Karine Giébel - Meurtres pour rédemption

Здесь есть возможность читать онлайн «Karine Giébel - Meurtres pour rédemption» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2010, ISBN: 2010, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Meurtres pour rédemption»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Vingt ans. Le bel âge ?
Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres.
« Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble.
La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage.
Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir.
Une porte s'ouvre…
« La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant.
Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

Meurtres pour rédemption — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Meurtres pour rédemption», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Fais gaffe au recul. Ne tire pas à bout portant. Sinon… Sinon, tu vas recevoir…

— Tais-toi, implora-t-elle.

Il obéit. Consulta sa montre.

— Laurent, accélère s’il te plaît.

Le capitaine appuya un peu plus sur la pédale du Trafic flambant neuf. Aménagé en véritable QG. Tables d’écoute, banquette pour dormir. Cafetière. De quoi assurer des nuits entières de planque.

— En cas de gros imprévu, tu m’appelles… Tu veux un café ?

— Non… Si j’avale quoi que ce soit, je gerbe.

Elle avait passé la nuit avec cet homme qui lui faisait maintenant horreur. Elle songea à Daniel. La seule personne qui pouvait encore donner un sens à sa vie. Elle l’avait trahi, une fois de plus. Même s’ils n’avaient fait que rester enlacés, elle l’avait trompé. C’était insupportable de penser ça.

Mon amour, ce mec est le Diable. Il me manipule. Toi et moi, c’est tellement différent… Elle ne pouvait même pas voir défiler la route, enfermée dans ce blockhaus roulant.

Franck la dévisageait sans relâche. Comme s’il craignait de la voir s’évaporer. Marianne examina ses mains. Blocs de glace, malgré la chaleur. Elle y voyait déjà le sang.

— J’ai peur, avoua-t-elle.

— Moi aussi… Mais dans quelques heures, tout sera fini.

— Faut qu’on s’arrête ! dit-elle brusquement.

— Non, on est en retard…

— Faut qu’on s’arrête, merde !

Le capitaine rangea le fourgon sur le côté. Franck fit coulisser la portière et attrapa Marianne par le bras. Philippe descendit aussi, au cas où elle aurait des velléités d’évasion.

Mais elle n’alla pas bien loin. Se plia en deux au dessus d’un caniveau. Finit à genoux dans l’herbe rachitique d’une bordure de nationale. Nausée fulgurante qu’elle ne parvint pas à soulager. Incapable de vomir sa peur, elle se contentait de suffoquer comme une asthmatique en pleine crise. Philippe l’aida à se relever.

— Excusez-moi, je ne me sentais pas très bien…

Ils reprirent place dans le fourgon, Laurent mit la gomme pour rattraper le temps perdu. Essayant tout de même de ne pas trop secouer sa passagère, ratatinée sur la banquette.

Franck enfila des gants, effaça ses empreintes digitales sur le Glock et le portable qui serait leur seul lien. Laurent amorça un ralenti.

Ils arrivaient dans une agglomération déserte. Ils étaient à F.

Ils roulèrent encore dix minutes, entrèrent dans un quartier résidentiel où de jolis pavillons côtoyaient les maisons de maître, perdues au fond de parcs immenses.

— On y est, annonça le capitaine en garant le véhicule. La rue Auguste-Renoir est à deux pas…

Marianne tenta de décompresser sa poitrine. Franck et Philippe descendirent, elle les suivit. Le commissaire lui confia le pistolet, le silencieux, le téléphone. Elle s’aperçut alors que Laurent la tenait en joue. Elle plaça le Glock dans l’étui, le reste dans les poches intérieures du blouson. Philippe lui remit aussi une sorte de lacet en plastique dur.

— Ce sont des menottes, expliqua le lieutenant. Ça peut te servir… Tu passes les mains de la personne dans la boucle et tu serres.

Il lui donna également un couteau et une lampe de poche. L’attirail du parfait boy scout partant en balade. À part le Glock, bien sûr. Heureusement qu’elle avait plein de poches. Franck lui administra les dernières consignes, l’ultime piqûre de rappel.

— Marianne, il faut que tu saches que… J’ai deux hommes à moi à S. C’est juste une mesure de précaution… Ils peuvent récupérer Daniel en prison au cas où. Ils ont un faux mandat, de quoi…

— Ça ne sera pas nécessaire, coupa Marianne. C’est tout ce que tu avais à me dire ?

Il l’emmena un peu plus loin. Laurent la gardait néanmoins dans son viseur.

— Nous t’attendrons ici. La rue Renoir, c’est la deuxième à gauche… Tu as encore une question ?

— Non.

— Alors à tout à l’heure, Marianne. Et bonne chance…

Ils se dévisagèrent encore quelques secondes. Ce fut si douloureux qu’elle eut une sorte de vertige. Puis elle partit à petites foulées vers le numéro 12 de la rue Renoir.

La muraille de Chine dans la banlieue de F. Forteresse imprenable. Le proc’ vivait avec la peur au ventre. Marianne vissa le silencieux au bout du canon puis se montra à la caméra du portail, avant de l’exploser d’une balle. Elle fut surprise par le recul qui lui déboîta presque l’épaule.

Elle entreprit l’escalade du portail en fer, qui dépassait les deux mètres de hauteur. Elle passa par-dessus, entre deux pics acérés, cala son pied sur une traverse. Elle essaya de trouver une prise pour descendre lentement, mais son pied glissa et elle dévissa de sa paroi métallique avant de percuter le sol avec une violence qui la laissa étourdie quelques instants.

Après s’être lentement dépliée, elle fit un bref check-up. Douleur dans le dos, à l’épaule droite. Mais rien de très grave, apparemment. Le genou était sain et sauf. Elle jeta un rapide coup d’œil autour d’elle. Les flics lui avaient assuré qu’il n’y avait pas de chien de garde. Pourtant, elle s’attendait à voir surgir des fourrés un rottweiler ou tout autre molosse de la même espèce.

Elle se faufila jusqu’au perron de la maison, se mira dans l’objectif quelques instants. Pour bien qu’on la reconnaisse, une fois encore. Pulvérisa la caméra, une fois encore. D’après Franck, les images étaient enregistrées sur une bande que la police ne manquerait pas de visionner. Elle composa ensuite le code pour désactiver l’alarme. Maintenant s’introduire dans la maison. Si elle avait eu les clefs, c’eût été simple. Elle tenta tout de même sa chance, tourna la poignée, sans résultat.

Suivant les conseils de ses commanditaires, elle partit à droite pour trouver l’entrée du garage. Une balle suffit à forcer la serrure. À l’intérieur, elle alluma sa torche. Une Mercedes dormait non loin d’un gros 4×4. Ça puait le fric et l’huile de vidange.

Elle trouva rapidement le passage entre le garage et la maison. Avant de pousser la porte, elle pria pour que l’alarme soit réellement désactivée… Aucune sirène ne vint ameuter le quartier, son cœur se remit à battre. Elle déboucha dans une sorte de vestibule, plus grand que sa cellule en taule.

Elle se remémora le plan dessiné par Franck. À gauche, salle à manger, salon. À droite, cuisine, cellier. En face, l’escalier qui menait aux chambres et salles de bains. Elle entendit quelque chose, tendit l’oreille. On aurait dit des gémissements. Comme si le proc’ était en galante compagnie.

Putain ! Manquait plus que ça !

Elle se plaça en bas des marches, écouta encore. Oui, c’était bien une fille au septième ciel. Sauf que ce n’était pas une vraie. Voix un peu synthétique, cris un peu exagérés. Ça ne pouvait être ce débris qui faisait autant d’effet !

Elle grimpa lentement vers l’étage, avec la discrétion d’une lionne avant l’assaut. La chambre des époux Aubert était la dernière au fond du couloir. Une clarté faible et vacillante en émanait. Il était donc là, en train de mater un film de cul. Un truc avec des mômes, sans doute. Elle eut un haut-le-cœur, se concentra sur sa mission. Elle avança sur la pointe des pieds, essayant de contrôler sa respiration capricieuse. Elle se colla à la cloison, jeta un regard éclair dans la pièce. Il était assis sur son plumard, face à la télé. En train de se palucher. Elle faillit lâcher son arme tellement sa main paniquait. Je pourrai jamais !

Son cœur enchaînait les doubles saltos. Ses jambes menaçaient de renoncer.

Pense à Daniel… Tu es là pour lui. Pense à toi… Aux gosses qui n’auront plus à endurer les horreurs de ce pervers…

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Meurtres pour rédemption»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Meurtres pour rédemption» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Meurtres pour rédemption»

Обсуждение, отзывы о книге «Meurtres pour rédemption» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.