Karine Giébel - Meurtres pour rédemption

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Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

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Vingt ans. Le bel âge ?
Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres.
« Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble.
La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage.
Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir.
Une porte s'ouvre…
« La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant.
Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

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Les mains de Franck tremblaient. Martinelli était donc dans le coup, lui aussi. Les deux magistrats avaient été trahis par le garde des Sceaux, en personne. Solidarité entre ministres, bien sûr.

Certains détails restaient inexpliqués cependant et le resteraient sans doute toujours. Mais il savait l’essentiel, désormais. Ils n’étaient coupables de rien. Et lui, devrait vivre avec ça.

Cette fois, il se mit à pleurer. Comme il ne l’avait pas fait depuis longtemps. Depuis si longtemps.

Il n’avait été qu’un jouet, un misérable jouet. Il avait organisé l’assassinat de deux innocents pour sauver la pire des engeances. Ses sanglots retentirent bientôt dans tout l’étage, il ne contrôlait plus rien. Les bras sur la table, le front posé dessus. Personne ne pouvait l’entendre. Personne ne pouvait l’aider.

Il effleurait la solitude absolue et cruelle. Et la culpabilité, immonde.

Ce sentiment dont Marianne lui avait parlé. Celui-là même qu’il allait pouvoir goûter, désormais.

Celui qui avait déjà commencé à le ronger. Et qui ne s’arrêterait jamais.

Vendredi 15 juillet — 11 h 00

Les drapeaux tricolores flottaient encore sur les avenues, souvenirs des célébrations de la veille. Pour Franck, ils étaient tous en berne. Après quarante-huit heures presque sans sommeil, il était encore debout. Dopé de haine, de rage. Il s’était ressaisi très vite. Songer à l’avenir, oublier rapidement ce passé. Ces regrets et remords qui ne menaient à rien. Cette honte d’avoir été manipulé, peut-être le plus difficile à encaisser.

Sa voiture dans le parking souterrain, Franck rejoignit à pied le square Delattre, la valisette en cuir dans la main. Hermann n’étant pas encore là, il s’installa sur un banc. Regarda sans les voir des gosses qui jouaient au toboggan. Concentré sur sa nouvelle mission. Ne rien laisser paraître face à l’adversaire.

Le conseiller ne tarda pas à apparaître. Franck se leva, lui serra la main.

— Comment ça va, commissaire ? Vous n’avez pas bonne mine.

— Les deux derniers jours ont été plutôt éprouvants…

— Bien sûr, je comprends… Vous m’avez apporté les dossiers ?

— Tout est dans la mallette, monsieur.

— Les cassettes… Vous ne les avez pas visionnées ?

Cette brève hésitation permit à Franck d’imaginer les angoisses de ses employeurs. Ce crétin de flic avait-il eu l’intelligence de mater la vidéo ?

— Pour quoi faire ? répondit le commissaire en mimant la surprise.

— Pour vérifier que c’était les bonnes !

Belle esquive ! pensa Franck avec amertume.

— Elles étaient avec les dossiers, le nom de Charon inscrit dessus. Je suis certain qu’il s’agit des bonnes cassettes… Nous n’avons pas vraiment eu le temps de nous asseoir devant la télé !

— Oui, évidemment. Vous m’aviez parlé d’une correspondance ?

— J’ai brûlé les lettres, monsieur. J’ai pensé qu’elles ne pouvaient pas vous intéresser… Cependant, Marianne a eu une bonne idée en les prenant car elles contenaient peut-être des éléments sur l’enquête…

— Oui, c’était effectivement une bonne idée. Le ministre tient à vous remercier pour votre efficacité dans cette affaire… Menée de main de maître !

— Je vous remercie monsieur. Mais je n’ai fait que mon devoir.

— Non, bien plus, Franck ! Ne soyez pas modeste, je vous en prie ! Et soyez en sûr, nous saurons vous remercier…

— Vous avez l’argent ?

Hermann alluma une cigarette, en proposa une à Franck qui refusa.

— Il y a un petit problème. Les papiers ne sont pas tout à fait prêts… Un léger contretemps.

— Quand pourrez-vous me les fournir ?

— La semaine prochaine… Comment va la fille ?

Franck fit exprès de ne pas comprendre.

— La fille ?

— Gréville…

Enfin, il demandait de ses nouvelles !

— Marianne est sortie du coma. Elle a frôlé la mort, mais je crois qu’elle s’en sortira, maintenant…

— Vous avez appelé un médecin ? s’inquiéta le conseiller.

— Non. Nous l’avons soignée nous-mêmes.

— Et… Vous croyez vraiment qu’elle va s’en tirer ?

— J’y crois très fort, oui…

— Tant mieux ! Il faut que vous m’indiquiez la destination… Pour le billet d’avion.

— Je peux peut-être m’en charger ?

— Inutile de vous embêter avec cela… Je vous le remettrai avec l’argent.

— Elle ne m’a pas dit où elle souhaitait aller, en fait. Moi, j’ai pensé à l’Amérique du Sud… Le Venezuela. Car nous n’avons pas de traité d’extradition avec ce pays.

— Très bien. Je prévois quel jour pour le départ ?

— Je pense que d’ici une dizaine de jours, elle sera sur pied. Mais il faudrait peut-être que j’en parle avec elle…

— Je prévois tout ça pour la fin de la semaine prochaine. Si elle n’est pas d’accord pour Caracas, il suffira de me le dire, voilà tout…

— Très bien, monsieur.

Hermann prit possession de la mallette.

— On peut se revoir dans une semaine, ici même, qu’en pensez-vous ?

— Ce sera parfait, dit Franck. Onze heures, comme aujourd’hui ?

— Non. Quatorze heures, je ne peux pas avant… D’ici là, reposez-vous, Franck. Et gardez un œil sur elle. Il ne faudrait pas qu’elle vous échappe.

— Ne vous inquiétez pas, monsieur. Elle n’a pas l’intention de s’enfuir. Elle veut juste qu’on lui donne de quoi partir loin d’ici…

— À vendredi, commissaire. Passez un bon week-end…

Ils partirent chacun de leur côté. Franck avait su se contrôler à la perfection. Assez fier de sa prestation ! Il s’attendait désormais à tout. D’autres trahisons ? Hermann allait commencer par vérifier que le dossier était complet. Et ensuite ? Franck avait perdu toute confiance en eux. Était légitimement en droit de craindre de nouvelles perfidies.

Mais il avait un coup d’avance. Eux ne savaient pas qu’il savait. Il tenta de rester optimiste. Ils avaient tout ce qu’ils voulaient, désormais. N’avaient plus aucune raison de le manipuler… Mais comment prévoir avec ces salauds ?

Il remonta dans sa voiture avec une seule hâte ; retrouver Marianne. Avec la peur de la retrouver, aussi. D’affronter à nouveau sa colère et sa tristesse. Surtout maintenant. À elle aussi, il faudrait tout cacher. À ses hommes aussi, il faudrait mentir. Mais il y parviendrait.

Parce qu’il n’avait pas le choix. Et qu’il était plutôt doué pour ça.

Il arriva à la propriété à treize heures. Laurent avait fait l’effort de préparer un vrai déjeuner. Avec ses piètres talents de cuisinier. Mais c’était l’intention qui comptait.

— Ça s’est bien passé avec Hermann ?

— Oui, assura Franck.

— Pourquoi tu es parti si tôt ?

— J’avais un truc à faire avant de le voir… Une course, rien d’important. Fallait que je repasse chez moi… Et Marianne ? Vous êtes allés la voir, ce matin ?

— J’ai envoyé Philippe… Le courant passe mieux avec lui. Enfin, c’est moins pire qu’avec moi ou toi… Il a réussi à lui faire avaler un café et un croissant. Et il s’en est sorti vivant ! ajouta le capitaine en riant. Mais elle est toujours d’une humeur massacrante.

— Je vais voir si elle veut déjeuner avec nous.

— Tu rêves ! Elle ne voudra jamais ! D’ailleurs, elle n’est pas en état.

— Je peux toujours essayer, soupira Franck.

Il s’aventura dans la tanière de Marianne. Elle fumait une cigarette devant la fenêtre. Assise sur la chaise du bureau. Elle avait quitté son lit ; plutôt bon signe.

— Salut, Marianne… Comment ça va, aujourd’hui ?

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