Karine Giébel - Meurtres pour rédemption

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Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

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Vingt ans. Le bel âge ?
Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres.
« Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble.
La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage.
Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir.
Une porte s'ouvre…
« La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant.
Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

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— Qu’est-ce que vous êtes venue faire ici ?

— Tu m’as manquée pendant toutes ces années… Mais je suis pas venue prendre le thé. Je cherche un dossier… Le dossier Charon.

Stupeur en face. Décidément, ce nom avait tendance à déclencher des réactions assez fortes.

— Je veux ce dossier, répéta Marianne. Et vite, en plus…

— Je n’ai aucun dossier de ce nom-là, mademoiselle de Gréville.

Bien sûr, elle n’allait pas céder aussi facilement. Marianne lui adressa un sourire sanguinaire, histoire de lui rappeler qui elle était.

— Mais si, tu l’as ! Tu as même l’original, ici… Tandis que la copie se trouve chez ton amant… Au passage, faudra que tu m’expliques comment tu peux t’envoyer en l’air avec ce débris !

— Je ne comprends vraiment rien…

Marianne soupira.

— Alors je te ré-explique… Toi, tu as l’original de ce dossier. Et moi, je suis venue le récupérer. Après avoir volé la copie chez ton copain le proc’… C’est assez clair ?

— Vous êtes allée chez Xavier ?

— Ouais, tout à l’heure. C’est très sympa chez lui, d’ailleurs… Très classe… Surtout la serre ! Mais tu sais, il était en train de mater un film porno quand je suis arrivée… Tu dois pas lui suffire.

— Mon Dieu !

— Arrête avec ton dieu ! Envoie le dossier. Sinon, je te jure que je te descends.

— Si vous me tuez, vous n’aurez pas le dossier. Moi seule sais où il se trouve.

Marianne fut un peu désarçonnée par tant d’audace. La juge se rebiffait. Elle avait toujours été une dure à cuire. Au moins, Forestier venait d’avouer qu’elle avait bien le dossier. Bon début.

— T’as raison, admit-elle. Mais je vais t’obliger à parler, je te le garantis…

Nadine Forestier tentait de masquer sa peur sous l’air hautain dont elle ne se départait d’ailleurs jamais. Marianne décida de passer à l’action. La douleur était la seule à pouvoir faire craquer cette espèce d’iceberg monté sur talons aiguilles.

Elle rangea le Glock dans l’étui, Forestier se précipita soudain en direction de la porte. Marianne n’eut aucune peine à la rattraper, la plaqua face contre un mur, déclenchant un cri étouffé.

— Ta gueule !

Marianne la poussa jusqu’au bureau, l’écrasa à plat ventre dessus, le nez dans l’un de ses fameux dossiers. Un bras tordu dans le dos, une pression insoutenable sur la nuque.

— Il est où, ce dossier ?

— Je… Je ne l’ai pas ici…

Marianne vrilla un peu plus son poignet. Appuya sur ses cervicales pour l’empêcher de crier.

— Tu oses te foutre de ma gueule ? Tu veux vraiment que je te casse le bras ?

— Non ! Je vous jure que…

— Putain ! Je perds patience, là ! Tu te rappelles, je sais pas distinguer le bien du mal… Tu t’en rappelles, dis ?

— Il n’est pas ici ! Vous perdez votre temps !

— T’as raison, tu me fais perdre mon temps ! Alors on va accélérer un peu !

Elle sortit de sa poche la lanière en plastique remise par Philippe. Noua les poignets de Forestier. Serra à fond jusqu’à ce que le sang ne passe plus.

— C’est agréable, les menottes, madame le juge ? Ça te plaît ? Tu te souviens quand tu refusais qu’on me les enlève ? Quand je restais des heures menottée à cette chaise ?

La juge gémissait, mais n’avouait toujours pas. Marianne la souleva par les cheveux, la força à tomber à genoux face au bureau. Elle reprit son pistolet en mains, planta le canon dans sa gorge.

— Écoute-moi bien. Parce que je vais pas répéter cinquante fois la même chose…

Une petite complainte de souffrance vint ponctuer les menaces.

— Des amis tiennent absolument à récupérer ce dossier. Si je reviens les mains vides, je vais mourir… Et je ne tiens pas du tout à crever, tu piges ?

— Oui… Mais il n’est pas ici, je vous le jure…

Marianne lui flanqua un coup derrière le crâne, avec la paume de sa main. Juste assez fort pour que son front aille heurter le bureau. Puis elle la ramena vers elle en martyrisant sa tignasse décolorée.

Elle continua ensuite à chuchoter des horreurs dans son oreille. À enfoncer le canon dans sa gorge.

— Aubert non plus voulait pas me le donner… Tu veux savoir comment j’ai réussi à lui faire cracher le morceau ? Remarque, ça a pas été très dur… Il a fait dans son froc dès qu’il m’a vue… C’est pas un homme, c’est une larve.

— Arrêtez… Je vous en prie…

— Je garde un très mauvais souvenir de toi, Nadine. C’est grâce à la manière très particulière dont tu as instruit mon dossier que j’ai pris perpète…

Marianne lui asséna un coup de genou au milieu du dos. Lui arracha encore un cri.

— Tu disais tout le temps que la prison allait me transformer… T’avais raison, Nadine. Je suis encore pire qu’avant, tu sais… Bien pire…

Marianne tira à nouveau sur ses cheveux, lui plia la nuque en arrière. La juge ouvrit la bouche de douleur, Marianne y enfonça le canon du pistolet. Testant la méthode de Franck.

— Tu ne m’as laissée aucune chance… C’est à cause de toi que j’ai été obligée de m’évader. Parce que je n’avais aucun espoir de sortir un jour de taule… À cause de toi que j’ai dû accepter ce boulot de merde…

Un son bizarre s’échappa de la gorge du juge.

— On parle pas la bouche pleine, madame le juge ! fit Marianne avec un sourire cruel.

Elle avait pivoté, la fixait à présent dans les yeux. Brandissant le couteau dans la main gauche.

— J’ai tué ton ami, le proc’… Je lui ai explosé sa sale gueule d’enfoiré ! Il est mort dans les pires souffrances… Je me suis amusée avec lui avant de lui fracasser le crâne par terre…

Forestier eut une sorte de sursaut dans la poitrine. Poussa un râle déchirant.

— Tu veux que je fasse la même chose avec toi ? Ça te tente ? Moi, ça me branche bien…

Forestier essaya de dire non avec la tête. Marianne retira le pistolet de sa bouche, lui asséna un coup de crosse dans les dents. L’émail céda sous le choc. Forestier cracha un peu de salive sanguinolente. Puis Marianne lui enfonça de nouveau le canon dans la gorge.

— Où est le dossier, Nadine chérie ?

— Là… Dans… Dans… le… sous…

— Je comprends rien… Dans ? Sous ?

— Dans le coffre… Sous mon bureau…

— Bien ! Tu deviens enfin raisonnable ! ajouta Marianne en se plaçant devant le meuble blindé. Comment on ouvre ce truc ?

— La clef… Dans… Dans mon sac… Dans le portefeuille…

Marianne attrapa le sac à main. En renversa le contenu sur le sol. Dans le portefeuille en cuir, une poche avec fermeture éclair contenait la clef du paradis.

— Il faut… La combinaison, articula Forestier en bavant encore un peu de sang. 3-3-4

Marianne tomba sur une pile de dossiers.

— Pochette mauve, indiqua Forestier.

— Merci, Nadine. Tu es très coopérative…

— Vous avez vraiment tué Xavier ?

Marianne hocha la tête, Forestier fondit en larmes. Marianne eut un pincement aux tripes. La juge pleurait l’homme qu’elle aimait. Ça me ferait mal, à moi aussi, si on me tuait Daniel. Mais justement, je vais faire le nécessaire pour que ça n’arrive pas. Elle vérifia que le dossier était complet.

Voilà, il fallait à nouveau assassiner.

— Et je vais te tuer aussi, annonça-t-elle d’une voix étrangement calme.

— Je vous en prie !

— Fallait y penser avant de te conduire comme la pire des ordures ! souffla Marianne en pointant le silencieux sur la poitrine de la juge.

— Mais je n’ai rien fait ! C’est les jurés qui vous ont condamnée, pas moi !

Ne l’écoute même pas, Marianne. Tue-la et tire-toi vite d’ici. Plus facile à dire qu’à faire. Une fois encore, elle se retrouvait paralysée face à sa cible. Elle se concentrait sur le cœur, était à la bonne distance. Ne restait plus qu’à actionner la gâchette.

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