Karine Giébel - Meurtres pour rédemption

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Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

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Vingt ans. Le bel âge ?
Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres.
« Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble.
La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage.
Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir.
Une porte s'ouvre…
« La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant.
Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

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— Arrêtez de vous engueuler ! pria Didier avec lassitude. Franck a raison… Surtout que si ça dure des jours, elle ne sera pas en état d’accomplir le boulot. Alors il vaut mieux lui filer sa dose, qu’on en finisse.

Franck s’assit sur le canapé, Marianne accrochée à lui comme à une bouée de sauvetage. Philippe était déjà parti. Laurent alla ruminer sa colère sur le perron tandis que Marianne continuait d’agoniser dans les bras du commissaire.

Le temps paraissait soudain s’être arrêté.

— J’en peux plus… Ça fait trop mal… Me laisse pas mourir…

— Non, Marianne, tu ne vas pas mourir… Il va revenir bientôt.

Il resserra encore son étreinte. Consulta à nouveau sa montre. Fit une prière silencieuse pour qu’elle résiste jusqu’au retour de son collègue. Lui parla doucement. De sa liberté prochaine, d’un avenir radieux. De l’héro qui arrivait pour la délivrer. Pour l’aider à s’évader, une fois encore…

*

Daniel tenait par miracle sur sa chaise. Il ne cessait de penser à Marianne. Pour oublier que sa vie venait de basculer dans le néant.

— Avez-vous aidé Gréville à s’enfuir, monsieur Bachmann ?

La voix de Werner le fit sursauter. Comme un pic s’enfonçant dans son cerveau.

— Non, murmura-t-il.

— Allez, Bachmann. Si vous avouez, ce sera terminé. Vous pourrez enfin aller dormir.

Le flic reluqua la pendule de son bureau. Deux heures du mat’. Daniel implora en silence sa clémence. Pertuis lui fila une beigne à l’arrière du crâne.

— Eh ! Le commandant t’a posé une question ! hurla-t-il.

— Ne me touchez pas ! Je vous ai répondu. Non, je ne l’ai pas aidée.

— Mauvaise réponse ! Avoue ! Tu as aidé cette salope à s’évader !

— Ne t’énerve pas comme ça, ricana Werner. Tu vois bien que monsieur est épuisé…

— Rien à foutre ! poursuivit le lieutenant.

Il donna un nouveau coup. Brusquement, Daniel se leva. Il dépassait le lieutenant de deux têtes. Il tira sur son poignet entravé, Pertuis reçut la chaise en pleine figure.

Werner appela des renforts. Daniel ne bougeait plus mais ils se jetèrent sur lui, le plaquèrent au sol avant de lui menotter les poignets dans le dos et de le revisser sur sa chaise. Le lieutenant avait reculé jusqu’au fond du bureau. Livide et encore sonné.

Werner s’approcha.

— Allons, monsieur Bachmann ! Si vous devenez violent, ça sera encore pire…

— J’en peux plus… Merde !

— Il ne tient qu’à vous que tout cela s’arrête ! Avez-vous aidé Marianne de Gréville à s’évader ?

Daniel ferma les yeux. Envie de poser sa nuque sur un oreiller. Ou même par terre. Pour pleurer pendant des heures. Il pensa à sa femme qui devait pleurer aussi. Trahie, salie. Morte d’angoisse.

— Oui, murmura-t-il.

Étrange silence. Pertuis reprit sa place devant l’ordinateur. Werner afficha un large sourire. Celui de la victoire.

— C’est bien, monsieur Bachmann ! Racontez-moi donc cela en détails.

— Je lui ai donné le revolver et…

— Un pistolet, monsieur Bachmann. C’était un pistolet.

— Oui, un pistolet… Je le lui ai donné quand je suis allé la voir à l’hôpital.

— Quelle était la marque de cette arme ?

Daniel le regarda avec accablement.

— Un Glock, monsieur Bachmann. Vous avez déjà oublié ?

— Oui, c’est ça, un Glock…

— Où vous êtes vous procuré cette arme ?

— Je… Je l’ai achetée à un type dans… Une cité.

— Quelle cité, monsieur Bachmann ?

— Je… Je ne me souviens plus du nom…

— La cité des Aulnes, je présume ?

— Oui, c’est ça… La cité des Aulnes.

Werner se tourna vers son scribe.

— Notez, lieutenant : Je reconnais avoir fourni une arme à Marianne de Gréville. Il s’agissait d’un pistolet semi-automatique calibre 45, un Glock, acheté à un inconnu à la cité des Aulnes .

Daniel réalisa qu’il montait la potence qui servirait à le pendre. Mais plus rien ne lui semblait important.

— Pourquoi l’avez-vous aidée, monsieur Bachmann ? Parce que vous étiez amoureux d’elle ?

— Oui…

— Bien. J’ai aidé Marianne de Gréville parce que j’étais amoureux d’elle … Non . Parce que je suis amoureux d’elle … Pertuis va vous faire signer votre déposition. Vous allez pouvoir retourner en cellule et vous reposer, monsieur Bachmann… Nous reprendrons demain matin.

— Mais… Je vous ai tout dit !

— Reposez-vous Bachmann. Vous avez fait le plus dur. Le reste ira tout seul, vous verrez.

*

Philippe découvrit Laurent assis en bas de l’escalier, dans l’entrée, Didier endormi sur un fauteuil. Et Marianne en catatonie dans les bras du patron.

Franck l’abandonna un instant, elle se remit à gémir.

— T’as ce qu’il faut ? demanda-t-il.

— Ouais ! Mais il a fallu que je trouve aussi une pharmacie pour la seringue et le garrot…

Il posa le tout sur la table. Franck hésita un instant devant cet attirail de torture.

— Je sais pas comment on fait, avoua-t-il.

— Moi je sais, dit Laurent en approchant.

Il prit une petite cuiller, commença à réchauffer une partie de la dose à la flamme de son briquet.

— T’es sûr que tu n’en mets pas trop ? s’inquiéta Franck. Si elle fait une overdose ?

— C’est que la came n’était pas bonne…

— Manquerait plus que ça ! grogna Philippe. Au prix où je l’ai payée !

— Rien à voir avec le prix, expliqua Laurent en plaçant l’aiguille au bout de la seringue. Si cette merde est mal coupée, on peut dire adieu à notre tueuse…

La Fouine s’était réveillé et observait le manège. Une sorte de fascination sautillait dans ses petits yeux noirs et perçants. Laurent avait rempli la seringue ; il s’adressa à Franck.

— Passe-lui le garrot en haut du bras…

Franck déposa Marianne dans le fauteuil. Il remonta la manche de son cardigan, positionna le garrot, serra au maximum. Laurent, à genoux à côté de l’accoudoir, chercha une veine. Sous la peau blanche, plusieurs ruisseaux bleus se dessinaient. Pourtant, aucun ne semblait assez résistant.

— L’autre… bras… murmura Marianne.

Laurent changea de côté, replaça le garrot.

— T’as raison, ma jolie ! De ce côté, c’est beaucoup mieux…

Il planta l’aiguille sans hésiter, Marianne eut un tressaillement infime. La douleur était presque passée inaperçue au milieu de ce champ de souffrance.

Elle bascula la tête en arrière. Se mit à pleurer.

— Voilà, chérie ! conclut Laurent en retirant l’aiguille sans la moindre délicatesse. T’es shootée à mort. Tu vas pouvoir nous foutre la paix !

Elle se contracta encore quelques minutes. Puis lentement, ses grimaces douloureuses s’évaporèrent. Jusqu’à ce qu’un sourire se dessine sur ses lèvres.

— C’est magique ! lança Laurent. Quelqu’un d’autre veut sa petite piqûre ?

— Arrête ! marmonna le commissaire.

Il ne pouvait détacher ses prunelles du sourire de Marianne. Elle avait toujours les paupières closes, la tête enfoncée dans le cuir du fauteuil. Tellement vulnérable, pensa-t-il.

— Bon ! dit Laurent en tapant sur l’épaule du commissaire. Tu vas la mater toute la nuit ? On dirait que t’as vu la Sainte-Vierge !

Franck lui sourit.

— Merci… Merci à vous deux. Je crois qu’on a bien fait.

— Le problème, c’est qu’il va falloir recommencer demain et après demain, annonça Laurent.

— Mais j’ai pris qu’une dose ! rappela Philippe.

— Ça fera deux injections, pas plus, continua Laurent. Tu vas être obligé d’y retourner.

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