Karine Giébel - Meurtres pour rédemption

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Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

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Vingt ans. Le bel âge ?
Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres.
« Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble.
La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage.
Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir.
Une porte s'ouvre…
« La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant.
Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

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Virage sur deux roues. L’arrière de la Golf percuta une voiture en double file. Mais reprit sa bonne trajectoire. Clarisse continua à suivre les instructions de sa copilote surexcitée. Deuxième virage en angle droit. Toujours à plein régime. Marianne lorgna derrière. Pas l’ombre d’une voiture.

— À droite, maintenant !

— C’est un sens interdit !

— À droite !

La Golf pila d’un coup sec, chassa encore de l’arrière.

— C’est bon, dit Marianne, je crois qu’on les a semés…

Clarisse se mit soudain à pleurer. Pas très pratique pour conduire.

— Qu’est-ce que… Qu’est-ce que vous allez faire ?

— J’ai besoin de toi tant qu’on n’est pas sorties de cette ville… Ensuite je te laisserai partir.

— Non ! Vous allez me tuer ! Comme Nadine !

La greffière éclata en sanglots. Marianne leva les yeux au ciel. Si elle continue, elle va se planter !

— J’ai buté la juge parce que j’avais un compte à régler avec elle. Mais je n’ai rien contre toi. Tu n’as rien à craindre… Sauf si tu me joues un tour. Alors cesse de chialer et tirons-nous d’ici !

Clarisse retrouva un semblant de calme. La Golf se mêla à la circulation matinale assez intense de ce côté-ci. Marianne toujours à l’arrière, recroquevillée sur la banquette. À l’affût du moindre képi. Du moindre uniforme.

— Il faut aller dans un endroit tranquille… Et surtout, tu grilles pas les feux, tu dépasses pas les limitations de vitesse. T’as bien compris ?

— Oui, bredouilla la greffière en remontant ses lunettes sur son nez.

— Tu t’en sors comme un chef, Clarisse…

*

Ils étaient restés dans le fourgon. Non loin du 26 de la rue Descartes, à G. sur M.

Ils attendaient sans trop y croire de voir surgir Marianne. Ils n’étaient pas entrés dans la petite maison, leur planque. Si jamais elle se faisait prendre et avait la mauvaise idée de leur déballer l’adresse, mieux valait rester prêts à décoller en urgence. Laurent, les yeux braqués dans le rétroviseur, grillait sa énième cigarette. Philippe et Franck se momifiaient à l’arrière.

— Elle s’en sortira pas, murmura le lieutenant pour la dixième fois.

— Garde espoir, répondit Franck. Elle a peut-être trouvé la solution.

Sur le canal police, ils n’arrivaient pas à choper les infos sur ce qui se passait au Palais de justice de P. Laurent mit la radio des actualités en continu. Ils subirent quelques publicités soporifiques avant d’entendre le jingle du flash de neuf heures trente.

Drame au Palais de justice de P. ce matin. Le juge d’instruction Nadine Forestier vient d’être assassinée dans son bureau. D’après les premières informations dont nous disposons, elle aurait été abattue par Marianne de Gréville, il y a environ une heure. Marianne de Gréville, c’est cette jeune détenue de la maison d’arrêt de S. qui s’est évadée il y a un peu plus d’une semaine. Les forces de l’ordre ont encerclé le Palais mais elle a réussi à s’enfuir en prenant en otage une jeune greffière dont on reste sans nouvelles pour le moment

Ils poussèrent un cri de joie, en chœur. Franck se leva d’un bond.

— Je savais qu’elle s’en sortirait ! hurla-t-il. Je savais qu’elle était la meilleure !

*

— Arrête-toi là, ordonna Marianne. Gare-toi près de la baraque en ruine…

Clarisse s’engagea sur le chemin de terre. Elle stoppa la Golf derrière une espèce de vieille ferme dont il ne restait que les murs, dans une herbe de cinquante centimètres de haut. La greffière souffla, essuya son front, le colla sur le volant.

— T’as été parfaite, assura Marianne. Tu devrais te lancer dans une carrière de pilote de rallye !

Clarisse fondit en larmes sur le volant. Marianne se cala sur le dossier et s’offrit une cigarette. Il lui fallait maintenant réfléchir. Sur fond musical des sanglots nerveux de Clarisse, elle échafauda plusieurs hypothèses. Abandonner la greffière en plein milieu des champs et continuer jusqu’à G. sur M. avec la Golf. Dont les flics avaient repéré l’immatriculation… Intercepter une voiture sur la route, la piquer à son propriétaire et filer à l’adresse. Sauf que pour l’une et l’autre des solutions, il aurait fallu savoir conduire. Elle avait un peu appris avec Thomas. Quelques vagues souvenirs. Si c’est comme le vélo… Mais une bagnole, c’est pas un vélo. Surtout un bolide comme celui-là.

— Arrête de chialer, ça me tape sur les nerfs…

Clarisse renifla sans aucune grâce. Sortit un paquet de mouchoirs de la boîte à gants. S’efforça de maîtriser ses spasmes, se moucha bruyamment. Marianne se pencha vers l’avant, arracha les clefs du contact.

— Tu bouges pas et tu la fermes, OK ?

Elle descendit, le téléphone en main, s’éloigna un peu. Composa le numéro appris par cœur…

La voix si chaude de Franck.

Malgré la haine, Marianne était heureuse de l’entendre.

— Marianne ! Dieu soit loué !

— Dieu n’a rien à voir là-dedans.

— Où es-tu ?

— Aucune idée ! En pleine cambrousse. À des kilomètres de P., je crois…

Elle se rapprocha de la voiture. S’adressa à Clarisse au travers de la vitre baissée.

— Tu sais où on est ?

— Entre Y. et St-M. sur L., répondit Clarisse en séchant ses larmes. Sur la RD18. Pas loin du hameau des Treilles…

Marianne s’éloigna à nouveau.

— À qui tu parles, Marianne ?

— À la greffière… Tu sais, celle qui n’arrive que vers neuf heures… Et qui était là à huit ! Merci pour ton plan merdique, Franck !

— Tu as le dossier ?

— Oui. Vous venez me chercher ?

— Tu ne bouges pas, on arrive…

— Combien de temps ?

Cette fois, ce fut Franck qui questionna Laurent avant de répondre.

— D’ici une demi-heure, trois quarts d’heure…

— Putain… ! Les condés ont tout le temps de me tomber dessus ! On s’est planquées derrière une sorte de ferme en ruine. À trente mètres de la route…

— OK, on part tout de suite… Tu parles devant l’otage, là ?

— Non, elle n’entend pas.

— Mais, elle était dans le bureau lorsque tu as demandé le dossier Charon au juge, n’est-ce pas ?

Marianne mit quelques secondes de trop à répondre. Chercha ses mots.

— Non ! Je… J’l’ai assommée tout de suite… Elle était enfermée dans une petite pièce à côté du bureau quand j’ai buté Forestier… Je… Elle ne sait rien… elle était dans les vapes tout le temps !

Franck resta un moment silencieux.

— Je la laisse partir ?

— Non. Pas encore. Elle peut te servir de bouclier si jamais les flics te retrouvent avant nous. On l’abandonnera sur place…

— T’as pas peur qu’elle voie votre fourgon ?

— Le mieux serait que tu l’enfermes dans le coffre de sa bagnole. Ainsi, elle ne nous verra pas arriver et ne pourra pas donner le signalement du Trafic.

— Ouais… OK, je vais le faire… Magnez-vous ! J’ai pas envie de moisir ici !

— On est déjà en route, Marianne… Tiens bon.

Elle remonta à l’arrière de la Golf.

— Qu’attendez-vous de moi ? murmura Clarisse.

— Rien. Rien pour le moment… Ferme-la, maintenant.

Le silence revint dans l’habitacle. Marianne était au bord de l’épuisement. Physique et nerveux. Envie que toute cette merde s’arrête enfin.

Tu as presque réussi. Tu es presque au bout du tunnel. Bientôt, tu seras libre. Tu as durement gagné ta liberté. Ta rédemption.

Un mot qui lui plaisait décidément beaucoup. Dommage que l’image de Forestier en train d’agoniser ne vienne gâcher cette impression. Son regard fixe s’accrochait à elle depuis le monde des morts. Comme pour l’y entraîner.

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