifia-t-il. Je crois me souvenir que t’étais plutôt partante. Je crois même que c’est toi qui as commencé…

— Je m’en fous ! dit-elle en souriant. Ça ne me pose plus de problèmes maintenant que je sais…

— Que tu sais quoi ?…

— Maintenant que je sais que je compte pour toi.

Elle s’éloigna. Un frisson le secoua de la tête aux pieds. Elle s’en souvenait, finalement ! Peut-être le début d’un cataclysme ? Peut-être pas.

Solange le dérangea dans ses pensées. Elle s’était arrêtée devant lui, il devina ses poches à venin gonflées à bloc. Les torpilles parées au lancement.

— Alors, chef ? Bien dormi, cette nuit ?

— Très bien, Solange !

— Vous avez l’air fatigué, pourtant.

Il se leva pour lui faire de l’ombre.

— Tu devrais vider ton sac… Balance, vas-y.

— Moi ? Mais je n’ai rien à dire ! Si ça vous amuse de vous payer une pute de temps en temps, c’est votre problème…

La prenant par le bras, sous les yeux éberlués des détenues, il la conduisit à l’intérieur du bâtiment.

— Écoute-moi bien, Pariotti ; Marianne n’est pas une pute, compris ?

— Ah oui ? Elle fait ça gratuit ? Elle est encore plus débile que je le croyais !

Il avait envie de la ratatiner contre le mur mais se contrôla.

— Personne ne te croira, de toute façon. T’as une sale réputation, ici. Ce qui n’est pas mon cas.

Elle continua à le toiser avec arrogance.

— J’ai surpris un gradé en train de sauter une détenue ! répliqua-t-elle froidement. Mais vous n’avez rien à craindre, chef… Vos petites faiblesses ou vos perversions ne me font ni chaud ni froid !

— Je te dis que tu as rêvé ! Tu comprends ?

— Rêvé ?! Cauchemardé, oui ! Comment vous faites pour vous envoyer cette… Je ne trouve même pas le mot ! Vous n’avez pas peur de choper une saloperie et de la refiler à madame ?

— Marianne vaut bien plus que toi…

Là, il avait touché le point sensible. Le visage de la Marquise se déforma sous l’effet d’une rage soudaine. Il enfonça le clou. Souriant à son tour.

— Je préfère de loin coucher avec elle qu’avec une fille dans ton genre… Et je te conseille de ne pas essayer de me nuire. Tu pourrais le regretter !

Daniel partit vers les vestiaires, avec l’impression d’avoir percuté un 35 tonnes.

Marianne fut surprise de trouver la porte de la 119 verrouillée. Monique arriva, essoufflée, le trousseau de clefs à la main. Stupéfaction ; le Fantôme allongé sur son propre lit !

— T’es déjà revenue ?

Question idiote. Emmanuelle ouvrit les yeux. Deux lumières brunes au milieu d’un visage bouffi et violacé. Pas beau à voir. Elle avait pris deux tailles de chapeau.

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