Karine Giébel - Meurtres pour rédemption

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Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

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Vingt ans. Le bel âge ?
Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres.
« Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble.
La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage.
Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir.
Une porte s'ouvre…
« La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant.
Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

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— Ouvre-le…

Il retira le tableau, essuya la transpiration sur son front. Composa la combinaison.

— Mets-toi à genoux, ordonna-t-elle. Garde les mains sur la tête.

— Je vous en prie…

— Obéis ! hurla-t-elle.

Il s’agenouilla à côté de la table. Elle alla fourrer son nez dans le coffre ; une liasse de billets, une montre, un écrin à bijoux, des lettres. Elle jeta tout ça dans une mallette en cuir, y ajouta le dossier Charon.

— Les clefs du portail… ?

— Elles… Elles sont accrochées dans l’entrée… Juste à côté de la porte… Prenez-les et partez.

Elle ferma la mallette. Il fallait en finir. Maintenant. Ou jamais.

Lui ou elle. Lui ou Daniel.

Tirer sur un homme. À genoux. Au-dessus de ses forces. Peut-être que debout, elle y arriverait.

— Lève-toi…

Il se redressa avec l’agilité et l’élégance d’un pachyderme rhumatisant. Se mit à trembler comme un parkinsonien en phase terminale. Marianne le fixait droit dans les yeux. Le doigt sur la gâchette. Les nerfs en éruption.

Non, jamais elle n’y arriverait. Pense à Daniel. Pense à toi. Pense à ces enfants… Il fallait qu’elle entende ses aveux. Pour trouver la force de tirer.

— Paraît que t’aimes bien les gosses, Aubert… Au point de t’en servir pour tout un tas de saloperies…

Il écarquilla les yeux. Des giboulées de sueur descendaient de son cuir chevelu jusque dans son cou.

— Je suis au courant de tout, tu vois… Je sais que t’es un pédophile !… PÉ-DO-PHI–LE !

— Mais jamais de la vie, Marianne !

— Ne m’appelle pas Marianne ! hurla-t-elle d’une voix hystérique. Je sais ce que tu infliges aux enfants ! Toi et ta copine la juge !

Il semblait abasourdi. Sacré bon comédien, le proc’ !

— Mademoiselle de Gréville, je vous jure que…

— T’es qu’un salaud ! Tu vas payer !

Il tremblait de plus en plus, la suppliait du regard. Elle serrait la main sur la crosse du pistolet. Hésitait. Et si c’était Franck qui avait menti ? De toute façon, il le faut, pour Daniel. Elle fit quelques pas dans le salon. Lui tourna le dos un bref instant.

Ne jamais tourner le dos à l’adversaire. On le lui avait pourtant appris !

Un choc violent à l’arrière du crâne fit exploser une lumière rouge dans son champ visuel. Elle desserra les doigts avant de s’écrouler tête la première sur le canapé. Elle pivota en gémissant de douleur. Vit étinceler les débris du projectile, un cendrier en cristal, mais, surtout, Aubert qui se baissait pour ramasser l’arme.

Elle se releva avec une vélocité prodigieuse et, dans un cri de guerre, le percuta de plein fouet alors que ses doigts effleuraient le Glock. Ils roulèrent ensemble sur le carrelage, elle se sentit étouffer sous les quatre-vingts kilos en furie. Il martelait son visage de ses poings, avec une énergie décuplée par la peur et le désespoir. Succession de chocs violents qui malmenaient son cerveau. Elle parvint enfin à bloquer ses bras, le repoussa avec force avant de se remettre debout. Le décor classieux valsait, elle s’accrocha à la table. Dorures et marqueteries s’unissaient dans une farandole infernale.

Mais il lui restait assez de lucidité pour discerner Aubert qui rampait jusqu’au flingue. Une nouvelle fois, il l’effleura du bout des doigts. Alors Marianne lui sauta dessus, l’écrasa à plat ventre et se plaça à califourchon sur son dos. Le pistolet glissa sur le carrelage. S’éloigna.

— Ordure ! Fumier !

Elle saisit sa tête entre ses mains, lui tapa le visage contre le sol. À plusieurs reprises. Avec une frénésie macabre. Il gémissait, ses bras se tordaient dans le vide.

Marianne de Gréville a eu sa chance. Elle a grandi dans un milieu aisé, n’a manqué de rien .

Elle lâcha sa tête, lui donna des coups de poing sur la nuque. Elle frappait avec une violence inouïe, hurlait en même temps.

— J’ai manqué d’amour, connard ! J’ai manqué d’amour ! Manqué d’amour !

Il cessa de gémir. De bouger. Pourtant, elle continua.

— T’avais pas le droit de me faire ça ! T’avais pas le droit !

Elle arrêta enfin de s’acharner. Les poings serrés, la bouche déformée, les yeux exorbités. Elle se leva d’un bond, manqua de chuter à nouveau tellement ça tournait. Les larmes se mélangèrent au sang sur son visage. Elle empoigna l’arme, resta quelques instants immobile. Face au spectacle de cet homme inconscient, la figure baignant dans une petite flaque rouge.

Vérifie qu’il est mort, Marianne … La voix de Franck continuait à lui intimer des ordres. Franck…

Elle avait oublié les flics qui l’attendaient dehors. Avait oublié un instant pourquoi elle était là. Elle s’agenouilla près du corps, posa le canon sur son crâne. Juste en haut de sa nuque brisée. Le canon tremblait autant que sa main, que son bras.

Tire, Marianne. Il est déjà mort, de toute façon. Tire. Pour sauver Daniel.

Elle bloqua sa respiration, appuya sur la gâchette. Le corps se souleva dans un soubresaut terrifiant, elle reçut une giclée de sang, de chair et d’os en pleine tête. Elle partit à la renverse, recula sur les fesses. Resta un moment tétanisée face au cadavre. Puis elle essuya son visage souillé comme si elle voulait s’arracher la peau. Calme-toi Marianne. Casse-toi d’ici.

Marianne de Gréville semble incapable de discerner le bien du mal… Pourtant, elle a été reconnue responsable de ses actes

Elle se releva doucement, récupéra la mallette puis tituba jusqu’au vestibule. Tellement de sang sur son visage. Le sien et celui d’Aubert. Elle dut encore s’arrêter un instant. Au bord de l’évanouissement.

Je requiers donc une peine exemplaire, la plus lourde qui soit

Elle récupéra tous les trousseaux de clefs avant de se ruer dans le jardin et de galoper comme une dératée jusqu’au portail. Dans la rue, elle partit d’abord dans le mauvais sens. Rebroussa chemin, accéléra encore. Comme poursuivie par une horde de loups affamés. Le fourgon, enfin ! Elle fonça droit dessus. Ne put s’arrêter à temps et percuta la taule comme un bolide sans freins. Les flics descendirent en vitesse, la trouvèrent effondrée sur l’asphalte. Dans un état effrayant. Plus de souffle. La figure, les mains, les vêtements maculés de sang. Les yeux hagards.

Franck l’embarqua à l’arrière, l’allongea sur la banquette, récupéra le Glock. Elle ouvrit les yeux ; trois faces inquiètes se penchaient au-dessus d’elle.

— Marianne ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Tu m’entends ? Donnez-moi de l’eau, les gars…

Philippe lui passa une bouteille d’eau minérale. Franck en aspergea le visage de Marianne qui eut un brutal sursaut. Il la souleva par les épaules.

— Marianne ? Tu m’entends ?

— Oui…

— Il est mort ? Tu l’as tué ?

Il la secoua brutalement.

— Oui, gémit-elle avec une voix à l’agonie.

— Tu es certaine qu’il est mort ? cria-t-il.

— Oui ! hurla-t-elle en le repoussant méchamment. Il est mort ! MORT !

— Et le dossier ?

— Il est dans la mallette, dit Laurent. Je viens de vérifier.

— Alors allons-y ! ordonna le commissaire. Faut pas traîner ici.

Le capitaine se plaça au volant. Franck, rassuré, continua à s’occuper de Marianne tandis que le fourgon l’emmenait déjà vers de nouvelles horreurs.

Elle fondit en larmes, il la serra dans ses bras.

Philippe, resté à l’arrière, s’accrochait à la table d’écoute pour ne pas chavirer dans les virages. Franck s’aperçut que Marianne avait une plaie à l’arrière du crâne.

— Vous vous êtes battus ? murmura-t-il. Qu’est-ce qui s’est passé ?

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